900.000 régularisations : l’Espagne ouvre ses portes à l’immigration de masse
![migrants Image générée par IA.](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/08/IL20240822094019-des-migrants-3e3cc403-204b-4779-aa5d-7cf6a3e15f61-929x522.png)
« L’Espagne doit choisir entre être un pays ouvert et prospère et un pays fermé et pauvre. Nous avons choisi la première option. » Ce 19 novembre, le gouvernement espagnol a annoncé l’adoption d’une nouvelle réglementation visant à faciliter l’obtention des titres de séjour et à rallonger leur durée. À compter de 2025 et pendant trois ans, l’Espagne prévoit ainsi de régulariser 300.000 migrants chaque année, soit 900.000 clandestins au total. Ce nouveau règlement sur les étrangers, qui prévoit en outre le « renforcement » des droits des travailleurs, est justifié, selon l’exécutif socialiste, par un impératif économique. Mais pour leurs opposants, et notamment les membres du parti Vox, cet argument ne tient pas.
Immigration et économie
« L’Espagne a besoin d’environ 250.000 à 300.000 travailleurs étrangers par an pour maintenir son niveau de vie. » Devant les journalistes, Elma Saiz, ministre socialiste de l’Inclusion, la Sécurité sociale et les Migrations, assume la nouvelle réforme du règlement des étrangers. À l’écouter, la péninsule Ibérique manquerait cruellement de main-d’œuvre, ce qui justifierait un recours accru à l’immigration. Le gouvernement espagnol, à rebours de nombre de ses voisins européens, a donc décidé de faciliter les régularisations. Avec cette réforme, la durée du visa de recherche d’emploi sera ainsi allongée de trois mois à un an. Les délais seront raccourcis et les formalités à remplir pour obtenir un titre de séjour seront également allégées. Enfin, de nouveaux statuts donnant droit à une régularisation devraient voir le jour. « L’objectif : […] que les migrants puissent mener une vie pleine en tant que citoyens, avoir des droits et des devoirs. » Il faut remonter à 2005 pour trouver, dans l'Histoire espagnole, une régularisation aussi massive. À l’époque, le gouvernement socialiste avait distribué des titres de séjour à près de 600.000 clandestins.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte politique favorable à l’immigration. En avril dernier, déjà, le Parlement, saisi par une pétition citoyenne et par de nombreuses ONG, avait adopté une proposition de loi visant à modifier le Code des étrangers pour faciliter la régularisation des étrangers qui se trouvent sur le territoire espagnol. Pedro Sánchez, à la tête de l’exécutif socialiste, ne cache d’ailleurs pas sa volonté de faire de l’immigration un outil de relance de l’économie ibérique. « Accueillir celui qui vient de l’extérieur à la recherche d’une vie meilleure, ce n’est pas uniquement un devoir […], c’est aussi essentiel pour garantir la prospérité de notre économie et l’avenir de notre protection sociale », lançait le chef du gouvernement, en octobre dernier.
Arrivées massives en Espagne
Une vision qui n’est pas partagée par les membres de Vox, parti classé à droite de l’échiquier politique. « Au lieu de promouvoir la natalité autochtone, le consensus progressiste a diabolisé l’institution de la famille et favorisé la substitution démographique en important une immigration massive », dénonce ainsi Ignacio Garriga, secrétaire général de Vox. Plutôt que de régulariser et créer de fait un « appel d’air » à l’immigration, son parti appelle à la « remigration » des clandestins.
Il faut dire qu’à l’inverse de l’Italie, l’Espagne voit les chiffres de l’immigration sur son sol augmenter. Selon le ministère de l’Intérieur espagnol, entre janvier et septembre 2024, 42.231 migrants en situation irrégulière sont arrivés sur la péninsule Ibérique, soit une augmentation de 59 % par rapport à la même période en 2023. La plupart de ces migrants ont emprunté la voie des Canaries, qui se retrouvent débordées par les arrivées. Résultat : l’immigration, qui n’était que la quatrième préoccupation des Espagnols au début de l’été, se hisse désormais en tête de leurs soucis. Par ailleurs, l’Espagne étant l'une des portes d’entrée de l’immigration en Europe, les régularisations massives annoncées par le gouvernement espagnol pourraient bien, un jour, arriver en France…
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51 commentaires
Il devient impératif de fermer les frontières.
Ils prendront la direction de la France après avoir débarqués en Espagne .
Oui mais de quels migrants s’agit’il?
L’Espagne accueille beaucoup de sud-américains hispanophones qui ne posent aucun problème d’intégration….
Rassurez vous on en récoltera la moitié ou plus ….Les espagnols sont moins généreux que le pays d’a coté ou ils pourront venir en règle!
Il faut reconnaitre que , quand nous voyons ça ,nous pourrions nous inquiéter pour nos enfants et nos petits enfants. J’ose espérer que la prochaine fois les Français voteront » BIEN » …Et que tout sera fait pour virer tous ces incompétents qui ont amenés la FRANCE à la faillite sur tous les niveaux . D’ailleurs ,avec la complicité de l’impératrice de Bruxelles V.D.L .
Sans doute M. Sanchez voudrait plus de migrants pour écoperplus vite les trop pleins dans les rues de Valence ? Pour ce faire, à chaque arrivée au sortir du pneumatique, on donnerait un seau plastique de 10 litres.
Oh les pauvres… Les Espagnols.
Combien arriveront en France où les aides sociales et autres aides vont leur être fournies car ils seront dans l’espace Schengen.encore une hypocrisie de plus des socialistes : la Main sur le cœur et l’autre main sur le portefeuille du contribuable.
D’accord mais qu’il les garde chez lui le Pedro !
» L’Espagne doit choisir entre être un pays ouvert et prospère et un pays fermé et pauvre. » Et quels sont les critères qui lui permettent d’affirmer une telle chose ? Ne serait-il pas possible que ce soit l’inverse ? : « un pays ouvert et pauvre comme la France contre un pays fermé et prospère comme certains sont en train de le découvrir ? «
Que l’Espagne sorte des accords de Schenghen avant de régulariser SANS l’accord des autres peuples européens.
Il est grand temps de mettre un terme à l’Union Européenne telle qu’elle est conçue actuellement.
Comme dans tous les pays européens c’est le coup de frein au grand remplacement,alors l’Autorité a trouvé un filon en Espagne avec un gouvernement un peu pourri sur les bords. Ainsi, le plan est sauvé et pour le papier glacé, des images people de la famille royale avec la belle princesse martiale à souhait dans son costume militaire et les beaux uniformes de l’armée à la parade. Etrange pays…mais avec un premier ministre qui se moque de la constitution, il faut s’attendre à tout !
Et combien prendront le chemin de la France ? Car il ne faut pas s’y tromper. Comme l’Allemagne, qui a ouvert ses bras à 1 million d’immigrés dont nombreux se sont retrouvés sur notre sol, l’Espagne provoquera le même effet dû probablement à l’attraction que représentent les nombreuses allocations que verse notre pays à tous sauf aux Français qui travaillent et à qui on en limite l’accès sous prétexte de ressources alors que eux, grâce à celles-ci, cotisent.