Marche contre les racismes : des journalistes de CNews ciblés en marge du cortège
Ce dimanche 21 avril, une marche « contre les racismes, l’islamophobie et les violences policières » s'est élancée dans les rues de Paris, entre Barbès et la place de la République où se tenait un concert du rappeur controversé Médine, soutien de la manif.
Dimanche 21 Avril ✊
14h00 Barbès : départ de la marche
18h30 République : Concert gratuit pic.twitter.com/yu5iXS7hUe— Médine (@Medinrecords) April 12, 2024
D’abord interdite par la préfecture de police, qui craignait d'éventuelles violences contre les forces de l’ordre et des messages antisémites, elle a finalement été autorisée par la Justice. Outre les désormais traditionnels slogans pro-palestiniens et anti-police, on a pu cette fois-ci découvrir des affiches placardées en marge du cortège représentant des visages des chaînes CNews ou C8, toutes deux propriété de l'homme d'affaires Vincent Bolloré. On peut voir les visages des animateurs Jean-Marc Morandini (CNews), Cyril Hanouna (C8) ou encore celui de Vincent Bolloré, les yeux bandés de noir façon cible ou « Wanted », surmontés du slogan « L'extrême droite vous parle tous les jours, 24h/24 ». Visiblement, la « Bollorophobie » marche à plein tube.
Des cibles contre les journalistes de Cnews placardées dans les rues de Paris lors de la «marche contre le racisme et l’islamophobie» @morandiniblog pic.twitter.com/EqpOwlfONw
— Destination Télé (@DestinationTele) April 21, 2024
À ce sujet — Manif « contre les racismes, l’islamophobie et les violences policières » : fourre-tout anti-France
CNews : une véritable obsession
Quoi d'étonnant, d'ailleurs, de trouver aux abords d’une manifestation soutenue par l'extrême gauche ce genre d'affiche qui est un peu du même tonneau que le tract distribué, en mars dernier, par LFI dans le cadre de la campagne pour les élections européennes où l'on découvrait la silhouette de Pascal Praud avec le message suivant : « Pascal Praud vote. Et vous ? » Décidément, CNews devient une obsession, à gauche. La chaîne est l'objet d'une haine farouche partagée par tout ce petit monde. Ainsi, le journaliste rédacteur en chef adjoint du média d’extrême gauche Politis, Michel Soudais, père de la députée LFI Ersilia Soudais, se félicite de cette attaque ad hominem sur son compte X : « Indiscutable », commente-t-il laconiquement. Qui est à l'origine de cette attaque personnelle, ad hominem ? Les visuels en question sont signés Attac France, une organisation antilibérale qui assure vouloir « étendre et approfondir la démocratie ». Elle s'y emploie en plaidant pour la censure de médias qui ne partagent pas ses opinions. L'extrême gauche accuse CNews de manquement à son devoir de pluralité tout en cherchant à la bâillonner. Mais ce genre de paradoxe n'effleure pas les grands donneurs de leçons de l'extrême gauche.
On n'ose imaginer le scandale si une association de droite avait affiché de la sorte les visages de journalistes de gauche. Toute la quincaillerie du vocabulaire indigné eût été exposée en procession : délation, heures les plus sombres, appel au meurtre, appel à la haine, ignoble, infâme et on en passe. Mais à l'extrême gauche, rien ne peut être reproché par les grands médias. Cette attaque a été vigoureusement dénoncée par Jean-Marc Morandini sur CNews.
Jean-Marc Morandini réagit aux affiches le désignant d'extrême-droite lors de la manifestation organisée par la France insoumise. #CNEWS @morandiniblog pic.twitter.com/wfXQOehoHM
— Cnews' Fans (@fan_de_cnews) April 22, 2024
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Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.
25 commentaires
Morandini a parfaitement résumé la manif contre l’islamophobie . A quand une manif contre la francophobie , contre le racisme anti-français , anti-blancs ? Je suis d’accord avec @christian laborde : ces gens-là sont des ennemis de notre pays et souhaitent sa disparition pour le remplacer par une république islamiste en instaurant la charia pour les musulmans et un taxe pour les autres s’ils veulent exister .
Il fut un temps pas si lointain où les Français vivaient tranquilles, et où il n’y avait pas de racisme en France. Puis les migrants ont déferlé dans notre pays, et en même temps le racisme s’y est développé. Simple coïncidence, ou est-ce les migrants qui trainent le racisme dans leur bagages ? La réponse est dans la question !
Il en est dans la vile politique politicienne, pratiquée par les ennemis de la nation et des patriotes, comme dit dans la chanson, que celui qui dit la vérité, il doit être exécuté. Attendons nous, jusqu’au deux échéances électorales à venir, à toutes les saloperies de la part de tous nos ennemis (et non adversaires), saurons nous être assez intelligents pour ne pas éparpiller nos voix, sur des candidats aussi valeureux soient-ils, mais qui n’ont aucune chance d’être élus. L’avenir nous le dira.