Un enseignant martyr laïc de l’islamisme : détonateur de la guerre civile ou dernier avertissement ?

République

Choqués mais pas surpris par l'ignominie de Conflans, car un professeur vient de mourir pour la France, non pas glorieusement, mais en victime expiatoire des valeurs de notre nation. Un « martyr laïc », face à l'islamisme le plus abject, ne peut mourir pour rien. Son assassinat nécessite une réponse du pays dont il contribuait à défendre les valeurs. Loin d'un fait divers, c'est un acte de guerre contre la France et la peur doit changer de camp.

Où sont les musulmans qui acceptent la laïcité et la primauté des lois de la République sur leur religion ? Bloquent-ils les mosquées salafistes ? Affichent-ils les caricatures ou sont-ils soumis aux dealers et aux intégristes ? C'est donc aux religieux d'agir contre les intégristes de leur religion.

La laïcité elle-même est menacée par le laïcisme sélectif, qui favorise les communautarismes musulmans pour affaiblir les religions qui ont construit notre société jusqu'à ce que notre pays s'en émancipe. La loi de 1905 doit être appliquée aux musulmans comme elle s'applique aux autres religions.

Incapable de protéger ses serviteurs ni sa population, l'État perd sa légitimité et nous soumet à la loi du plus brutal. Si la République est laïque, pourquoi nous fait-elle tendre l'autre joue quand elle est giflée ? Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Mais que Jupiter et tous ceux qui aspirent au pouvoir se rappellent le devoir de nous protéger de l'ennemi. Et nous débattrions du sexe des anges ?

Comment oser dire que nous sommes racistes face à des barbares qui attaquent même nos commissariats ?

La phobie est une peur irraisonnée. Le laxisme est cause d'islamophobie et de la guerre civile qui démarre. Les premières victimes en seront les musulmans qui acceptent le principe de laïcité. Leur peur doit changer de camp.

Plus de marches blanches ou de silence mais, avec détermination et solidarité, levons-nous dans une épreuve qui nous montre et notre déclin et la richesse de nos valeurs. Si les armes de la France (celles des forces de l'ordre et des armées) ne peuvent nous défendre, en viendrons-nous à le faire nous-même au nom de la légitime défense ? Nous serons alors arrivés à la guerre civile, si l'État ne s'attaque pas à la menace avec des mesures extrêmement fortes : ne plus abattre le bourreau après qu'il a exécuté sa victime mais supprimer l'école des bourreaux.

La fierté d'être Français n'est ni réactionnaire, ni facho, ni un repli sur soi. Mais c'est la volonté qu'un petit pays de 67 millions d'hommes sur 7 milliards sur la Terre puisse conserver son mode de vie, les valeurs qu'il a choisies. Et de les défendre ! Pour que ceux qui les épousent puissent avoir une patrie, même s'il faut se battre contre ceux qui veulent vivre autrement. Les droits de l'homme ne peuvent être appliqués qu'à ceux qui les respectent.

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Philippe Bonnet
Officier en retraite

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