Strasbourg : un gérant Geox menacé de mort après avoir refusé une intérimaire voilée

VOILE

À chaque jour son nouvel échec du vivre ensemble. Celui du 11 avril s’est déroulé dans la boutique Geox de Strasbourg. Une jeune intérimaire s’est rendue sur son lieu de travail, affublée d’un voile islamique, causant la stupeur de son employeur. « Vous n'avez pas la tenue adéquate. Je ne peux pas vous garder, si vous ne souhaitez pas garder la tenue adéquate, tenta-t-il d’expliquer à la jeune femme qui n’en démordait pas. Je vous demande de récupérer vos affaires et de sortir. C'est un lieu privé. » En face, la pieuse musulmane resta droite dans ses bottes, sûre de son bon droit. « Sur mon contrat, ce n'est pas écrit que je ne dois pas mettre le voile », lui répondit-elle. Avant, enfin, d’accepter de quitter les lieux, la femme ne manqua pas de se poser en victime, à grand renfort de « Vous déformez mes propos ! » et autres « Liberté, égalité, fraternité ! » intempestifs. Elle prit aussi soin de filmer la scène à l’insu de l’employeur, puis de partager l’enregistrement sur les réseaux sociaux.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, des dizaines de tweets insultants et menaçants fleurirent sur X, émanant la plupart du temps de comptes affublés de petits drapeaux algériens, marocains ou palestiniens. Morceaux choisis : « Ce chien doit être identifié et affiché sur les réseaux sociaux », « Sale race », « J’lui aurais tellement écrasé le crâne et brûlé son magasin », « Quand la vermine française laisse libre cours à ses instincts primaires », « Je l’aurais étranglé ! », « Strasbourg, allez lui apprendre les bonnes manières… »

Parmi la meute des défenseurs de la religion de paix et d’amour, on retrouve notamment le CCIE, « heureux héritier » du CCIF dont la responsabilité dans l’assassinat islamiste de Samuel Paty avait été pointée par le gouvernement. « Mobilisons-nous pour interpeller Geox et condamner cette discrimination inacceptable ! », lança l’association.

SOS Racisme en soutien de la meute

Croulant sous les menaces, le gérant strasbourgeois annonça, dans le courant de l’après-midi, qu’il fermait boutique. Il a, depuis, porté plainte pour « diffamation, injures raciales et appels malveillants » et une cagnotte de soutien a été lancée sur Internet. BFM TV relaya l’information et sollicita l’éclairage d’un juriste de SOS Racisme. Mais loin de défendre l’homme menacé de mort et victime d’insultes racistes, l’expert prit le parti de la musulmane. « Les seules possibilités pour lesquelles on peut interdire le port du voile, c’est pour des raisons de santé ou de sécurité. Ça n’a pas l’air d’être le cas dans le magasin Geox. […] c’est possible qu’il y ait une discrimination. »

Invité, une nouvelle fois, par le journaliste à condamner plus clairement les insultes et les menaces, le juriste y consentit seulement du bout des lèvres : « C’est regrettable que ce gérant ait des menaces de mort, ; par contre, ce serait regrettable aussi pour cette personne d’avoir été discriminée… »

Sauf que le refus du port du voile peut parfaitement être fondé. Comme le rappellent l’article L1321-2-1 du Code du travail ainsi qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, une entreprise peut se doter d’un règlement intérieur inscrivant le principe de neutralité et restreignant la manifestation des convictions religieuses des salariés. Rien n’indique donc que la jeune intérimaire était en droit de causer son esclandre. Sans parler du fait que filmer une personne dans un lieu privé ou transmettre son image sans son accord est sanctionné d'un an d'emprisonnement et de 45.000 € d'amende.

Une offensive islamiste bien rodée

Au-delà des arguties juridiques, cette affaire illustre avant tout le pouvoir de nuisance de certaines minorités aussi radicales qu’organisées. Elles excellent, désormais, dans une stratégie qui tient en trois mots : provocation, victimisation, intimidation. Effet garanti. On nous a déjà fait le coup sur les terrains de foot (les fameuses « hijabeuses »), dans les piscines (l’affaire du burkini à Grenoble), à l’école (tout récemment au lycée Maurice-Ravel). Les revendications sur le lieu de travail s’inscrivent dans cette même offensive islamiste qui vise à imposer le voile et transformer la France en usant alternativement des pleurs et des menaces de mort.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

93 commentaires

  1. L’attitude de ce genre de minorité, affichant un prosélytisme décomplexé, est juste insupportable. Soutien au patron !

  2. J’approuve sans réserve l’attitude et la prise de position, du patron du magasin ! Pourquoi ? Parce que les personnes voilés n’ont pas à être admise dans les lieux publique et dans les entreprises ! Si les personnes veulent vivre voilés, qu’elles soient voilés chez elle où à la Mosqué ! Tout voile et tout objet religieux visible est interdit dans tous lieux publique suivant la loi de 2004 ! La messe est dites point finale ! Hervé de Néoules !

    • La stratégie des musulmans est de lancer le bouchon très loin pour éprouver les français. D’une part les musulmans mencent de mort le directeur et les français de souche sont scandalisés mais ne bronchent pas. La traîtrise générale des citoyens va les mener vers leur perte.

