« En France aussi, les élus ont la possibilité de lutter contre la loi islamique »
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L'interdiction de la viande halal dans les cantines scolaires vient d'être votée dans le comté du Lancashire.
Alain de Peretti explique au micro de Boulevard Voltaire comment, en France, les élus peuvent, depuis le décret du 25 mars 2016, prendre la même mesure en invoquant le bien-être animal - pratiquant ainsi une sorte de "taqiya" pour lutter contre l'islamisation de notre pays !
Alain de Peretti, des élus du comté du Lancashire, dans le nord de l'Angleterre, se sont prononcés pour l'interdiction de la viande halal dans les milieux scolaires. N'est-ce pas une information curieuse de la part d'un pays très libéral comme l'Angleterre ?
Cela peut effectivement paraître curieux. Néanmoins, tôt ou tard, et quels que soient les régions et les pays, un affrontement aura lieu entre le droit religieux et notre droit positif. Il y aura de plus en plus de cas de cette nature ; c'est une fatalité.
Je rappelle que "halal", c'est ce qui est licite pour la charia. De ce fait, tout peut être halal, il n'y a donc pas que la viande. Tout peut donc générer du profit pécuniaire, permettre d'étendre l'influence de l'islam et de protéger les musulmans hors des régions musulmanes de la contamination de la culture occidentale.
Dans le Lancashire, l'argument invoqué n'est pas le développement de l'islam, mais plutôt le bien-être animal.
Encore une fois, tout peut être halal. Mais une des facettes du halal, dans sa conception restrictive, est effectivement l'abattage des animaux. Dans l'abattage des animaux, trois aspects sont inadmissibles : la souffrance animale, la genèse d'un trafic financier et l'aspect sanitaire.
D'un point de vue sanitaire, il y a une véritable régression. C'est pourquoi nous aurons tôt ou tard de graves pépins.
Concernant la souffrance animale, nos pays y sont effectivement de plus en plus sensibles. Cette sensibilité a tendance à prendre le dessus sur tous les autres aspects du halal. On peut toutefois se contenter des progrès dans cette voie.
En tout cas, cette voie permet de lutter contre l'islamisation de nos pays.
Cela veut-il donc dire qu'il y a quand même des moyens de s'opposer à la diffusion du halal ?
D'une certaine manière, nous sommes nous aussi en train de nous mettre à la taqiya, c'est-à-dire la dissimulation !
En France, depuis le décret du 25 mars 2016, les élus communaux, départementaux ou régionaux ont la possibilité d'introduire d'autres critères que le coût dans l'attribution des marchés publics relatifs aux cantines des établissements scolaires, des maisons de retraite et des hôpitaux. Au-delà du prix, ils peuvent ajouter des critères concernant notamment la biodiversité, l'insertion professionnelle, l'environnement et le bien-être animal.
Si certains élus ont la volonté de le faire, ils le peuvent de façon efficace, même en France, en brandissant ce décret du 25 mars 2016. J'incite, d'ailleurs, de nombreux élus à s'en saisir.
Pour revenir à mes premiers propos, il me semble inéluctable qu'il finira par y avoir une confrontation entre notre droit positif et le "droit" représenté par la loi islamique, la charia.
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