Castaner ne veut plus qu’on touche à ses vrais potes !
Ce qui est terrifiant, c’est l’effondrement de l’intelligence collective dans notre pays ! L’exemple est donné en haut : d’abord, il y a Castaner, occupant la Place Beauvau uniquement en raison de sa faiblesse et de sa totale dépendance à l’égard de celui qui l’y a mis en dehors de tout critère objectif, au point qu’on a dû le doubler d’un vrai policier. Castaner n’est pas le chien de garde de la société, comme il devrait l’être, mais uniquement celui de son maître, dont il aboie les ordres en écho avec la maladresse d’un Rantanplan !
Ainsi, donc, l’émotion peut l’emporter sur la loi si, bien sûr, elle est d’extrême gauche et importée des États-Unis au profit des délinquants : le ministre de l’Intérieur est clairement du côté du désordre et baigne dans son idéologie superficielle de socialiste dont la réflexion n’a jamais dépassé le niveau des slogans. L’antiracisme, c’est bien, le racisme, c’est mal. Quand les gilets jaunes manifestaient avec, en queue de cortège, les Black Blocs chargés, comme par hasard, de créer les « tensions » en fin de journée afin qu’on puisse généreusement interpeller, gazer, éborgner les premiers en oubliant les seconds, les potes de Castaner, c’étaient les flics !
Castaner ne veut plus qu’on touche à ses vrais potes : il a remis la petite main jaune à la boutonnière. Les policiers, objets d’un « soupçon avéré » de racisme, seront sanctionnés, les techniques d’arrestation, une fois de plus, restreintes. Des vidéos inondent la Toile, qui montrent des policiers en train de fuir devant des loubards et, au contraire, des « malfaisants », comme disait Audiard, réduire la tête de ceux qui les regardent de travers. Dignité, respect, mais pas pour le « petit Blanc », seulement pour celui qui cogne le plus vite et le plus fort, mais qui est une victime puisqu’il est arrière-petit-fils de colonisé ! Racisme inversé et slogan américain sont devenus le langage courant, quasi obligatoire du politiquement correct dans un pays doublement colonisé : par ses anciennes colonies, comme disait Poutine, et par un bain de culture américain, que nous devrions laisser se dissoudre au milieu de l’Atlantique !
Mais l’émotion revient dans la bouche de l’inénarrable Belloubet et de la gaffeuse de génie Sibeth Ndiaye : les flics qui râlent et lâchent les menottes parce qu’ils sont lâchés par « leur » ministre sont dans l’émotion, ça ne va pas durer, ils vont rentrer dans le rang. D’ailleurs, on a été bien gentil avec eux pour les gilets jaunes. Sans le dire ouvertement, mais en le disant quand même, la balance de la justice est devenue celle de l’émotion. La loi a été dégagée. Il y a l’émotion des quartiers sensibles et des défilés d’extrême gauche qui pèse lourd, et il y a l’émotion des policiers, une légère vapeur qui leur passera ! Et, pendant qu’on y est, l’émotion qui a envahi l’Amérique en pleine période électorale, avec un mélange pathologique d’Histoire mal digérée et de christianisme masochiste, doit aussi se répandre chez nous. Les Traoré sont des Maliens d’origine. Ils sont venus en France pour y vivre mieux et non parce que leurs ancêtres y ont été importés comme esclaves. Un certain nombre de soldats français sont morts, dans le pays qu’ils ont quitté, pour y rétablir la paix et vaincre le fanatisme islamiste. Et il faudrait s’excuser ! Les Français n’y ont jamais pratiqué l’esclavage. On ne peut, sans doute, pas en dire autant des musulmans qui les ont convertis. Puisque le Blanc est le mal, il doit s’agenouiller devant le Noir, doit vomir son Histoire en se frappant la poitrine et doit abattre les statues de ses grands hommes.
Une « régression suicidaire » est en marche ! Elle fait partie du logiciel macronien, comme l’ont souligné les sorties stupides, mais présidentielles, sur la colonisation, la fête de la Musique décadente à l’Élysée en 2018 et les gestes déplacés de Saint-Martin.
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