Des apprentis sorciers : des conversations privées révèlent les dérives des soins pour trans
« Ces médecins improvisent, expérimentent sans cadre structuré. » Après six mois de travail, la chercheuse Mia Hughes, le journaliste américain Michael Shellenberg, avec le think tank Environmental Progress, viennent de publier, ce 4 mars, un rapport regroupant différentes conversations privées tenues par des membres de l’Association mondiale des professionnels pour la santé transgenre (WPATH) sur un forum de discussion interne. La WPATH est aujourd’hui considérée comme l’organisation la plus influente au monde en matière de « soins » pour les personnes transgenres. Ses publications et recommandations sont reprises par de nombreuses organisations de santé à travers le monde, à commencer par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Avec ces fuites, largement relayées par la presse anglo-saxonne, Mia Hughes et Michael Schellenberg espèrent alerter et engendrer une prise de conscience collective sur les dérives de la « médecine » transgenre. Un scandale médical à la hauteur, selon eux, de scandales passés tels que celui sur la lobotomie.
Connaissance des effets secondaires
« Chirurgie pseudo-scientifique et expérimentations hormonales sur des enfants et adultes vulnérables. » 241 pages de rapport qui regroupent de nombreux échanges semi-privés entre les membres de la WPATH sur des patients qu’ils ont suivis et sur leurs doutes quant aux traitements qu’ils leur ont prescrits. Rapidement, au fil des discussions qui sont ici dévoilées, il apparaît clairement que les membres de cette société médicale - dont, par ailleurs, une large partie ne sont pas médecins - jouent aux apprentis sorciers. Sur plusieurs sujets, que ce soit à propos des traitements hormonaux, des bloqueurs de puberté ou de la chirurgie, la WPATH confirme en privé avoir parfaitement connaissance des possibles effets secondaires de ces « soins », sans pour autant alerter leurs patients à ce sujet. Les hormones, par exemples, « peuvent avoir de sévères effets secondaires », résume Mia Hughes, après avoir écouté et lu l’ensemble des discussions qui ont fuité entre les membres de la WPATH.
L’un d’eux raconte ainsi qu’un adolescent de 16 ans, sous traitement hormonal (testostérone et noréthistérone), avait développé une grosse tumeur au foie. « L’oncologue et le chirurgien [qui ont suivi ce patient] ont tous deux indiqué que la cause probable de ce cancer était les hormones », explique alors ce membre de la WPATH. L’un de ses collègues ajoute avoir été, lui aussi, confronté à un cas similaire. Mais malgré la connaissance d’un potentiel lien entre la prise d’hormones et le développement d’un cancer, la WPATH n’a pas cru bon d’en informer les jeunes qui souhaitaient débuter une transition de genre. Pour Chloe Cole, une jeune Américaine qui a subi un traitement hormonal dès ses 13 ans et une mastectomie à 15 ans avant de le regretter, ces aveux sont d’« un niveau de cruauté inimaginable ».
Absence de consentement des patients
Pire : alors que, dans son dernier « standard de soin », la WPATH recommande que les adolescents puissent avoir accès à tous les traitements pour changer de sexe tant que le jeune « démontre une maturité émotionnelle et cognitive requise pour fournir un consentement éclairé », dans les échanges dévoilés par Mia Hughes, on apprend que les membres de la WPATH savent pertinemment que ces adolescents ne peuvent en réalité pleinement consentir à ces soins. L’un d’eux, un endocrinologue, explique ainsi qu’il est impossible de demander un consentement informé à des « patients qui n’ont même pas appris la biologie au lycée », ajoutant que même des adultes ne peuvent pas toujours comprendre les effets secondaires. Un autre explique que les jeunes patients ne peuvent comprendre les risques des traitements, notamment en matière de fertilité. « Je sais que je parle à un mur. [Quand je leur parle d’infertilité], ils vont dire beurk, les bébés, c’est dégoûtant, ou juste la réponse habituelle, je vais adopter, [sans vraiment saisir les conséquences]. » Cela n’empêche pourtant pas ces médecins de leur prescrire des traitements dont les conséquences peuvent s’avérer irréversibles.
