Européennes 2024 : Emmanuel Macron prêt à débattre avec Marine Le Pen
Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, le président de la République, Emmanuel Macron, annonce vouloir débattre avec Marine Le Pen dans le cadre des prochaines élections européennes.
« Si on pense que c’est une élection où se joue une partie du destin de la France - ce que je crois -, il faut débattre. Je suis à sa disposition. La balle est dans son camp », a déclaré Emmanuel Macron.
De son côté, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale avait annoncé, le 16 mai, qu’elle était ouverte à un débat avec le président de la République si ce dernier mettait, « sur la table, sa démission ou la dissolution de l’Assemblée ».
Si le président de la République qui est le chef de l’État et non le chef de la majorité descend dans l’arène électorale alors il doit s’engager à en tirer les conséquences.https://t.co/tIA2ZYm8Du
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 25, 2024
Peu après la publication de l’article, Marine Le Pen lui a répondu sur X : « Je débattrai donc contre Emmanuel Macron, s'il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance. »
Je débattrai donc contre Emmanuel Macron si il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 25, 2024
À l’approche du scrutin des européennes, le chef de l’État n’hésite pas à s’exprimer publiquement alors que les différents sondages d’opinion placent la liste de Jordan Bardella largement en tête des intentions de vote, entre 30 et 33 %, devant la majorité macroniste, aux alentours de 16 % : « Je n’ai jamais cru aux sondages. On verra le 9 juin », a-t-il déclaré.
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37 commentaires
Il faut envoyer Zemmour, face à Macron.
Prochain épisode, on envoie le pape .
Si le RN s’imposait comme l’indique les sondages et la majorité présidentielle degringolait ;le gouvernement n’aurait plus aucune légitimité. La dissolution de l’AN s’imposerait ;enfin, si… nous étions en démocratie.
IL est chef de parti ou chef de l’état (l’erreur du siècle certes) ?? Il faut refuser ce débat. C’est une arnaque il enfume trop bien les français.