750 millions d’euros : ONG pro-migrants subventionnées pour gérer l’immigration
L'État français fait le choix de confier l’accueil, l’hébergement et le suivi des migrants à des ONG pro-migrants.
Paradoxe français : pour contrôler l’immigration massive et irrégulière qui arrive à ses portes, l’État français a, depuis plusieurs décennies, fait le choix de confier l’accueil, l’hébergement et le suivi des migrants à des ONG pro-migrants. Résultat : à l’heure de la clôture des comptes, la note se révèle à chaque fois très salée. Dans une réponse à la sénatrice centriste de l’Orne, Nathalie Goulet, le ministre de l’Intérieur confirme ainsi avoir versé, en 2021, 750 millions d’euros à près de 1.350 associations de soutien aux migrants, au titre de la mission « Immigration, asile et intégration ». Un montant élevé auquel il convient d’ajouter les subventions versées par de nombreuses collectivités locales – régions, départements et communes – qui savent se montrer généreuses, notamment en matière d’immigration. Ainsi que les aides européennes, notamment les crédits du « Fonds européen Asile, Migration, Intégration (FAMI) qui représentent, sur la programmation 2014-2020, 46,5 millions de subventions effectives à destination du secteur associatif », rappelle la Place Beauvau.
L’État délègue ses missions régaliennes
Si ces montants semblent pharaoniques, c’est que l’État, en matière de gestion et contrôle des migrants, délègue de nombreuses missions régaliennes au secteur associatif. Côté asile, des associations, spécialisées dans l’hébergement des plus précaires, se sont ainsi vu attribuer la gestion du volet « accueil et logement » des migrants. Parmi ces associations, on trouve notamment Viltaïs, qui ouvre des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) aux quatre coins de la France. Une mission qui lui permet de bénéficier de plus de 8 millions d’euros de subventions versés directement par l’État, sans compter les aides des collectivités locales. Equalis, épinglée à plusieurs reprises pour le train de vie dispendieux de ses dirigeants, gère également plusieurs structures d’hébergement de migrants.
À ce sujet — Enquête : Avec Viltaïs, l’État dépense des millions pour répartir les migrants à la campagne
Une fois ces migrants logés et nourris, d’autres associations entrent en scène pour aider l’État à examiner leurs dossiers. À Paris par exemple, France terre d’asile – l’une des associations les plus subventionnées en matière d’immigration - a récupéré, en juin dernier, l’accueil des mineurs non accompagnés. Sa mission : mettre à l’abri et procéder à l’évaluation de la minorité des migrants accueillis. Et quand elles ne sont pas directement mandatées par l’État pour assurer certaines de ces missions, de nombreuses ONG pro-migrants réussissent tout de même à récupérer de nombreuses subventions.
Des ONG contre l’État
L’ennui est que ces associations ne poursuivent pas le même but que l’État. Alors que l’exécutif entend lutter contre l’immigration irrégulière et, dans certains cas, freiner le nombre d’arrivées sur le territoire national, ces ONG militent pour un « accueil inconditionnel » des migrants. En effet, nombre d’entre elles n’ont aucun intérêt à ce que l’immigration de masse cesse. Au contraire, ces arrivées massives et leur gestion représentent une manne financière non négligeable. Ainsi, les subventions publiques représentent 34 % du budget de la Cimade, 10% du budget du Groupe d’information et de soutien aux immigrés (GISTI) et jusqu’à près de 100 % du budget de France terre d’asile (qui préfère parler de « dotations » plutôt que de subventions). Dès lors, ces associations œuvrent donc – par intérêt idéologique et financier – pour soutenir l’immigration. La Cimade, par exemple, aide les migrants à écrire leur récit avant de passer devant l’Office français de l’immigration et l’intégration (OFII), quitte à mentir pour obtenir plus facilement un titre de séjour. Sur son site Internet, l’association propose également une assistance juridique pour contourner une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Le paradoxe va même plus loin. Il arrive que certaines de ces ONG attaquent l’État, qui pourtant les finance, en Justice. C’est notamment le cas de la Cimade et de la Ligue des droits de l’homme, qui ont saisi, en 2019, la justice administrative pour « dénoncer la complicité de la France dans les violations des droits humains (sic) en Libye ». Un an plus tôt, une trentaine d’associations pro-migrants mettaient en cause, devant le Conseil d’État, une circulaire visant à permettre les contrôles d’identité des étrangers dans leur centre d’hébergement. Alors qu’un nouveau projet de loi sur l’immigration se profile, l’exécutif aura-t-il le courage et la ténacité pour reprendre la main sur la gestion de l’immigration ?
