Sport : l’islam radical progresse, les genoux des footballeurs sont impurs !

Capture d'écran X
Capture d'écran X

Le lundi 9 septembre dernier, le club de football professionnel de Troyes a publié, sur X, une photographie de son défenseur, Anis Ouzenadji, afin de le mettre en avant, suite à sa sélection en équipe de France U19. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a parfaitement fonctionné. Le cliché du joueur de 17 ans a fait beaucoup parler. La raison ? Sur l’image, il est présenté genoux floutés par « pudeur islamique ». Dans l’islam rigoriste, les hommes doivent cacher leur « awra », la partie du corps située entre le nombril et les genoux.

Faute de pouvoir le faire directement sur le terrain, puisque la Fédération française de football a interdit le port des collants, le camouflage a été réalisé a posteriori, sur l’image. À la demande du joueur ou à l’initiative du club, difficile à dire, mais ce qui est certain, c’est que la pratique est une atteinte au principe de laïcité cher à la France. Comme indiqué sur le site du ministère des Sports, « les présidents, salariés et bénévoles d’une fédération agréée ou délégataire, les arbitres désignés sur une compétition fédérale, les athlètes sélectionnés en équipe de France doivent ainsi respecter, dans leur activité sportive, le principe de neutralité religieuse ». Il est également précisé que « pour défendre les valeurs du sport au quotidien, il faut parallèlement mener, sans faiblesse et sans ambiguïté, la lutte contre toute tentative de propagande religieuse ou politique, toute forme de radicalisation religieuse ou de repli communautaire ».

Face à la pression islamiste...

Chose que le club de Troyes n’a évidemment pas fait en publiant cette photographie à l’origine d’une polémique sur les réseaux sociaux. L’affaire a même pris une telle ampleur que l’ESTAC a dû retirer le cliché et s’expliquer. Sur son compte X, le club a posté le message suivant : « Suite aux réactions générées par l’une de nos publications, l’ESTAC tient à préciser qu’elle se veut être une institution sportive neutre, ouverte au plus grand nombre, sans distinction, portée par des valeurs de respect et d’authenticité. » Un mea culpa qui pourrait laisser entendre que s’il n’y avait pas eu de polémique, le club se serait fait, sans sourciller, le porte-voix de l’islam radical. Pire : ce message montre combien, petit à petit, la religion musulmane parvient à s'immiscer dans le sport, à faire pression pour imposer ses règles.

Cette affaire d'awra dans le football n’est pas un cas isolé. En août dernier, Jany Leroy avait déjà pointé du doigt cette nouvelle mode islamique, dans les colonnes de BV. Elle n’est pas non plus réservée au monde du ballon rond. Nombre de fédérations sportives doivent faire face à cette intrusion religieuse dans la pratique sportive. Les sports de combat sont particulièrement touchés, mais c’est aussi le cas du basket ou de l’athlétisme.

...les institutions se dégonflent

Dans beaucoup de cas, faute de polémique, les atteintes à la laïcité passent sous le radar. Sounkamba Sylla en est l’exemple parfait. Alors que la Fédération française d'athlétisme lui avait rappelé, à la demande du ministère des Sports, qu’elle ne pourrait prendre part aux Jeux olympiques de Paris 2024 si elle ne faisait pas preuve de neutralité religieuse, cette dernière a été sélectionnée et autorisée à courir voilée en portant une casquette dissimulant le bout de tissu du délit. Un camouflage pour lequel la FFA n’a rien trouvé à redire, au même titre que le gouvernement. Bien qu’elle ait contourné la règle pour arborer un signe religieux ostensible, elle n’a pas été sanctionnée. Les institutions ont fermé les yeux. Si l’on en croit Médéric Chapitaux, auteur de Quand l'islamisme pénètre le sport (Presses universitaires de France), cela est souvent le cas. Dans les colonnes du Point, il dénonçait un certain « déni » et rappelait qu’il fallait du « courage collectif » pour lutter contre la radicalisation dans le sport. Il semble faire défaut et, de ce fait, l’islam rigoriste progresse sur les pistes d’athlétisme, sur les terrains de football et dans bien d'autres lieux encore.

Vos commentaires

23 commentaires

  1. Laissez-les arriver en masse, lorsqu’ils s’estimeront majoritaire en France, ce seront eux qui vous dicteront quoi faire et vous travaillerez, les impôts seront pour eux.

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