Les deux puritanismes

À la civilisation qui fit du visage et du sourire les marques de la civilité, des musulmanes imposent, en prétextant de la tolérance, la négation la plus parfaite : leur voile ne dit rien d’autre que leur refus d’être vues par les habitants du pays où elles vivent ; simultanément, à la civilisation qui inventa la galanterie, des néo-féministes vouent, en arguant du juste combat contre les violences faites aux femmes, la haine la plus profonde : leur pudibonderie ne dit rien d’autre que leur volonté de soumettre les hommes avec qui elles vivent.

Or, ces deux obsessions puritaines, qui manifestent une double soumission - à la loi coranique d’un côté, au protestantisme américain de l’autre -, on s’attendrait à ce qu’elles fussent violemment opposées : l’une demande la séparation entre hommes et femmes, l’autre l’égalité entre les mêmes. Pas du tout ! Ces dames, si fondamentalement opposées qu’elles soient, font fi de leurs divergences, de leurs incompatibilités, puisqu’elles ont un intérêt commun : détruire la domination du mâle blanc et prendre le pouvoir ; aussi s’entendent-elles comme des larronnesses, et elles s’entendent sur le dos des Occidentaux : elles marchent de concert, jusqu’aux hommes blancs, qu’elles écrasent de culpabilité :
« Racistes ! » crient les premières.
« Violeurs ! » crient les secondes.
Mais jamais elles ne s’attaquent l’une l’autre.

Ainsi, quand Caroline De Haas, d’Osez le féminisme !, apprit que des femmes, à La Chapelle-Pajol, étaient victimes de « harcèlement de rue », elle ne s’attaqua pas à des harceleurs dont l’origine était assez peu souchienne ; elle préféra suggérer cette solution : "On pourrait élargir les trottoirs pour qu’il y ait plus de place et qu’il n’y ait pas de cohue dans ces endroits-là."

Eh oui, c’était moins une question d’agression que d’urbanisme, elle ne défendait pas les femmes mais ses intérêts, qu’elle partage avec les musulmans radicaux : prendre le pouvoir sur les mâles occidentaux.

Or, ce que manifestement les néo-puritaines inspirées par l’Amérique ne voient pas, ne veulent pas voir, c’est qu’il n’y a qu’un pouvoir – et que les autres n’ont jamais été disposées à le partager : elles seront les prochaines sur la liste. Peut-être, alors, chercheront-elles des yeux quelqu’un pour les défendre – par exemple un de ces affreux mâles dominateurs dont elles auront précipité la fin. Mais il n’y aura plus personne.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois