Élysée : Brigitte Macron reçoit deux médecins réputés « antivax »
Ce lundi 8 novembre, Brigitte Macron a reçu à l'Élysée six médecins pour un rendez-vous « non officiel ». Parmi eux se trouvaient deux médecins très appréciés par le mouvement antivax, rapporte Marianne.
Un rendez-vous « non officiel et privé »
Six médecins ont été reçus, ce lundi,É à l'Elysée, deux d'entre eux étant proches de la galaxie antivax. Le docteur Guillaume Barucq (que Boulevard Voltaire avait interviewé, le 15 septembre dernier) a expliqué qu'il s'agissait d'un rendez-vous « non officiel et privé », précisant, sur Twitter, qu'« il ne s’agissait absolument pas d’une rencontre politique. Nous avons répondu à cette invitation informelle en tant que médecins et citoyens avant tout. » Le docteur, bien qu'assurant avoir « participé activement à la campagne de vaccination », n'est lui-même pas vacciné et a attaqué plus d'une fois le « dogme du passe sanitaire » à travers ses tweets. Il a d'ailleurs écrit une lettre ouverte au ministre de la Santé pour dénoncer l'obligation vaccinale des soignants. « On manque de recul, à la fois sur son efficacité vis-à-vis de la transmission du virus, mais aussi sur ses potentiels effets », a-t-il également déclaré à France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Le docteur Barucq était accompagné de cinq confrères, dont le docteur Fabien Quedeville, ancien président du syndicat des Jeunes Médecins. Celui-ci a été l'initiateur, en janvier 2021, du hashtag devenu viral "#jenemeconfineraipas". Il contribue également au site Bas les masques, lancé fin novembre 2020, où défilent des figures du mouvement antivax.
Une rencontre qui a fait réagir
Le rendez-vous n'a pas tardé à faire réagir les professionnels de santé et les internautes. « Si Brigitte Macron s’est vraiment livrée à ce genre de dînette avec des médecins borderline, ça pose un gros problème », peut-on trouver sur Twitter, ou encore « C’est elle la ministre de la Santé, maintenant ? »
Pour d'autres, cette rencontre a semblé être de bon augure : « Est-ce un signe ? Un tournant ? Inviter des médecins qui s’opposent à la doctrine officielle ! » Mais pour d’autres, encore :« Se rendre à ce déjeuner est un aveu de faiblesse. »
Seulement quelques jours avant que le chef de l'État ne rende la troisième dose obligatoire pour les plus de 65 ans, cette invitation illustre une nouvelle fois le « en même temps », marque de fabrique de la gestion gouvernementale.
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