« Les premières victimes du terrorisme sont les musulmans » : la fake news de LFI
Vendredi 13 octobre 2023. C’est ce jour-là que Mohammed Mogouchkov avait choisi pour se rendre au lycée Gambetta-Carnot, à Arras, armé de deux couteaux, et y tuer Dominique Bernard. Un attentat djihadiste qui, un an après, est encore dans tous les esprits et a donné lieu à des hommages dans de nombreux établissements scolaires français.
Mais dans l’espace médiatique, les lectures de l’événement divergent. Tandis que certains nient la nature islamiste de l’attaque et se contentent d’évoquer pudiquement la « radicalité » ou le « terrorisme », d’autres sont en désaccord sur l’identité de la victime. C’est le cas du député LFI de l'Essonne Antoine Léaument, qui a choisi le jour anniversaire de l’assassinat du défunt professeur pour affirmer que les premières victimes du terrorisme n’étaient pas tant les Français égorgés au nom d’Allah que les musulmans eux-mêmes. « Nos compatriotes musulmans en ont ras le bol, parce que les premières victimes des actes terroristes sont les musulmans, qui sont ensuite visés de manière honteuse », s’est-il ainsi exclamé, le 23 octobre, sur BFM TV.
Le jour anniversaire de l'attentat islamiste où Dominique Bernard a été tué, le député LFI-NFP Antoine Léaument lance : "Les 1ères victimes des actes terroristes sont les musulmans qui sont honteusement visés (stigmatisés) "pic.twitter.com/RwcsxSm8Eo
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 14, 2024
À gauche, cette théorie fait florès après chaque attentat. « Les premières victimes du terrorisme islamiste sont les musulmans », entend-on, alors sur les plateaux. C’est peut-être vrai en Orient, mais pas en Occident. Dans le « dar al-sulh » - les territoires non conquis par l’islam –, ce sont bien les « mécréants », juifs ou chrétiens, qui sont ciblés par les djihadistes. Les musulmans qui ont été tués en France par des djihadistes n’étaient que des victimes collatérales. « Nous avons attaqué les mécréants, avoua Salah Abdeslam, lors du procès des attentats du 13 novembre 2015. Si nous avons touché des musulmans, ce n’était pas notre intention ». Un jeune homme présent au Bataclan ce soir-là a même été épargné en raison de son teint hâlé qui le faisait passer pour un Maghrébin. « Ils l’ont visé, puis se sont repris, raconta une amie. Ils lui ont dit : "Toi, t’es des nôtres !", et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés ».
La haine de la France chevillée au corps
Jeune musulman « radicalisé » originaire de la province russe d’Ingouchie, l’assassin de Dominique Bernard lui-même avait été très clair sur l’identité de ses cibles. Il avait manifesté sa détestation des Français, « peuple de lâches et de mécréants », dans un enregistrement sonore dont Le Monde avait dévoilé une retranscription partielle : « J'étais dans vos écoles des années et des années, j’ai vécu des années et des années parmi vous, gratuitement. [...] Vous m'avez appris ce qu’est la démocratie et les droits de l’homme, et vous m'avez poussé vers l'enfer ». Depuis son incarcération, Mohammed Mogouchkov est encore revenu sur ses motivations dans un poème fleuve dont les rimes les plus significatives viennent d’être rendues publiques. Il y déverse encore sa « haine » à l'égard des « athées », accusés d'avoir « squatté » ses « montagnes », ses « rivières », ses « palmiers ».
Du fin fond de sa cellule, Mohammed Mogouchkov le terroriste islamiste qui a assassiné Dominique Bernard continue de provoquer la France, voici quelques extraits du poème qu’il a rédigé.
« Appelez votre imam, qu’il me déradicalise. MDR, il aura essayé »
« Qu’il essaye… pic.twitter.com/SuXKjgnQ2j
— Bleu Blanc Rouge ! (@LBleuBlancRouge) October 13, 2024
Mais tout est fait pour occulter cette réalité et nous convaincre que les Occidentaux ne sont jamais des victimes à défendre, pas même lorsqu’on les égorge expressément pour ce qu’ils sont. Les plus à plaindre seraient, en fait, les musulmans, cibles d’un racisme ravivé à chaque nouvelle attaque djihadiste. « L’islamophobie est une source d’anxiété depuis le 11 septembre 2001, déclara ainsi le Pakistan à l’ONU, en mars 2022. Les attaques, les soupçons et la peur des musulmans ont pris des proportions épidémiques ». Il faut croire que les victimes du 11 septembre n’étaient finalement pas les 3.000 malheureux qui périrent dans l’effondrement des tours du World Trade Center… Même inversion des rôles en France, où certains dénoncent les attentats islamistes avant tout pour ses répercussions « islamophobes ». « Quand on est musulman, dès qu’il y a un attentat, on prie pour que la personne à l’origine de l’attentat ne soit pas musulmane », osa dire Rokhaya Diallo, en 2022.
