8 juillet 1621, naissance d’un génie littéraire : Jean de La Fontaine
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Homme de lettres, extraordinaire fabuliste, membre estimé des cours nobiliaires au temps de Louis XIV, Jean de La Fontaine incarne peut-être ce qu’il y a de plus précieux dans notre belle France. Maître des mots, de la langue et des histoires, il réussit, à travers ses nombreuses fables et autres créations littéraires, à exprimer le beau mais aussi la morale. Son œuvre est telle qu’elle se transmet à chaque génération de petits Français jusqu’à nous-mêmes qui, à travers nos bouches enfantines, avons récité avec joie et respect les fables de Monsieur de La Fontaine.
La genèse d’un auteur qui s’ignore
Jean de La Fontaine n’est pas arrivé dans ce monde avec une plume d’écrivain directement dans la main. En effet, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, en Champagne, il grandit dans une famille de bourgeoisie ayant exercé le métier de marchand-drapier. Son père, Charles de La Fontaine, avait réussi à acquérir une charge de maître des Eaux et Forêts et fut capitaine des chasses du duché de Château-Thierry. Grâce à son rang social et à l’argent des siens, Jean fait de bonnes études durant lesquelles il apprend notamment le grec et le latin. Ces connaissances lui permettront ainsi de lire et d’apprécier les œuvres des auteurs de l’Antiquité dont le travail sera une grande source d’inspiration pour ses créations futures. Cependant, il ne peut pas se permettre de vivre de ses lectures et de ses rêves. Jean se tourne donc vers des études de droit, qu’il effectue à Paris jusqu’en 1649. Deux ans plus tard et diplômé, il reprend la charge paternelle de maître des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry et s’installe avec sa jeune épouse qui lui donne un fils en 1652. Mais où sont les histoires ? Où sont les fables ? Où est notre Jean de La Fontaine, célèbre pour ses œuvres, dans tout cela ? En effet, le destin de notre fabuliste semble bien compromis, mais patience, notre auteur va bientôt pouvoir révéler tout son génie littéraire.
Au service des grands et des puissants
En parallèle de sa charge qui l’ennuie, Jean de La Fontaine se consacre à la littérature, s’inspire des auteurs antiques, réfléchit et se met à écrire. En 1654 est publiée sa première œuvre, une adaptation d’une pièce de théâtre de l’Antiquité, L’Eunuque. Repéré, il entre en 1658 au service du surintendant des Finances du roi, Nicolas Fouquet, comme poète. Cependant, cette relation n’est que de courte durée et prend fin lorsque, en 1661, Louis XIV fait arrêter le maître de Vaux-le-Vicomte. Cette déconvenue, faisant disparaître son protecteur, n’empêche pas Jean de La Fontaine de trouver d’autres moyens pour se rapprocher de la cour et des puissant, lorsqu’en 1664, Marguerite de Lorraine, tante du Roi-Soleil, l’embauche à son tour. Pendant son service, notre auteur est alors d’une formidable productivité. Il écrit sans cesse des fables, des contes, des poèmes mais aussi des romans et des opéras. La Fontaine rencontre, dans les cours et les soirées qu’il fréquente, de nombreuses personnalités de son temps comme Molière, Racine, Boileau ou encore Lully.
Consécration et disparition
Les œuvres de notre fabuliste lui apportent une véritable reconnaissance de la part de ses pairs, malgré quelques interdictions de publications ordonnées par un Louis XIV offusqué qui supporte mal la critique parfois présente dans les créations de La Fontaine. Néanmoins, ce dernier est élu en 1684 à l’Académie française en hommage à son travail qui est cependant stoppé en cette fin d’année 1692 lorsque, tombant gravement malade, Jean de La Fontaine fait venir un prêtre pour que lui soit administrés les derniers sacrements. Cependant, la vie ne quitte pas tout de suite son corps, lui laissant ainsi le temps de régler ses affaires avec les hommes mais surtout avec Dieu. Ce dernier finit néanmoins par le rappeler à lui le 13 avril 1695. Enterrés au cimetière des Saints-Innocents à Paris, les restes de Jean de La Fontaine seront ensuite déplacés en 1817 à ce panthéon officieux qu’est le cimetière du Père-Lachaise. Sur sa tombe, encore visible aujourd’hui, sont disposés de chaque côté un bas-relief illustrant les fables Le Loup et la Cigogne et Le Loup et l’Agneau. Ces dernières ne sont que les humbles exemples du génie créatif de cet homme dont les œuvres littéraires se comptent, aujourd’hui, à environ 275 et sont toujours étudiées par la jeunesse de France.
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5 commentaires
J’avais 14 ans quand j’ai découvert dans la bibliothèque de mon grand-père un petit livre très ancien, datant sans doute du XVIII° siècle ! D’abord le petit format, on dirait aujourd’hui..poche, qui pouvait se glisser discrètement dans l’arrière d’une redingote. Et le titre …. » Contes de La Fontaine « . Il m’a suffit de le feuilleter pour réaliser que ceci n’avait rien à voir avec les Fables du même auteur que j’avais apprises au lycée et que les héros n’étaient pas des animaux intelligents, mais plutot des membres de la ( Sainte ? ) Eglise. J’ai hérité de ce petit livre !!!
Les érudits de haut niveau ,ne sont que des aras surdoués qui répètent sans vécu ni savoir perso.
Les auteurs de plagiats , des photocopieurs .
Même le bossu se marre je pense là haut ,des copies déformées de son élève ???que d’autres ici bas ennos temps idéalisent.!
Apologue délicieux mais moraliste immoral, il préfigure Rousseau .
Qui ne connait pas Jean De La Fontaine ? Quelle plume , des oeuvres toujours d’actualité . L’enseignement de ces oeuvres doit être obligatoire dans toutes les écoles .
« Toujours étudiées », mais plus assez, malheureusement.