Meurtre de Johanna Blanes à Mont-de-Marsan : le principal suspect est un réfugié syrien, déjà condamné
De façon très professionnelle et très factuelle, le procureur de la République de Mont-de-Marsan a tenu, vendredi soir, une conférence de presse sur l'avancée de l'enquête concernant le meurtre et le viol de Johanna Blanes, retrouvée morte le week-end dernier dans le département des Landes.
Alors que les gardes à vue de quatre suspects étaient en cours, il a justifié son intervention en raison des risques de troubles à l'ordre public, à la veille des fêtes de la Madeleine, et de la fuite de certaines informations dans la presse.
Entouré des responsables de la police chargés de l'enquête auxquels il a rendu hommage, il a apporté les précisions suivantes :
- La victime, une jeune femme de 24 ans, mère d'un enfant de 19 mois, est décédée par asphyxie majeure, avec d’importants écrasements cervico-thoraciques, selon les résultats de l'autopsie.
- C'est grâce au téléphone portable de la victime que les enquêteurs ont pu remonter au principal suspect, un homme de 32 ans, réfugié politique originaire de Syrie, installé à Saint-Pierre-du-Mont, qui détenait la carte SIM au moment de son arrestation jeudi.
- Par ailleurs, les traces ADN retrouvées par les médecins légistes sur Johanna Blanes ont également été relevées dans le tunnel piétonnier où le corps a été retrouvé et sont celles de ce même trentenaire, qui avait été enregistré en 2018 dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques suite à des faits de violences sur sa compagne. Une peine de huit mois de prison avec sursis avait été prononcée à son encontre.
- Trois autres hommes ont, aussi, été interpellés au domicile du suspect et le procureur n'a pas exclu la possibilité d’un viol et d’un meurtre commis par plusieurs personnes. Le procureur n'a pas voulu indiquer leur nationalité mais, selon France Bleu Gascogne, ils seraient de nationalités étrangères et se trouveraient sur le territoire français en situation irrégulière !
- Le procureur a, enfin, indiqué que le principal suspect niait toujours les faits et a rappelé qu'une peine de prison à perpétuité est encourue pour ce type de faits, qu'il a qualifiés de « particulièrement sordides ». [NDLR : On a appris samedi après-midi qu'il avait été mis en examen pour meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un viol et placé en détention provisoire et que les trois autres individus de nationalités algérienne, marocaine et tunisienne, ne seraient pas impliqués dans le meurtre mais, étant bien en situation irrégulière, avaient été placés dans un centre de rétention.]
Cette affaire, qui a choqué toute la ville de Mont-de-Marsan et le Sud-Ouest, bien que l'enquête soit toujours en cours et que le suspect bénéficie de la présomption d'innocence, pose de façon tragique, une nouvelle fois, des questions que ne pourront plus éluder nos gouvernants :
- le contrôle des flux migratoires, le laxisme face à l'immigration irrégulière et le statut de réfugié politique, notamment quand ces réfugiés se rendent coupables de crimes et délits ;
- le laxisme de la Justice et son apparent deux poids deux mesures : impunité pour des étrangers en situation irrégulière, condamnation avec sursis pour un réfugié syrien violent avec sa compagne quand le procureur requiert la prison ferme contre des Identitaires qui déploient une banderole, alors qu'il n'y a eu aucune violence aux personnes ;
- les violences faites aux femmes, puisque ce suspect avait été condamné, pour des violences sur sa compagne, à huit mois de prison avec sursis en janvier dernier mais, comme il avait fait appel, son casier judiciaire était... vierge.
Il est grand temps de passer à autre chose qu'un Grenelle et de belles paroles d'Emmanuel Macron et de Marlène Schiappa sur les violences faites aux femmes et d'en finir avec l'aveuglement et le déni sur l'ampleur des conséquences de la crise migratoire, dans ce domaine aussi.
Au début de tout ça, je me disais : « Qu'attendent-ils pour agir ? Qu'il y ait un mort ? »
Et puis il y a eu un mort, et même plusieurs morts.
Alors, je me suis dit : « Combien de morts leur faudra-t-il pour qu'ils réagissent ? »
Et puis il y a eu, depuis toutes ces années, beaucoup de morts.
Désormais, avec cette tragique litanie de ces morts révoltantes d'innocents et d'innocentes, ce n'est plus une question qui m'habite, mais une certitude : « Un jour, il y aura le mort de trop. Et ils réagiront. » Sauf que le « ils », ce ne sera plus nos gouvernants...
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