31 mars 2020 : Harry et Meghan, c’est fini…
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L’amour dure trois ans, dit-on. Parfois beaucoup moins. Exemple : celui qui était censé exister entre le couple Sussex et les Britanniques. Deux saisons, tout juste. À titre de comparaison, la série Suits dans laquelle jouait Meghan Markle, en compte neuf.
Pour l’édification du lecteur confiné en ses lointaines contrées, il faut savoir que la première saison (de Suits, pas des amours de Meghan avec le Royaume-Uni) comporte douze épisodes. Quelques titres de ce chef-d’œuvre californien : « Le moteur de la réussite », « Préserver sa vie privée », « Un monde sans pitié », « Cas de conscience », « L’épreuve de force », « Les règles du jeu »… Avec tout ça, on doit pouvoir résumer le feuilleton qui joue en boucle depuis des mois dans les magazines people. Et le coronavirus aura précipité son dénouement.
Alors que le royaume, comme une grande partie du monde, fait face à la pandémie, The Sun révélait, le 26 mars, que les Sussex avaient « pris un vol privé vers la région de Los Angeles avant la fermeture des frontières entre le Canada et les États-Unis » et qu’ils s’installaient définitivement en Californie « après avoir fui le confinement coronavirus au Canada ». Le Canada, passait encore : c’est le Commonwealth et Élisabeth est reine du Canada. Mais la Californie ! Sea, Sussex and Sun ! Et surtout fuir ! Car le mot est lâché. Et il fait très mal alors qu’on sait que le prince Harry fut un soldat courageux en Afghanistan, que la famille royale a toujours été au côté du peuple britannique dans les moments difficiles, que le roi George VI et son épouse - la délicieuse et regrettée Queen Mum -, arrière-grands-parents de Harry, refusèrent de quitter Londres durant le Blitz, de septembre 1940 à mai 1941.
La dégringolade est sévère pour le prince Harry. Relégué par The Sun, qui n’y va pas avec le body de la little spoon, en Fresh Prince of Bel-Air, en référence à cette autre série américaine des années 90 qui se déroulait dans le quartier de Bel-Air à Los Angeles. Le descendant de Guillaume le Conquérant confiné dans une sitcom californienne : effectivement, ce monde est sans pitié, tout du moins la presse. Du Capitole à la roche Tarpéienne, ou plutôt du Royal Albert Hall à Beverly Hills, il n’y a pas loin, surtout à coups de jet privé. Le 7 mars dernier, Harry et Meghan n’étaient-ils pas « submergés par une standing ovation », comme le titrait Gala, jamais à court de superlatifs, à l’occasion du Mountbatten Festival of Music, l’un de leurs derniers engagements officiels ? Cherry on the cake, le tabloïd anglais révèle même que Meghan se comporterait en véritable hypocondriaque, imposant le port des gants et du masque à son personnel de maison, ainsi qu’à son petit époux. Les patins avant d’entrer, aussi ?
Alerte à Malibu : il parait que Mr. & Mrs. Harry Mountbatten-Windsor – c’est désormais comme cela qu’il faut les appeler - cherchent à acheter dans le coin. En attendant, Trump a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de payer la facture de sécurité qui ne doit pas se limiter à l’installation d’un digicode et d’une caméra de surveillance à l'entrée de la bicoque. Rancunier, le Donald ? S’est-il souvenu des propos tenus, en 2016, par celle qui ne fréquentait pas encore Buckingham Palace : « Vous ne votez pas seulement pour une femme si vous votez pour Hillary parce qu’elle est une femme, mais surtout parce que vous ne voulez vraiment pas du genre de monde dépeint par Trump ? » Allez savoir. Grand seigneur, le couple a fait savoir en retour qu’il n’avait pas l’intention de demander de l’aide de Washington.
Enfin, tout ça pour dire que ce 31 mars 2020 est une bien triste journée pour ce bas monde confiné. C’est fini pour Harry et Meghan. « Pour », pas « entre », rassurez-vous. À compter de ce jour, Harry et Meghan ne sont plus représentants de la famille royale et perdent leurs titres royaux. On espère, enfin, pouvoir passer à autre chose.
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