La propagande transgenre en prime time sur TF1
« La vie de Sabine et Cédric bascule le jour où leur fils, Julien, leur avoue sa certitude d’être une fille dans un corps de garçon. Sabine et Cédric sont confrontés à un dilemme insoluble : accompagner leur enfant dans une transition vers le genre féminin ? Ou continuer d’essayer de lui faire accepter son corps tel qu’il est ? » C’est ainsi que TF1 présente le programme sur le thème des transgenres diffusé lundi soir. Il est elle raconte donc le mal-être puis la « délivrance » de Julien, coincé dans un corps de garçon et qui, grâce au soutien de sa mère, devient Emma. Et pour mieux faire passer la pilule, Le Parisien raconte que certaines scènes « sont très dures » au début de la fiction, les relations familiales sont tendues, le village est devenu « étouffant », le garçon mutile un corps qu’il ne reconnaît pas. Mais tout va s’apaiser grâce à la transition : « La deuxième moitié du téléfilm apporte douceur et réconfort », écrit le quotidien, « par moments, il plane même un parfum de comédie romantique. On a tellement envie d’y croire… »
Il est elle s’inscrit donc dans cette logique progressiste soutenue par les lobbys très actifs dans la bataille culturelle. Face au questionnement psychologique des adolescents en désarroi, la seule issue acceptable semble être la voie de la mutilation et des traitements hormonaux. Une mère qui témoigne sous le prénom de Camille, dans Le Figaro, pourtant issue "d’une famille de gauche, laïque, très ouverte aux questions LGBTQI+" - "je n’ai aucun problème avec le changement de genre", dit-elle -, s’est retrouvée confrontée à sa fille de 15 ans demandant une transition. « Très sensible aux inégalités, à la crise climatique, à la montée de l’extrême droite, Anna a un QI élevé, des facilités pour toutes les matières et, du coup, une anxiété : comment choisir ? Elle n’arrête pas de changer d’avis… Les explorations adolescentes, moi je trouve ça bien, tant que ça n’est pas dangereux ni irréversible. » Avant le vote sur les thérapies de conversion, elle avait écrit aux députés, qui ne lui ont pas répondu : « La dysphorie de genre est une souffrance qui disparaît dans la plupart des cas à l’âge adulte. » Mais pour la rapporteur du projet Laurence Vanceunebrock (LREM), « cette notion de "dysphorie de genre" de nature psychiatrique [est] utilisée par nos détracteurs pour laisser percevoir la transidentité comme pathologique ».
D’autres parents témoignent dans cette enquête du Figaro et dénoncent un effet de mode et l’emprise des réseaux sociaux ou des mangas. Tel est le cas de Corinne, maman de Louis qui, du jour au lendemain, a tenu à se faire appeler Louise : « Dans ces BD, les personnages passent d’un genre à l’autre sans problème. C’est un gamin haut potentiel, qui a été harcelé au collège. Chez nous, il est joyeux, curieux, mais il y a ces réseaux sociaux… »
Et ce bulldozer médiatique et politique en faveur de la transition des jeunes, accompagné par l'appétit d'un marché prospère. Des sites en ligne tels Trans-Missie proposent à la vente une panoplie d’accessoires rivalisant d’ingéniosité dans la négation de la réalité : des bandes de compression pour cacher la poitrine ou, à l’inverse, des corsets qui créent une « silhouette féminine parfaite », des culottes au tissu « correctif extra-fort » pour masquer « votre pénis aussi efficacement et confortablement que possible », disponibles à partir de… 5 ans ! Et pour les filles en transition, relate Le Figaro, des petites prothèses péniennes pour uriner debout et disponibles en trois couleurs, « vanille, caramel et chocolat ».
Las, nos jeunes font ce qu'ils peuvent pour forger leur personnalité avec les modèles érigés dans notre société hédoniste et déchristianisée. Si certains voient encore en la Toussaint l'occasion de choisir des exemples de transcendance à suivre, d'autres subiront une propagande médiatique irresponsable.
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