501 SDF morts dans la rue en 2016, mais on achète des hôtels pour les migrants…
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Ce quinquennat misérable s'achève sur un bilan peu glorieux qui n'est pas celui, pourtant désastreux, du chômage. Celui des 501 SDF, ces laissés-pour-compte de notre société, qui sont morts dans la rue, comme 501 bougies qui se seraient éteintes dans l'indifférence de la nation. 501 cadavres relevés dans nos rues pendant les 365 jours de 2016. Pour cette année 2017, déjà, ce sont 84 corps qui ont été retrouvés sur le macadam, dont Christina, âgée de 45 jours, et Christian, un pauvre hère abandonné de 72 ans.
Un terrible bilan, en effet, peu glorieux mais hélas endémique, pour ceux qui ont la charge de la survie de leurs concitoyens. Et lorsque les statistiques vous annoncent froidement que la moyenne d'âge de ces victimes de l'indifférence est de 49 ans, on ne peut que s'offusquer du peu de réalisme de notre devise républicaine : liberté (oui, celle de crever dans la rue), égalité (non), quant à la fraternité, qu'en dire ?
Chacun d'entre nous est responsable, bien sûr, quand nous tournons la tête devant ce pauvre homme qui nous tend une main crevassée. Chacun d'entre nous devrait remettre une piécette à cette main qui appelle au secours afin de pouvoir dormir ce soir, dans un foyer ou un petit hôtel. Mais que penser de cet État dit républicain qui abandonne ainsi les plus faibles ? Que penser, par exemple, de Mme Hidalgo, que les bobos parisiens ont placée pour six ans à la tête du destin de la capitale, lorsque l'on apprend que le nouveau mobilier urbain a été conçu pour éviter que les SDF ne viennent y trouver refuge ? Que penser lorsqu'une dépêche très peu diffusée par nos médias nous informe que la République vient de racheter à Accor 62 hôtels Formule 1 pour y loger, non pas des Français, mais une dizaine de milliers de migrants ?
En effet, la SNI, filiale de la Caisse des dépôts qui vient de remporter l'appel d'offres du gouvernement afin de créer des logements d'urgence, a donc acquis, dans un premier temps (ce qui veut dire que les achats d’hôtels vont se poursuivre), 62 hôtels économiques dont les chambres vont être réhabilitées et leur gestion confiée à Adoma.
Allez-vous continuer à dormir tranquilles lorsque cette injustice est institutionnalisée ? Allez-vous continuer à voter pour des hommes et des femmes aussi peu soucieux du sort de leurs concitoyens et qui leur préfèrent une population allogène venue d'ailleurs et en toute illégalité ? Car, nous le savons bien, en dehors de quelques milliers de migrants venus chercher la paix chez nous, et que nous devons accueillir, l'immense majorité sont des clandestins économiques qui viennent tenter d'occuper nos villes et nos campagnes, et souvent dans un but de nous inculquer, insidieusement, leur religion.
Le quotidien La Croix a eu le courage de publier le nom de ces 501 morts anonymes pour qui le collectif Les Morts de la rue avait organisé, le 23 mars dernier, un hommage solennel sur la place du Palais-Royal à Paris. Face au Louvre, posées sur de petits tapis verts figurant le gazon d'un cimetière, 501 feuilles portant le nom des 501 victimes de notre société avaient été disposées au pied d'un petit pot de primevères. Chaque feuille, bordée d'un liseré noir, mentionnait le nom du défunt, son âge, la date et l'endroit où son corps avait été trouvé.
46 de ces personnes étaient des femmes, 11 des mineurs. 5 étaient réputées mortes de froid, les autres avaient succombé à une maladie, un accident, une agression ou à leur suicide. De fait, ils étaient surtout morts de notre insensibilité. De la lâcheté endémique de notre société et de ses gouvernants.
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