Clémence de Longraye
Journaliste à BV
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
La diaspora algérienne est devenue un outil d’ingérence
Lire la vidéo
51 commentaires
Le gouvernement ne recule devant rien lorsqu’il s’agit des migrants et a un double langage sur ses intentions futures comment pourrions nous avoir une souveraineté pour s’affranchir d’un tel flot le pays est devenu exangue Renaissance NUPES sont politiquement majoritaire sur ce sujet nous avons encore a subir plusieurs années ces difficultés. Le patronat profite de cette situation.Qui pourrait à l’avenir endiguer cette situation si ce n’est des personnes politiques courageuses. La libanisation de notre pays est en Marche
pourquoi ne pas confier cette mission à une société privée, comme pour ces véhicules privés équipés de radars pour nous pourrir la vie (aux frais du contribuable généralement automobiliste) ? Au moins cette société ne travaillerait pas contre les intérêts de son bailleur de fonds…
La gabgie était prévisible !
C’est comme si on confiait le ministère du travail à la CGT.
À force de jouer les « pères Noël » sans compter avec l’argent des français, le retour arrière va être très dur.
Alors Macron fait des essais à Mayotte, car il a compris que si il ne virait pas radicalement de bord il allait être dégagé rapidement, mais quand on a recruté toute la fonction publique depuis 40 ans sur des principes idéologiques basés sur le principe de Peter, il y a tant d’inertie dans la trajectoire qu’on ne peut plus éviter le naufrage.
C’est comme si on confiait le ministère du travail à la CGT. » C’est déjà fait, depuis longtemps.
La gabegie institutionnalisée, le vertige du puits sans fond !
Totalement !
Même problème, même cas, et décisions opposées ! A Mayotte Darmanin les expulse , en France on les fait venir…on paie même pour ça !!!! Ce gouvernement marche sur la tête . Les vider en vitesse , c’est pour quand ??
L’état français a peur de déplaire à Soros, qui veut que l’Europe soit submergé par les barbares. La preuve, ils appellent le journaliste de Valeurs actuelles qui ose parler des malversations de la mafia Soros. Si on veut s’en sortir, il faut mettre ce personnage comme personna non grata en France, dénoncer la CEDH infiltrée par ses sbires et arrêter TOUTE subvention à toutes ces associations qui, sous couvert d’humanisme, s’en mettent plein les poches : La preuve : il touche 40€/jour/migrant pour leur hébergement et leur nourriture alors qu’ils les envoient aux Restos du coeur (qui n’ont pas les moyens de leur refuser)
750 millions mis à la poubelle comme les 150 millions que la France veux donner au Comores.
Quelle honte, la France est tombée dans un piège qui hypothèque l’avenir du pays. Bientôt il sera trop tard, nous serons envahis dans la totalité du territoire et nous raserons les murs avant de partir ou de se soumettre à ces gens là en adoptant leurs mœurs et leur religion.
Consternant
Et les médecins sont augmentés de 1,50 € !…
Faudra mieux voter la prochaine fois…bon après, les français ont rappelé macron par deux fois.
Cqfd…
Deux réflexions, l’état qui regorge de fonctionnaires ne peut pas gérer cette invasion. Ensuite, dans ce cas l’argent coule à flots, on ne compte pas mais on arrive pas à trouver trois sous pour financer les retraites.
Une solution ? quitter le pays, car certains ont élu des sourds au Gvt… mais pas des muets,car très arrogants… exemple Jupiter.
750 millions d’euros pour gérer l’immigration ou pour enrichir les responsables des ONG spécialisées dans la traite d’esclaves ?
Incroyable. Mais hélas vrai.
C’est un peu comme si on mettait un renard dans un poulailler pour protéger les poules et autres volailles et pour éviter qu’une bête sauvage vienne les tuer!
750 millions d’ euros , voilà une partie parmi tant d’ autres qui pourraient bénéficier aux caisses de retraites au lieu d’ allonger la durée des cotisations à plus de 62 ans . Mais les manifestants ne proposent jamais ce genre d’ échange , pourquoi ?