Le Comité d’éthique entérine le droit à l’enfant !

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Ce mardi 27 juin, le Comité consultatif national d’éthique a choisi de se prononcer en faveur de l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux femmes seules et aux paires de femmes (pour parler de couple, il faut une notion d’altérité, la sémantique est importante).

Avec cet avis, la PMA subit, comme l’adoption, sa rupture définitive avec tout principe de réalité. Le législateur va pouvoir devenir le démiurge qu’il rêve d’être depuis si longtemps. Dans une pensée transhumaniste, certaines de nos élites pensent désormais pouvoir créer, façonner un monde selon leur vision !

La PMA nécessitait jusqu’alors l'infertilité d’un des partenaires, ou bien le risque important de transmettre une maladie à l’enfant. Elle posait déjà un certain nombre de problèmes (statut des embryons surnuméraires, injection d’hormones, anonymat du donneur, dissociation de la sexualité et de la procréation…) mais, pour la justifier, il était encore possible de dire qu’elle intervenait pour pallier un accident (au sens philosophique), c’est-à-dire un dérèglement de la nature.

Son ouverture aux femmes célibataires ainsi qu’aux lesbiennes crée un mensonge : ces nouvelles personnes concernées ne sont nullement infertiles, mais se placent volontairement dans des situations qui ne peuvent répondre au désir d’enfant qu’elles ont.

Une fois de plus, l’enfant est transformé en objet de désir.

Le CCNE pousse l’hypocrisie jusqu’à se déclarer contre le recours à la GPA. S’il existe "une infécondité résultant d’orientations personnelles" pour les femmes seules et les lesbiennes (ce qui ne veut strictement rien dire), alors cette infertilité existe aussi pour les homosexuels. Si un droit à l’enfant est ouvert aux paires de femmes, alors il doit l’être aux paires d’hommes au nom du principe d’égalité devant le loi (art. 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen).

Malgré les mensonges médiatiques répétés ces dernières semaines, il est toujours impossible pour un homme de porter un enfant, il va donc falloir qu’une femme le porte, cet enfant. Cela a un nom (mère porteuse) et un sigle (GPA). Il reste encore une étape : après avoir été objet de désir, l’enfant peut devenir une marchandise. Pour le moment - et c’est déjà scandaleux -, seul le procédé à l’origine de l’enfant est monnayé ; bientôt, ce sera l’enfant lui-même.

Alors, que faire? Préparer l’avenir. Cela passe par la sortie du tout-politique. Nous n’en sommes pas arrivés à ce stade simplement parce qu’il y a eu une désertion du champ politique par les hommes de raison. Nous sommes ici parce que nous avons tout misé sur le politique. Parce que de Gaulle a donné la culture et l’éducation à la gauche. Ce n’est pas la politique qui prépare l’avenir, elle donne simplement un cadre à un moment donné. Le changement de mentalité est accéléré par la loi mais amorcé bien en amont.

Ce sont la transmission, l’éducation et l’accompagnement de nos enfants qui nous sauveront.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 07/11/2023 à 10:57.

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