Le groupe antifa la Jeune Garde lynche un étudiant de droite à Lyon

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Ils voulaient simplement aller en cours. Mais la Jeune Garde ne l’entendait pas de cette oreille. Le groupe, qui se dit antifasciste, bloquait la faculté de Lyon III depuis ce matin du 28 mars pour manifester son opposition à la réforme des retraites, quand son action s’est vue perturbée par des étudiants de droite, désireux de pouvoir accéder à leurs salles de cours. Une assiduité qui leur coûtera très cher.

Le déroulé des événements, c’est Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde, qui en parle le mieux : « Ils n’ont même pas atteint le blocus qu’une ligne de la Jeune Garde se met en place, rejoint par des étudiants. L’affrontement commence et les fascistes reculent jusqu’à la déroute totale, abandonnant même leur "leader". » Non content de reconnaître que les étudiants de droite n’avaient absolument rien fait lorsqu’ils ont été pris à partie par la Jeune Garde, Raphaël Arnault se félicite donc que ses poulains aient pu s’en prendre au « leader » de ses opposants. Il sait pourtant ce qu’ils en ont fait, puisque la vidéo de son lynchage par les membres de la Jeune Garde a fait le tour des réseaux sociaux. Lors d’une bagarre d’une extrême violence, l’étudiant s’est retrouvé seul face à dix personnes, qui l’ont tabassé de toutes leurs forces en lui portant notamment des coups de pied et de poing au visage, vociférant des insultes sur leur victime en sang. Une séquence tout à l’honneur du collectif d’extrême gauche, et qui lui a même valu le soutien du député NUPEs Antoine Léaument, angoissé par ces « nervis fascistes ». Car, bien sûr, les procédés employés par la Jeune Garde sont on ne peut plus démocratiques.

L’affaire n’a pas fait grand bruit. Libération n’en a pas fait sa une, bien que le quotidien eût pu réutiliser son magistral « Nuit bleue peste brune » du 16 décembre dernier, et, à cette heure, Le Monde n’a pas mentionné les faits. Et pour cause : on serait bien en peine de relever chaque bavure de la Jeune Garde… L’association, en effet, n’en est pas à son coup d’essai. En mai dernier, la Jeune Garde était accusée d’une agression dans une rue de la capitale des Gaules, contre une féministe antifasciste, qui plus est : « Ils ont croisé notre camarade, féministe antifasciste lyonnaise, qui a tenté de dialoguer avec eux. Refusant de discuter, trois hommes se revendiquant explicitement de la JGL, l’ont violemment frappée, lui assenant plusieurs coups à la tête », témoignent les militantes, dans un communiqué. En décembre 2021, ce sont des membres de Renaissance qui se faisaient agresser, alors qu’ils tractaient sur un marché à Barbès-Rochechouart.

À ces agressions s’ajoutent des soutiens au profil peu recommandable, comme cet ancien cadre du mouvement, Luc B., dont Lyon Mag révélait, en janvier 2021, qu’il faisait l'objet d'une enquête pour « apologie du terrorisme et diffusion de l'enregistrement d'image relative à la commission d'une atteinte volontaire à l'intégrité de la personne ». L’homme avait plusieurs fois soutenu le groupe terroriste africain Boko Haram et s’était moqué de Samuel Paty, déclarant : « À force de critiquer, insulter la même religion, voilà le résultat. » La Jeune Garde peut également compter sur le soutien du rappeur Médine, qui brandissait, il y a quelques jours, un drapeau du groupe antifa lors d’un concert à Strasbourg. Le même « artiste » qui s’était déclaré « ambassadeur de Havre de Savoir », une association accusée d’« être influencée par le courant de pensée des Frères musulmans ».

Le lynchage de cet étudiant lyonnais n’est donc qu’une exaction de plus dans ce palmarès déjà bien fourni du collectif d’extrême gauche. Année après année, jour après jour, la Jeune Garde fait montre d’une violence inouïe face à ses opposants, dans une impunité si jouissive qu’elle n’hésite pas à se filmer lorsqu’elle commet ses forfaits. Gérald Darmanin, qui a la main si lourde lorsqu’il s’agit de sanctionner Génération identitaire ou Alvarium, daignera-t-il, un jour, se pencher sur les vrais fauteurs de troubles ?

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Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV

Vos commentaires

48 commentaires

  1. Le fascisme à toujour été un mouvement de gauche et les grandes dictatures sont toutes de gauche ,

  2. C’est qui les fachistes ??? Les étudiants qu’ils veulent aller en cours où les les pseudo antifa

  3. Plainte doit être déposée pour entrave à la liberté du travail (pour un étudiant, son lycée ou collège est son poste de travail et un piquet de grève n’a pas le droit d’en bloquer l’entrée)

  4. Les décennies passent et la violence des gauchistes subsistent. Voir en …1970, des violences similaires à la fac de droit de Nanterre à l’occasion d’examens, mains nues contre barres de fer et autres armes par destination utilisées par les Anars de service. Certains profs notamment de droit privé n’hésitaient pas à soutenir leurs étudiants.
    Sur de telles agressions, plusieurs documents sont consultables dont « Réactionnaires à Nanterre aux lendemains de mai 68 » (Charles Mercier).

  5. on peut voir à l’oeuvre cette jeune garde » racaillo-terroriste », employé des méthodes digne des bandes du 9.3.
    Le respect des libertés de circulation, la tolérance et le dialogue sont des notions totalement inconnus de la part de ces voyous d’extrême gauche.
    J’espère que la justice sera saisie de ces agressions physiques intolérables devant ce qui devrait être un sanctuaire de la démocratie, à savoir l’université.

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