Vol à Notre-Dame-de-la-Garde : 5 à 10 kg de pièces dérobés
Vol à Notre-Dame-de-la-Garde. Cela pourrait être un bon titre de fiction, mais c’est la triste réalité. Dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre, aux alentours de minuit, trois individus se sont introduits dans le sanctuaire de la basilique marseillaise. Ils ont escaladé un toit pour accéder à l’une des terrasses de l’édifice. Les policiers ont été rapidement alertés par une religieuse vivant sur place qui a surpris les malfaiteurs tentant de passer par sa chambre.
Une unité de la BAC (brigade anticriminalité) s’est rendue sur place et a pu interpeller deux des trois individus. Ils étaient en possession de nombreuses pièces de monnaie, des offrandes de fidèles, comme le rapportent nos confrères de BFM TV. Les deux présumés coupables de ce larcin, arrêtés par la police, sont âgés de 17 et 18 ans. Ils ont été placés en garde à vue. L’un d’entre eux, le mineur, serait un Tunisien en situation irrégulière. Ils seraient, par ailleurs, tous deux connus au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ).
Des profils bien connus… de la Justice
Le parquet de Marseille a indiqué à BV avoir ouvert une enquête pour « vol par escalade ». Il précise également qu’entre « 5 et 10 kilogrammes de pièces de monnaie auraient été dérobés ». Aucune information sur le montant que représente ce vol n’a, pour l’heure, été divulguée. « Le préjudice est en cours d’évaluation. » Alors que la basilique peine à lever des fonds pour la restauration de la statue de la Vierge qui surplombe la ville, cela pourrait être un véritable manque à gagner. À ce jour, le diocèse qui a besoin de collecter 1,3 million d’euros pour redorer la Bonne Mère n’a reçu qu’un peu plus de 150.000 euros.
Cette affaire met également, une nouvelle fois, Notre-Dame-de-la-Garde au cœur de l’actualité après le lancement d’une pétition en faveur de l’ouverture d’une salle de shoot au sein du sanctuaire. Pour rappel, suite à une initiative personnelle, non soutenue par « ASUD Mars Say Yeah », en charge de l’épineux dossier de la Halte soin addiction marseillaise, un certain Nicolas Thomasset avait proposé cette idée farfelue. Idée aux allures de mauvaise farce qui a emballé Hassen Hammou, porte-parole EELV dans la région. Problème : ce dernier a oublié que Notre-Dame-de-la-Garde n’était en aucun cas un bien public.
L’Eglise attaquée de toutes parts
Dans un communiqué publié sur le site du diocèse de Marseille, le père Xavier Manzano, vicaire général, l’a rappelé en ces termes : « Le diocèse, propriétaire des lieux, n’a jamais été contacté à ce sujet, mais affirme qu’il n’a jamais été question de donner suite à cette idée pour le moins saugrenue. » Il a ensuite balayé d’un revers de main la proposition : « Ce sujet écarté, nous vous invitons à profiter de ce mois d’octobre, mois du rosaire, pour venir déposer aux pieds de la Bonne Mère vos intentions de prière. » L’église a été remise au centre du village.
Il n’en reste pas moins qu’à Marseille comme dans de nombreuses autres villes, l’Église catholique est attaquée de toutes parts. Profanations, blasphèmes, pillages, désir de destruction… À croire que la cathophobie existe aussi.
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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21 commentaires
Qui connait ce que demandent les pécheurs à Notre Dame de la Garde de Marseille? » Notre Dame de la Garde, protège les marins qui sont au port, et ceux qui sont en mer, qu’ils se démerdent « .
L’article m’interpelle dans le sens où il est dit que les voleurs ont été appréhendés mais que des sommes auraient été dérobées, perte pour ND, etc… Si ces clandestins ont été pris la main dans le sac, la police n’a t’elle pu récupérer le butin ? La question est posée…
« À croire que la cathophobie existe aussi. » Vous semblez découvrir la Lune. Depuis deux ou trois siècles, l’Eglise catholique (et elle seule) est l’ennemie intime de la Franc-Maçonnerie triomphante.