Des affiches en hommage à Philippine arrachées sur le campus de Grenoble

Brève breve

Six jours après la découverte du corps de Philippine, les étudiants du campus de Grenoble, membres de l’UNI - syndicat étudiant de droite -, se sont mobilisés pour coller des affiches à l’effigie de la jeune fille de 19 ans afin de lui rendre hommage. Cette action n’a pas fait l’unanimité : selon les colleurs, des militants de l’UNEF - syndicat étudiant de gauche – n’ont pas attendu que la colle sèche pour venir arracher les affiches.

 

Pour rappel, Philippine était une jeune fille de 19 ans, étudiante en troisième année de licence à l’université de Paris-Dauphine. Elle a été asphyxiée, possiblement violée et à demi ensevelie par un individu d’origine marocaine, frappé d’une OQTF suite à un viol commis en 2019.

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Si ces élèves du Campus de Grenoble ou de Science-Po se font assassiner, qu’ils ne comptent surtout pas sur moi pour pleurer sur leur sort bien mérité.

  2. Il paraît que SCIENCES PO, c’est l’élite de demain….J’ai mal à ma France, comme dirait l’autre. Quelle honte et quelle indignité !!!! J’espère qu’il y aura des sanctions (virés direct). On peur rêver.

  3. Je me demande,ou je feins de me demander comment les choses auraient tourné si quelqu ‘un s était avisé d arracher les images du petit ange Nahel,comme l avait surnommé un célèbre footballeur.

  4. Au siècle dernier, lorsque la colère populaire éclatait, on envoyait la troupe. Elle se trouvait alors face à une alternative : tirer dans la foule pour la disperser, ou mettre crosse en l’air et renverser le pouvoir. Aujourd’hui, on envoie quelques escouades de policiers et de gendarmes, déguisés en robots, qui servent de cibles à la colère d’une foule qu’ils ne parviennent jamais à contenir et très péniblement à disperser. Pourquoi déployer au contact des manifestants des forces dont on sait qu’elles seront immédiatement prises à partie ? On assiste à des défilés désordonnés, chacun sous sa bannière, et on voit des forces au contact direct de la foule, éparpillées et surencadrées mais, paradoxalement, certaines agissant de leur propre initiative. En clair, c’est le b…

    C’est que, depuis mai 68, s’est installée en France une culture de l’affrontement de rue à basse intensité. Caillasses et projectiles incendiaires contre Flash-Ball et lacrymo. Le premier qui cède a perdu. Un policier grièvement blessé ? On crie à la chienlit et au pourrissement. Un manifestant tué ? Le projet est retiré. Tout se passe comme si chaque camp attendait la première bavure de l’autre pour imposer son agenda politique.

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