[Satire à vue] À tout hasard, le juge de touche s’était muni d’une machette
L'équipe de foot de Cirey-sur Vezouze (54) a démontré que lors d'un match, le ballon n'est pas indispensable. Arrivés tôt le matin pour affronter l'équipe de Thiaville-sur-Meurthe (54 ), les joueurs commencent l'entraînement par l'ingestion de quelques boissons alcooliques. La technique consiste à tituber sur le terrain pour tromper l'adversaire. Un fond sonore musical de forte intensité accompagne cette préparation intensive. De part et d'autre du stade, les riverains ferment leurs volets. Une balle perdue lors d'un exercice de tir au but peut traverser le salon. Puis vient le moment du match proprement dit. L'agressivité des joueurs du FC Cirey conduit l'arbitre à ne pas sortir de carton rouge lors d'actions irrégulières. Des menaces sont proférées à son encontre. Il est vrai que la présence d'un ballon vient troubler la stratégie des attaquants. Alors que l'affaire pouvait se régler à coups de batte de baseball, le sombre personnage a compliqué ce règlement de comptes qu'il appelle « match » avec tout un tas d'interdits. En ces temps de « vivre ensemble », comment comprendre que l'équipe de Cirey n'ait pas été déclarée vainqueur par 5 à 0 dès son arrivée sur le terrain ?
Au terme des hostilités, les supporters des belliqueux envahissent la pelouse pour en découdre avec deux joueurs de Thiaville. Tout au long de la rencontre, ils les ont vus s'efforcer de faire pénétrer la boule en cuir dans le but de leurs amis. L'outrage ne peut rester impuni. « Sale Blanc » et diverses insultes raciales s'abattent sur les dirigeants et les joueurs qui entrent aux vestiaire. Les spectateurs sont également invectivés. Par chance, le juge de touche sort de son sac une machette de 25 cm. L'homme avait prévu de couper le ballon en deux parties égales pour mettre tout le monde d'accord. N'ayant pas eu à le faire, il va amortir son achat en participant activement à la troisième mi-temps. Pour faire bonne mesure, quelques canettes sont lancées ici et là. Les gendarmes interviennent et appellent six voitures en renfort... L'arbitre s'en sort avec quelques éclats de verre dans le bras et un carton rouge en guise de pansement. Sans surprise, la déconfiture sportive est suivie d'un relatif silence médiatique.
Au lendemain du désastre, le comité directeur du FR Thiaville publie un communiqué officiel dans lequel il déplore les incidents survenus le 2 octobre et annonce que « le club fera grève et sera accompagné d'autres clubs partenaires tant que justice ne sera pas faite ». Un garde du corps par joueur ? Des policier armés sur le terrain ? Le juge de touche pense que c'est au tour de la Justice de trancher.
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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26 commentaires
J’ai été responsable de la commission des jeunes d’un club de foot pro qui était en D2 à la fin des années 90.
J’adorais le football mais en voyant cette mentalité pro j’en ai été dégoûté. Par contre j’admirais l’enthousiasme sportif des gamins de cette époque. Aujourd’hui j’ai banni ce sport de toutes mes pensées et ne visionne plus AUCUN match à la télévision. Même les matchs internationaux. Et Dieu que je suis tranquille de ne plus avoir de contact avec tous ces fanatiques moyen âgeux.
Toujours plus.
J’espère que des sanctions ont été prises …
« Sale Blanc » et diverses insultes raciales s’abattent sur les dirigeants et les joueurs qui entrent aux vestiaire.
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On ne sait jamais, on peut être agressé par un sale blanc raciste!… Il vaut mieux avoir du répondant. Une machette, c’est traditionnel, non?
Jusqu’où ira t on ?
Comme c’est gentiment dit. Ces « gentils » joueur de Cirey ont-ils bénéficié d’une subvention municipale ? Et si on expulsait ces sauvages jusqu’au de là des frontières françaises ? Il est impossible que l’éducation dite nationale ait pu engendrer des êtres pareils.
On est loin du foot de 1998 de cette concorde qui ne reviendra jamais . A cette époque je n’étais pas « un footeux » mais devant l’écran T V j’avais vécu cette liesse . Depuis l’argent à remplacé le sport et les égos de joueurs Biberonnés les ont rendus amorphes. Ils sont devenus des vedettes de show biz avec voitures et femmes rutilantes certains maintenant se mettent à la politique. Que du beau monde qui pavoise tant l’argent leur donne de la considération et surement du bonheur .
Cela fait plus de 10 ans que » les petits blancs » des campagnes subissent ces phénomènes, la machette en moins. Un ami entraîneur dun petit club me disait déjà à l’époque que les arbitres faisaient tout pour faire gagner l’équipe adverse pour éviter les problèmes !!!!