Stanislas Rigault : « Notre projet : mettre les initiatives des étudiants de droite en avant »
Le vent serait-il en train de tourner, au sein des universités françaises, grâce aux initiatives d'étudiants de droite ?
Stanislas Rigault, ce cofondateur de L'Étudiant libre, une nouvelle revue destinée aux étudiants, en est convaincu. Interview au micro de Boulevard Voltaire.
https://www.youtube.com/watch?v=yuwJLO8pomE
Vous êtes étudiant et avez créé la revue L’Étudiant libre. Que signifie, pour vous, être de droite ?
Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Il est important de protéger notre patrimoine et notre histoire en la regardant dans les yeux et en être fier.
Trouvez-vous que le milieu universitaire est, aujourd’hui, phagocyté par des idées de gauche ?
Depuis Mai 68, un grand renversement a eu lieu. La plupart des idées sont venues de la gauche. La droite n’a fait que subir. Les idées étaient à l’initiative de la gauche et la droite s’est trop longtemps contentée de manifester tous les trois ans pour se plaindre d’une réforme ou d’une autre, d’une loi ou d’une autre.
Les choses sont, depuis quelque temps, en train de se transformer. Les initiatives viennent de nouveau de la droite. Un grand nombre de syndicats de droite sont efficaces et sont sur le terrain. Je pense, notamment, à La Cocarde étudiante et à l’UNI. Ils sont extrêmement actifs sur le terrain et sur le plan des idées. Avec L’Étudiant libre, nous essayons de mettre en avant les initiatives que la droite porte tout en allant sur le débat d’idées.
Si vous parlez des idées et des thèses indigénistes de la gauche ou de leur délire des genres, c’est bien la preuve qu’aujourd’hui, les idées manquent et qu’ils sont obligés d’être dans l’abstrait.
La crise des gilets jaunes a révélé, à mon sens, que les gens avaient besoin de concret et de solide.
La droite porte des valeurs plus solides et plus concrètes. Nous voulons, à travers notre journal, mettre ces projets et ces associations concrètes en avant.
À l’inverse, la gauche s’est longtemps plainte du fascisme. Cela peut se défendre sur le plan des idées, mais aujourd’hui, force est de constater que les seuls qui font preuve de violence proviennent de la gauche et de l’extrême gauche.
Quand Alain Finkielkraut veut aller faire une conférence à Sciences Po, la gauche crée un blocage. C’est aussi la gauche qui va vilipender Pascal Praud lorsqu’il ne déroule pas un tapis rouge à Claire Nouvian. En traitant la droite de fascisme et en voulant la faire taire, la gauche emploie des méthodes fascistes.
Combattre les idées, oui. En revanche, utiliser la violence et l’insulte pour gagner, non !
Pouvez-vous aller plus loin dans ce que propose la droite ? En tant qu’étudiant de droite, quel est le projet de société pour lequel vous vous battez ?
En règle générale, les gens et les consciences se réveillent. Le socle est le même pour tout le monde. On veut de nouveau de l’identité nationale, conserver nos racines, notamment nos racines chrétiennes qui ont été trop souvent bafouées. À travers L'Étudiant libre, nous voulons aussi mettre les projets en avant. Ces projets peuvent aller du vilain petit canard, marque du terroir français, à SOS Chrétiens d’Orient, qui va aider les plus démunis au Proche-Orient.
Nous voulons construire et proposer. L’Étudiant libre est là pour mettre en avant toutes ces idées et ces projets. Il faut, bien sûr, avoir un débat, parce que tout n’est pas parfait.
Nous voulons que les gens puissent se faire leur propre avis et voir que la droite pense, agit et ne se laisse pas faire. La droite est une solution d’avenir et pas juste une réaction à ce système dont les Français ne veulent plus.
L’un des axes principaux que l’on essaie de mettre en avant est le patriotisme. C’est être fier d’être Français. Il ne faut pas se renier. Il faut participer à la construction d’un bien commun patriote et être fier d’être Français. Il faut l’affirmer et ne pas laisser la France tomber et devenir une énorme start-up internationale qui ne serait plus qu’un marché. La France est bien plus que cela. La France, c’est des siècles d’Histoire et des racines fortes. Il ne faut pas que la France devienne juste un vaste marché.
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