Ces fuites révèlent donc que les membres de la WPATH font fi du principe de précaution qui devrait pourtant prévaloir. « Donner des médicaments dont vous savez très bien qu’ils pourraient leur nuire et les soumettre à des opérations qui changeront leur vie et qui pourraient les rendre stériles ou nécessiter des soins permanents : si ce n’est pas une faute médicale à son paroxysme, je ne sais pas ce que c’est », dénonce, à la lecture du rapport, Sarah Vine, journaliste au Daily Mail.
Si la WPATH influence surtout les sociétés médicales outre-Atlantique, il faut savoir que ces recommandations sont également reprises par des associations qui militent pour la cause transgenre en France et même dans des documents du ministère de la Santé. Ces échanges révèlent pourtant que la rigueur médicale a été aveuglée par les convictions idéologiques.
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14 commentaires
. « Donner des médicaments dont vous savez très bien qu’ils pourraient leur nuire et les soumettre à des opérations que changeront leur vie et qui pourraient les rendre stériles ou nécessiter des soins permanents : si ce n’est pas une faute médicale à son paroxysme, je ne sais pas ce que c’est »
Il suffit de changer « opérations » par injection d’une thérapie génique » et vous avez ce qui se passe depuis presque 4 ans sans que quiconque se bouge au gouvernement (je dirais auX gouvernementS du monde entier)
Il y a tellement de fric derrière tout cela que l’on préfère nier la science et la médecine.
Il y a quelques mois, l’AFU (association française d’urologie) a été à l’origine d’un forum consacré au « traitement » des transgenres, et au cours duquel s’exprimaient principalement deux universitaires reconnus : ceux-ci faisaient sans vergogne la promotion de la chirurgie de transformation sexuelle. Le CNOM (conseil national de l’ordre des médecins), dûment averti, n’a pas réagi.
Honte au conseil national de l’ordre des médecins!
Un peu de ménage dans les professions dites « de la santé » ? ça semble requis et urgent ! Bon, il faut dire que omerta et entre-soi d’élitisme est leur lot commun, y compris à l’international..
Et qu’en pense le conseil de l’ordre des médecins, si prompt d’habitude à faire des procès en sorcellerie à tout ce qui n’est pas (supposément) conforme au serment d’Hippocrate ? Pourtant là, il y aurait matière à s’insurger contre ces pratiques entièrement contraires aux préceptes de la médecine. Mais, peut-être, est-il plus facile de condamner le prix Nobel Luc Montagné ou les professeur Raoult ou Perronne que ces lobbyistes dégénérés et gavés de fric que sont ces pseudo-scientifiques pro trans.
100% d’accord avec vous
Exactement
Pas de risques qu’ils les rendent plus intelligentes, sans paraitre dans le guiness …
De petits apprentis sorciers qui osent aller contre la nature … non je ne parle pas de l’Allemagne en 1933 et 1945 mais aujourd’hui dans le monde
les fous sont toujours là…et tous ont dit plus jamais çà
Vrai.
On comprend mieux, dès lors, l’empressement de nos dirigeants à voter une loi pour interdire toute discussion, notamment en privé, qui pourrait remettre en cause ces pratiques.
Au nom du fric les apprentis sorciers sévissent depuis longtemps en toute impunité et le dernier scandale concernant la vaccination covid est une preuve de plus que leur priorité à tous ceux là n’est pas notre santé mais bien leurs comptes en banque . Et puis il suffit de chercher à qui profite le crime pour remonter vers de nombreuses personnes au pouvoir ,
ici comme ailleurs , pour trouver avec ces grands lobbys pharmaceutiques des liens de parenté .