Peut-on encore espérer en cette fin d’année ?
Jauges, confinements, isolements, variants, restrictions, écouvillons, saturations, réanimations, Omicron, 3e, 4e, 5e vague… Nul besoin d’attendre la déclaration du Président pour mesurer « le coup au moral » des Français, prendre le pouls et deviner que ça pourrait mieux aller. Alors, si 2022 ne vous inspire guère plus, que les élections pourraient à nouveau désigner Emmanuel Macron, que l’Église, cette mère consolatrice des affligés, est, elle aussi, rudement secouée par les flots, comment garder, malgré les prévisions de crise économique et sociale, sanitaire et sécuritaire, des raisons d’espérer ?
« Si vous cherchez la joie, cherchez la joie la plus haute : celle du don de soi, celle du sacrifice pour la patrie, celle de l'effort vers un monde nouveau ; la joie de pouvoir donner à votre tour l'existence au pays qui vous a faits ; la joie de donner l'exemple, la joie de donner confiance […] celle d'être un homme qui devient libre en devenant soi-même au service d'une Cause plus grande que lui », déclarait le général de Lattre de Tassigny à des lycéens en 1951. Et heureusement pour notre pays, la jeunesse se lève et agit pour le bien commun. Malgré les menaces, les intimidations, malgré le politiquement correct ou une mauvaise interprétation de la laïcité, ils osent parler, restaurer, combattre, militer.
Profondément attachés à leurs racines, à leur histoire, à leur culture, parfois ou souvent la foi chevillée au corps, ce feu sacré qui les anime, ils font pleurer la France lorsqu’ils chantent les « Larmes d’ivoire » et témoignent du don de leur vie à la patrie. Ils restaurent des calvaires à la croisée des chemins. Ils nettoient les statues et empêchent qu’elles soient déboulonnées. Ils prennent la parole dans les médias, défendent la vie, installent de vrais sapins de Noël et chantent des cantiques dans les rues. Et à lire vos commentaires, ils vous ont touchés aussi, chers lecteurs : « Certains jeunes me redonnent la foi en la France » ; « Longue vie et force à notre belle jeunesse chrétienne, si inspirée, si courageuse » ; « Bravo ! Un peu de bonheur et d’espoir ! » ; « La jeune génération va nous sauver ! »
Ils s’appellent, entre autres, Paul, Thaïs, Julien, Aliette, Thomas, Juliette, Baudouin ou Aliénor et nous avons eu la chance de les interviewer. Ils sont un témoignage vivant et puissant que même lorsque tout va mal, il demeure toujours des raisons d’espérer. Cette génération fait sienne la citation de Mère Teresa à qui un journaliste demandait un jour : « Qu'est-ce qui ne va pas dans le monde ? » Et celle-ci de lui répondre : « Vous et moi. » Elle invitait chacun à la conversion, source de l’action : « Seule, je ne peux pas changer le monde, mais je peux jeter une pierre dans l'eau et créer de nombreuses ondulations. »
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