[Satire à vue] Refus de faire joujou avec un pistolet à eau : 45 jours d’ITT

pistolet à eau

Au rayon des prétextes à agression, Saint-Étienne détient son champion. Au-delà du mauvais regard et du refus de cigarette, il y a désormais la justification aquatique. Selon Le Progès, un passant ne souhaite pas faire joujou avec un pistolet à eau. Il subit les mesures de rétorsion dues à cette inacceptable fin de non-recevoir : double fracture de la mâchoire entraînant 45 jours d'ITT. Les classiques raisons de tabasser son prochain sont soudain reléguées à la page des thés dansants. Les quotidiens régionaux ne peuvent se nourrir de violences banales. Celle-ci jaillit tel un geyser dans l'océan d'agressions hebdomadaires.

Avec déjà 13 mentions inscrites à son casier, le jeune Amine Meratbi, âgé de 19 ans, entre dans le cercle très fermé des fournisseurs d'alibis grotesques. Au vu de ses exploits passés faits de dégradations diverses, vol et outrage, le héros déclare : « Quand j'étais jeune, j'étais bête. » Les progrès effectués sautent aux yeux du tribunal. Excepté cette maladie « d'asperger », l'homme a retrouvé le goût des joies simples. En accord avec cette vocation pour les jeux d'eau, il écope de 18 mois ferme et 5.000 euros de dommages et intérêts à verser à sa victime.

Quelque peu éméché au moment des faits, le bon Amine a laissé libre cours à cette pulsion de destruction qui semble animer également ses congénères. Une sauvagerie gratuite qui ne se voit relevée par les médias que par l'originalité de sa motivation. Pour que les Français soient informés de l'ampleur du phénomène, le barbare est invité à faire preuve d'imagination, voire de loufoquerie. Des coups et blessures pour une histoire de corde à sauter, une hospitalisation après une dispute autour d'une bouée canard. La France insoumise verra dans ce fait divers une nouvelle manière d'armer les policiers. Tous munis de pistolets à eau ! La question de savoir s'ils doivent être chargés sera examinée dans un deuxième temps. Épineux dossier. Louis Boyard suggère la tapette à mouches. Arme dissuasive s'il en est. Pour la gauche, une arrivée en masse de CRS affichant de mauvais regards suffirait à calmer les esprits. « T'as vu comment je t'ai regardé ? » À ces mots, le jeune baisse la tête. Il vient d'être touché par ce qu'il redoute le plus au monde : les yeux braqués sur sa personne. Il est sensible.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

19 commentaires

  1. Si cette situation d’ensauvagement perdure et augmente d’années en années, c’est parce que l’électeur à plus peur d’élire « l’extrême droite » que de la racaille ! Il est à espérer qu’aves le temps et la succession des faits de violences, les yeux s’ouvrent et les votes prennent l’adresse du bon candidat !

  2. Pourquoi ces jeunes « français », manipulateurs de pistolets à eau ou de manches à balais sodomosateurs ne se prénomment-ils que ( très ) rarement Matéo ou Kévin, là est le mystère…

  3. Et les français qui travaillent payent le cout de l’hospitalisation, de la chirurgie réparatrice etc…5000 euros seulement de dommages et interets? ça rigole!!

  4. Encore un prénom et un patronyme bien de chez nous !
    Le quotidien du Macronistan !
    Malheureusement.

  5. La couardise gouvernementale génère ces agressions en tout genre . Aujourd’hui en France on met plus facilement des policiers en prison ou en examen que ce type d’individus immédiatement soutenu par ses congénères. Le risque d’explosion sociale stoppe la justice par le bras armé de son ministre. Nous sommes sommes dans une république honteuse et hypocrite par la faute de nos poltrons de dirigeants et des électeurs de Macron le destructeur de la France.

  6. Que cette accumulation de « faits divers » puisse ouvrir les yeux, de ceux atteints de cécité pour aux futures élections, pour changer le cours des choses. Je n’y crois pas trop, peut-être en 2027, aurons nous Edouard Philippe, je vous laisse imaginer le changement……..

  7. J habite un pays qui est devenu degueulasse ou tu risques ta vie pour un prétexte insignifiant ou les auteurs ont le droit d appliquer la peine de mort sans de gros risques et où les victimes sont reléguées aux rubriques des simples faits divers , devinez ma nationalité

  8. Tant que le Francais de souche n’osera pas se défendre de peur d’être traîné en justice et condamné (bien sûr) ca continuera,

  9. Même avec un pistolet à eau ça se termine au tribunal et à l’hôpital. Décidément, certaines personnes n’ont rien à faire en société. Ce triste sire devrait également rembourser à la sécurité sociale les frais de santé engendrés par ses actes de violence. Ce n’est pas aux contribuables d’en supporter le coût.

  10. Toutes les occasions sont bonnes pour casser du Blanc. Ces individus sont lamentables et dangereux, mais nous devons les accueillir, de gré ou de force. Nos policiers, s’ils utilisent leur arme, doivent éviter de faire mal, sinon… case prison. En face, on vous tabasse, on vous « plante », on vous saute sur la tête, mais ça passe. À l’évidence, quelque chose ne tourne pas rond.

  11. Comment des individus de cet espèce peuvent ils encore circuler librement dans ce pays et si par malheur il est blessé ou tué lors d’une agression à l’encontre d’un autre innocent nous aurons droit à de nouveaux saccages dans ce pays , voir un ou plusieurs policiers enfermés pour avoir accompli leur travail dans les conditions que l’on sait , difficiles et dangeureuses pour eux sans aucun soutien de leur hiérarchie .

  12. C’est nouveau, cette invitation à actionner un pistolet à eau ? Dès qu’une petite envie de castagner un « indigène » pointe son nez, on cherche en hâte un prétexte et hop, action !
    M. Attali est-il au courant, au moins ?

  13. « Quand j’étais jeune, j’étais bête. » Bien entendu, il ne peut connaitre Georges Brassens et un des refrain de ses chansons : Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con on est con…

    • même s’il connaissait ce texte de Brassens, il n’entraverait rien tellement il est au delà de la connerie décrite par Georges ! La connerie d’alors était admissible ( voir la chanson toujours du même Georges Brassens  » quand les cons sont brave » !) Il dit exactement tout ce dont nous parlons !

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