  3. Cela ne fait que commencer. Les islamistes ont compris depuis longtemps que nos dirigeants ont peur : Des médias, des associations (grassement subventionnées pour la plupart), des émeutes, de faire « monter le RN », de revivre  » les heures les plus sombres »… Bref ; il est toujours plus facile de se coucher que de se tenir droit. En attendant, comptons nos victimes… sans stigmatiser et après avoir avalé une dose de Padamalgam. En attendant, nos commerçants, profs, proviseurs, policiers, pompiers,… sont en première ligne et doivent se débrouiller sans trop pouvoir compter sur leurs hiérarchies. Courage et soutien à eux.

  4. Il était évident que c’était un « piege » des islamistes du coin comme en tendent sos racisme et toutes ces associations d’extrême gauche financées par nos impôts,aux plages privées,bars et boites de nuit.Tous les commerçants qui ne veulent pas subir ça doivent rédiger un règlement intérieur très clair sur la tenue de travail. Directeur de banque j’ai eu ce genre de tentatives il y a quelques années deux hommes qui exigeaient qu’une femme avec eux en burka,soient recue immédiatement par une conseillère « femme » et reste  » masquee »..Après discussions et  » prise de rdv rdv ulterieur..il s’est avéré que l l’un des deux hommes était avocat,et que l’autre avait des lunettes caméra …ils m’ont remercie pour l’accueil  » non raciste »…!!!!.puisque je n’avais pas refusé le rdv ,juste differe( le temps d’avoir une position de ma direction…que je n’ai jamais eue …il doit se sentir bien seul ce gérant courageux..

    • La lachete politique a démontré ses limites: la France s’est laissée submerger par un islamisme conquérant. Un retour en arrière est quasi impossible tellement la République est mal défendue.

  5. Et où est le Chef d’ETAT ? et la POLICE ? et la JUSTICE ? ces espèces préhistoriques peuvent donc en toute impunité nous menacer, terroriser, tuer, violer, cambrioler, trafiquer, profaner etc… Il n’y aurait personne à la tête du gouvernement, que l’état du pays ne serait pas pire ! Si ont ne peut compter sur les Services de Police, nous allons nous protéger nous-mêmes avant d’y passer et ça sera légitime.

  6. Plus dangereuse que les wokes et plus dangereuse aussi que l’islamisme, c’est avant tout la lâcheté congénitale ou instrumentalisée de nos « élites » politiques depuis plusieurs décennies qui nous préparent des lendemains difficiles et nous mènera un jour prochain au pire.

  7. Cette pseudo religion qu’est l’islam est un danger pour l’humanité, un danger pour la démocratie ; une atteinte a la liberté de la femme qui se vois soumise aux mâles de la famille pour toutes sorties hors du foyer , pour toutes actions au seins du foyer.
    Quand a la pompe a fric du ps qu’est sos racisme elle ne défend qu’un certain type de personnes, un européen qui va les voir pour des actes raciste envers lui venant de personnes de couleurs ce vois refoulé des locaux avec perte et fracas.
    Il est urgent de faire le ménage en France.

  8. Cette islamiste n’à rien à faire chez nous ,mais hélas islam progrésse à une vitaisse Grand V,surtout qu’elle ce vente d’avoir fait cela pour faire le Buzz,pas pour travailler pour faire chiez le gérant du magasin,il va falloir en France réagir vite car l’islam arrive à grand pas,dehors la voilé.

  9. Je suis très inquiète pour le gérant. Comment ce magasin va t’il pouvoir réouvrir sans risques désormais ? Que la France en soit au point où ce sont des minorités qui imposent leur idéologie est significatif. Nous avons besoin de réponses fortes de la part de nos politiques et de l’Etat. Réponses qui ne viennent pas ! A la place on doit subir des injonctions insupportables de la part de nouveaux venus qui n’auraient même pas le droit de vote dans leur pays d’origine ! Alors STOP ! Et interdiction au voile partout en France ! La loi doit être imposée pour le public et le privé ! Les auteurs de menaces doivent être expulsés.

  10. Bel exemple illustrant la stratégie de l’offensive islamiste carla bonne foi de l’ employeur peut facilement être abusée :
    1) en cas d’emploi direct, il est évident que la candidate vendeuse s’est présentée non voilée à l’entretien d’embauche…le piège est enfantin :
    La solution à préconiser aux employeurs est évidemment le ‘Règlement d’intérieur’ (dernier bastion du pouvoir d’un chef d’entreprise)
    2) en cas de personnel délégué par une entreprise d’intérim : une clause spécifique concernant l’obligation de ‘neutralité religieuse’ du poste à pourvoir doit être incorporée aux termes du contrat avec la société prestataire d’intérims..
    Voilà un cas de figure à proposer aux programmes de direction ‘RH’ dans les Ecoles de management ..!

  11. Voilà encore une fois le résultat d’une loi floue, ou d’une application de la loi absolument contradictoire, et cette personne le soit, en use, et en abuse, le fait qu’elle filme son altercation le prouve, on est nettement dans la provocation. Moi, si je suis propriétaire d’un magasin de mode, je ne puis accepter que mon personnel mette mal à l’aise ma clientèle par son apparence: cheveux, choix vestimentaire, langage ou comportement dans la tenue. Parce que si j’ai bien lu, mes restrictions à l’embauche devant être clairement établies sur le contrat, je m’expose à des sanctions si on décide que mes mesures sont discrimatoires!

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