La perversion a franchi une nouvelle étape : le foot comme instrument du « suicide français »
Dans la vaste entreprise d’autodestruction de notre pays par l’oligarchie politique et médiatique qui le « dirige », la perversion a franchi une étape supplémentaire. Le football est devenu un instrument du « suicide français ». Cela a commencé par un mélange de bonnes intentions et d’effets pervers. Une équipe « black blanc beur » remplaçant celle qui était « bleu blanc rouge » se voulait un message du « vivre ensemble », du mélange ethnique positif pour le pays, un sacre de l’immigration massive.
Avec un aveuglement têtu, on se cachait un certain nombre d’évidences. Un sport particulier peut passionner une foule de Français. Ceux-ci peuvent le pratiquer en amateurs, mais sa professionnalisation va induire une discrimination objective dans le recrutement des joueurs en grande partie déterminée par la rapidité de la croissance, la force musculaire et l’entraînement spontané que le milieu social aura favorisé. Aucun sport ne représente donc le peuple français. La dureté de la sélection et la rentabilité exigée ont même tendance à accroître la différence entre l’élite sportive dans une discipline et la moyenne de la population. Ensuite, la volonté de tirer parti des exploits de joueurs binationaux, ou revendiquant de manière hostile à notre pays leur différence, a produit l’effet inverse de celui qui était recherché puisque le sentiment d’appartenance à la nation française a pu être minimisé sans vergogne au profit d’une autre allégeance, puisqu’il a pu se traduire par un surcroît de revendications communautaristes. Bref, ce qui devait unir le pays contribuait à le diviser davantage. Enfin, l’importance excessive donnée à un sport de moins en moins « national » érigeait en héros pour la jeunesse des gens dont le comportement privé libéré par une richesse déraisonnable était loin d’être exemplaire et transformait les matchs joués par des équipes étrangères de pays d’où proviennent les immigrés en tremplins pour la manifestation agressive de l’identité d’origine. Bref, le creuset devenait une bombe.
Avec l’intégration de Benzéma dans l’équipe dite “de France”, et le choix du rappeur Youssoupha pour « l’hymne » de cette équipe, la FFF et le gouvernement sont allés jusqu’au bout de cette dérive. Par démagogie envers une certaine jeunesse qui n’est pas à elle seule la jeunesse française, et par une instrumentalisation non plus politique mais bassement politicienne, on a atteint le paroxysme de la stupidité provocatrice. Le tableau ? Un joueur qui ne chante pas « La Marseillaise », qui se dit algérien par le cœur et français pour le foot, et mêlé à une sombre histoire de sextape, de chantage et de menaces, un rappeur qui a pu menacer de mort « au second degré » un journaliste, Éric Zemmour (qui, lui, a été condamné déjà, dans notre étonnant pays de la liberté d’expression à deux vitesses), un rappeur qui a pu rêver de violer « cette chienne de Marine Le Pen » cumulant cette fois l’incitation au crime et un mépris de la femme dénué de complexe, mais toujours bien sûr au second degré.
Le résultat ? Un hymne grotesque alliant comme d’habitude l’absence de musique à la pauvreté des paroles et, dans la logique absurde de notre pays et de notre temps, un double choix élevant le contre-exemple en exemple, suscitant chez ceux qui sont tentés par le rejet de la France et par la violence l’idée que cela ne mène pas à la punition mais à la consécration. La balourdise du ministre des Sports a révélé l’objectif opportuniste : faire de Mme Le Pen l’ennemi n° 1, qu’il serait légitime d’injurier puisqu’elle est raciste. Qu’un ministre justifie l’injure grossière et, dans la foulée, l’appuie par la diffamation devrait la conduire devant les tribunaux dans un pays normal. Mais en France, on est passé de l’utilisation du football pour tenter d’unifier le pays à son instrumentalisation pour le diviser. Faute d’avoir pu intégrer les étrangers, on bannit de ce qu’on ose appeler la République un parti légal qui en respecte les règles. Dans ce double jeu perce l’intention voilée : l’espoir d’un duel qui serait la seule chance, de moins en moins sûre, de voir reconduit pour un nouveau mandat l’occupant actuel de l’Élysée.
Réduire la France au football, c’est participer à la déconstruction de notre pays.
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