[PEOPLE] Claire Chazal, ministre de la Culture ? Elle aurait aimé le faire 

Capture d'écran X
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Elle se serait bien vue rue de Valois. Sur le plateau de l’émission Quelle époque !, diffusée ce samedi 27 avril sur France 2, Claire Chazal est revenue sur la rumeur selon laquelle elle était pressentie pour rejoindre le gouvernement en tant que ministre de la Culture. « Je pense que mon nom a circulé », a-t-elle confirmé, face à Léa Salamé. L’ex-star des JT de TF1 n’aurait d’ailleurs pas dit non, bien au contraire. « Je ne vais pas faire semblant, c’est absurde. J’ai toujours dit que ça m’intéressait beaucoup et que j’aurais aimé le faire. Je l’ai dit dans des conversations avec des gens qui étaient censés décider, et puis, après, je n’ai plus jamais candidaté. » Et d’ajouter : « J’étais prête à y aller. »

 

 

Déjà au mois de mars dernier, Claire Chazal avait abordé le même sujet sur l’antenne d’Europe 1, avouant que les rumeurs la concernant n'étaient « sans doute pas » infondées, mais qu’elle n’avait reçu aucun appel direct du gouvernement. « Ça ne se passe pas comme ça, affirmait-elle, face à Thomas Isle. C’est très compliqué, la formation d’un gouvernement. Il y a des tractations qui sont compliquées, des équilibres politiques à respecter… »

 

Une rivale de taille

 

En effet, malgré toute sa bonne volonté et les signaux de fumée envoyés à la Macronie, la journaliste a finalement dû s’avouer vaincue face à plus puissante et encore plus ambitieuse qu’elle : Rachida Dati. « Alors elle, elle a une force, une volonté et une détermination qui me sidèrent ! », a reconnu Claire Chazal à propos de l’actuel ministre. Pas rancunière.

Il faut dire que le poste de ministre de la Culture n’est pas une sinécure. Il est autant difficile à obtenir que compliqué à conserver. Nombreux sont ceux qui y ont laissé des plumes, ces dernières années : Françoise Nyssen, Franck Riester, Roselyne Bachelot, sans oublier bien sûr la déplorable Rima Abdul-Malak. Tous y ont fait un passage éclair sans parvenir à imprimer leur marque ni conduire une politique capable d’impulser la moindre dynamique. Pas de regrets à avoir, donc, pour Claire Chazal qui avait bien conscience de l’ampleur de la tâche à accomplir. « Je sais que c’est très difficile. Je ne sais pas si j’aurais été capable, je n’ai pas le sens politique, mais j’avais envie », a-t-elle conclu, samedi soir.

Mais à défaut d’avoir décroché un portefeuille ministériel, l’élégante sexagénaire reste très présente dans les médias. Le public peut la retrouver dans le magazine Lire, pour lequel elle réalise des entretiens de personnalités culturelles, ou à la présentation de l’émission Entrée libre, sur France 5. La retraite attendra !

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

10 commentaires

  1. Culturellement parlant Claire Chazal était la personne qui fallait à la Culture mais elle n’a pas les codes pour la nouvelle société en devenir

  2. C’est , à mon avis, un Jean-Noël Jeanneney qu’il faudrait ,plus que jamais, nommer à ce poste .

  3. La raison pour laquelle Claire Chazal n’a pas eu ce poste est extrêmement simple : En « Macronie » , lorsqu’un poste est susceptible d’être « tenu » par plusieurs personnalités , ça ne sera jamais celle qui a le plus de classe naturelle qui sera retenue , c’est quasiment la règle !

    • Ce n’est pas une question  » de classe naturelle » mais plutôt de calcul politicien surtout à l’approche des élections européennes.

  4. La culture pour cette gauche est prioritaire alors que le reste des institutions du pays peinent, Santé en ruine, police gendarmerie et armées de considérées et sous équipées,diplomatie en panne, agriculture en danger, éducation nationale à la ramasse, la Franc est à l’agonie mais le rap a culture urbaine venue d’ailleurs y est florissante. Nous sommes devenus sous le macronisme la risée du monde.

  5. « Tous y ont fait un passage éclair sans parvenir à imprimer leur marque ni conduire une politique capable d’impulser la moindre dynamique… » En même temps, comme on dit en macronie, ils ne sont pas nommés pour briller ou pour décider de quoi que ce soit. Pourtant, à lire ce qu’elle dit : « Je ne sais pas si j’aurais été capable, je n’ai pas le sens politique », on peut quand même s’étonner que notre président n’y ait pas trouvé là 2 excellentes raisons d’en faire une ministre.

    • En « Macronie » , l’important n’est pas de « briller » , mais surtout , de ne pas faire « d’ombre » !

  6. Déçue par cette personne qui était prête à rejoindre Macron , aucun amour propre , une arriviste comme tant d’autres .

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