Une victimisation criminelle
Sauf que la prétendue « islamophobie » qui s’emparerait de la France n’existe pas. Les actes anti-musulmans restent marginaux, dans l’Hexagone, même au lendemain de massacres commis au nom d’Allah. « Après les attentats de 2015, on a vu une opinion publique de plus en plus ouverte à l’égard des minorités, attestèrent les chercheurs Florence Faucher et Vincent Tiberj, dans Le Monde, en novembre 2020. Le politique ne s’est pas égaré dans la recherche d’un bouc émissaire, en distinguant clairement djihadisme et islam ».
Mais au lieu de s’en féliciter et de balayer d’un revers de main les procès en intolérance, certains continuent de faire le jeu des islamistes. « L’islamophobie tue », put-on lire sur une immense banderole déployée dans les rues de Paris, lors de la manifestation islamiste du 10 novembre 2019. C’est exact, l’islamophobie tue… ceux qui en sont accusés. Samuel Paty, la rédaction de Charlie Hebdo ou bien d’autres encore. C’est en victimisant les musulmans, en faisant croire à des générations de jeunes gens qu’ils subissent un racisme d’État, qu’on fait naître des vocations djihadistes. « Dans le portable d'Abdelhamid Abaaoud, terroriste du 13 novembre, il y avait des affiches du CCIF sur l’islamophobie en France, des représentations diabolisées de la société française, de l'État présenté comme structurellement hostile à l'islam, révéla Bernard Rougier, directeur du Centre d’études arabes et orientales. Cette thématique peut fournir une légitimation à la violence terroriste ». CQFD.
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Un vert manteau de mosquées
44 commentaires
S »il aime tant les musulmans nous sommes prêts a lui accorder un bateau pour traverser la Méditerranée.
» « Les premières victimes du terrorisme sont les musulmans » : la fake news de LFI »
Epargnez-nous, je vous prie, ce sabir : fausse nouvelle n’est pas assez clair pour les bouseux que nous sommes ?
Quant à l’ Hexagone, c’est le vocable à la mode qui permet de faire oublier la » France moisie » dont nous parle la gauche ?
Pour cette gauche qui n’hésite pas une seconde à ostraciser ceux qui ne veulent pas voir disparaître leur culture, ceux qui sont attachés à leurs racines et ceux pour qui la liberté d’expression est la base même du débat démocratique, pour cette gauche là, le ressenti serait plus criminel que l’acte consistant à supprimer une vie.
Il faudra un jour que quelqu’un arrive à m’expliquer quelle est la différence entre un musulman et un islamiste, ou entre un islamiste et un musulman. Pourquoi deux mots pour désigner les mêmes : des adorateurs du Coran et les wagons d’horreurs et d’appels au meurtre qu’il contient.
C’est de la même veine que le coup des « obscurantistes catholiques » dont nous gratifient S Rousseau et M Aubry. Pour l’une ils « retirent des livres des bibliothèques aux USA », pour l’autre ils « disent aux jeunes que l’avortement c’est tuer des fétus et des bébés ». Effectivement, de quoi répandre la terreur autours d’eux. Mr Leaument devrait aller faire un petit tour en Afrique pour constater le sort réservé aux chrétiens, massacrés par centaines sur le bord des routes et jusque dans les églises par les hordes djihadistes.
CCIF Comité des Crouilles Infestant la France.
La phobie est une peur proche de la panique, comment peut-on reprocher à quelqu’un de l’éprouver ?
Avoir peur des musulmans qui veulent nous égorger me paraît une peur salutaire et rationnelle, l’inverse d’une phobie !
Dans 1984 comme en 2024, le « Ministère de la Vérité », le « Ministère de la Paix » et celui de « l’Amour » enseignent que « la guerre est la paix ». Que « la liberté est l’esclavage ». Que « l’ignorance est la force ». C’est apparemment le livre de chevet de la gauche militante, à défaut de pensées personnelles.
A ce compte-là, il ne faudrait plus poursuivre les violeurs, qui donnent une mauvaise image de la masculinité… J’hallucine !