[Satire à vue] Yann Barthès victime d’un putsch immobilier
Pour l'émission « Quotidien », rien ne sera plus jamais comme avant. Tout juste rentré de vacances, l'animateur de ce joyau de la bonne pensée découvre que la chaîne d'info CNews s'est installée juste au-dessus du studio où il instille, chaque jour, la parole sacrée. L'arrivée du média maudit à quelques centimètres des projecteurs qui éclairent les enfants de chœur du macronisme est un coup dur. « Paris est l’une des plus grandes villes d’Europe et il a fallu que CNews déménage pile au-dessus de nous, dans le même immeuble. » Yann Barthès ironise mais n'en mène pas large. Il ne reste plus qu'à Valeurs actuelles d'emménager à l'étage du dessous, Boulevard Voltaire sur les espaces latéraux et c'en est fini de l'enseignement des bonnes manières.
Le téléspectateur assidu est soulagé d'apprendre que le studio se trouve en sous-sol. Ouf... Il y a une possibilité de fuite en cas de siège. Répit de courte durée. La victime de ce putsch immobilier annonce que le parking situé sous le plancher de l'émission est lui-même en proie à une mainmise des employés de CNews. « À peine arrivés, ils ont mis des panneaux pour réserver des places de parking », explique Yann Barthès. Quelle audace ! Voilà qu'ils revendiquent les places qui leur ont été attribuées ! Une photo du méfait est diffusée. L'effroi glace le public. Ils ont marqué leur territoire ! C'est la fin du parking inclusif. Les chroniqueurs sont désormais condamnés à inscrire le nom de l'émission sur l'espace dédié à leurs trottinettes et Vélib'. L'incursion d'étrangers en ces lieux oblige à ce repli identitaire. Le piège se referme lentement sur « Quotidien ». Seule la rédaction de Libération pourrait les sortir de l'ornière. Installée dans l'ascenseur, elle viendrait compenser le recul idéologique de l'immeuble. Quelques journalistes de BFM dans le hall d'entrée finaliseraient la riposte. La guerre des locaux ne fait que commencer.
Dans son homélie, le saint animateur omet de préciser que l'immeuble en question héberge l'ensemble des rédactions du pôle News du groupe Lagardère : Europe 1, le JDD, Paris Match, Elle International... Le JDD ! Le silence autour de la présence de Geoffroy Lejeune et ses troupes semble indiquer qu'ils se trouvent encore à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la tête du pauvre Yann Barthès. Une descente insidieuse par les escaliers est redoutée par l'ensemble de la planète bobo. Leur inquiétude est légitime. Électoral ou rédactionnel, le grignotage de terrain est en cours.
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33 commentaires
Je lui souhaite bien du plaisir … à ce petit …
Qu’il déménage , perso je ne le connais pas mais je penses que je ne perds rien .
Le pire ! Ainsi couvé, le p’tit Barthès risque de nous faire des petits. Qu’à cela ne tienne, il semble très bien encadré. Il lui reste deux solutions. Se convertir ou déménager.
En attendant une hypothétique bien qu’insidieuse descente des escaliers des « nauséabonds », on ne peut que constater le nombre relativement élevé de téléspectateurs de l’émission quotidienne de ce monsieur…Navrant.
C’est la France des veaux .
Question vitale : pour éviter toute mauvaise rencontre, y- a-t-il au moins suffisamment d’ascenseurs et de montées d’escaliers ? Car c’est bien connu, on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Reste à savoir qui est quoi…
il fut un temps où Yann Barthès était drôle, aujourd’hui il est lassant.
Il n’a qua déménager c’est merveilleux d’écouter CNEW ils disent des vérités qui son cachés par toute les autres chaines .
Comment peut on encore parler et mettre en avant ce guignol ?
la causerie du bouffon avec les ratés du paysage audiovisuel
Yann vous n’êtes pas le nombril du monde et si l’endroit ne vous convient plus, il faudra en changer.
Il reste à souhaiter que les espaces soient bien insonorisés pour ne point perturber les excellentes émissions de Cnews avec des borborygmes venant du dessous .
Dans le 93 il doit y avoir des locaux libres et il sera proche de ses « chouchous » ?
Ce simple détail montre encore que les totalitaires de gauche ne supportent pas qu’une parcelle de leur hégémonie médiatique et culturelle établie depuis 50 ans soit contestée. Il faut du courage pour résister et savoir que des conséquences fâcheuses existent car la gauche est féroce, elle en a le droit car elle défend le « bien ».
Non ils ne défendent pas le bien, ils défendent leurs gamelles et leurs prérogatives non pas inclusives mais exclusives, car bien sur il n’y a qu’eux qui ont été investis d’une autorité « morale » (à la sauce gauchisante) de je ne sais quelle divinité boboïsante.
Désolé, mais je ne connaissais ce bonhomme !
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