Équilibre du temps de parole ? Français, ne riez pas : l’heure est grave !
Françaises, Français,
Amies, Amis,
Chères Compatriotes, chers Compatriots,
Voues et vous aussi, oui, toutes-zé-tous, hommes-zé-femmes, personnes et persons de bonne volonté, et plus généralement toutes-zé-tous celles-zé-ceux qui lisez ces lignes,
Surtout, ne croyez pas ce que vous voyez, ce que vous entendez, ne vous fiez pas à vos oreilles ni à vos yeux, et surtout pas aux apparences. Méfiez-vous même des évidences, jusqu'aux plus criantes, les plus accablantes. Non, tous nos gens de média - "jouranalystes" à la petite semaine, présentateurs, animateurs et autres vaillants petits soldats du dogme officiel - ne rechignent pas à se remettre en cause. Oui, ces messieurs et ces dames ont des doutes, figurez-vous, concernant leur manière d'exercer leur métier. Oui, ils ont des interrogations, des scrupules, des angoisses existentielles ! Ils ont même une conscience. Parfaitement : une conscience ! Qu’allez-vous imaginer ? Quand je vous dis qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Une question les taraude en particulier : « Sommes-nous assez de gauche, assez à gauche ? Oui, bien sûr, nous le sommes, mais suffisamment partisans, ricanants dans l’entre-soi ? Sommes-nous suffisamment sectaires, arrogants dans notre manière de travailler, de présenter les choses et les gens ? Ne pourrions-nous l’être davantage ? Davantage virulents, intolérants, méprisants envers ceux qui pensent différemment de nous et donc se trompent, davantage combatifs, inventifs, en matière de propagande… oh pardon : de « décryptage » ? Si nous le sommes assez, si nous ne pouvons l’être davantage, pourquoi tant de Français récalcitrent-ils encore ? Pourquoi tant de ces abrutis se refusent-ils encore à voter comme il faut, comme on leur dit ? Comment ces butors peuvent-ils encore avoir le front de résister à notre prêt-à-penser, l’idée d’aller folâtrer à l’écart des chemins par nous balisés, la force insensée de détourner le gosier, les yeux, les oreilles, le nez, du gavage idéologique que nous leur imposons jour après jour, sans désemparer, depuis des années et des années ? »
Gavage en faveur de l'Union européenne, c'est-à-dire de l'anéantissement programmé des anciennes puissances qui la composent ; gavage en faveur du mondialisme, c’est-à-dire de l'américanisation du monde avec promotion forcenée de la langue du maître en remplacement du français ; gavage en faveur de la tolérance migratoire, c’est-à-dire de la substitution ethnique par dénatalité encouragée d’une race qui n’existe pas au profit d’autres races qui n’existent pas venues d’outre-Méditerranée ; gavage en faveur du socialisme, c'est-à-dire du nivellement par le bas.
La question qui taraude votre serviteur, amis lecteurs, est la suivante, elle est tout aussi sérieuse, tout aussi préoccupante : comment diable ce diable de CSA va-t-il bien pouvoir s’y prendre pour équilibrer en moins de quinze jours tant d’années de propagande débridée ? Quelle folie vont bien pouvoir imaginer nos "sages" — ah ! ne riez pas, je vous prie : l’heure est grave ! — pour rattraper le retard accumulé depuis des décennies, de dénigrement effréné d’un côté, de parti pris de l’autre, plus ou moins honnêtement revendiqué, plus ou moins clairement manifesté, que ce soit par des Cohen, des Lapix, des Toussaint, des Aphatie, des Ruquier ?
Je ne cite que ceux qui me viennent instantanément à l’esprit, car ils sont des milliers.
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