[SATIRE À VUE] Ségolène va-t-elle être nommée Barnière à la place du Barnier  ?

Capture écran Le Point sur YouTube
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Après la démission de Michel Barnier, Ségolène Royal revient en force et annonce avoir écrit au Président pour tenir le rôle de Premier ministre.

 

La première fois était un galop d'essai. Pour cette seconde recherche de Premier ministre, Ségolène Royal revient dans la compétition, plus forte et mieux préparée. Infatigable, l'éclaireuse du Poitou a repris sa plume et rédigé d'une plus belle écriture sa demande pour Matignon. Un coursier spécialisé a couru jusqu'à l'Élysée où Emmanuel Macron désespérait de ne pas avoir encore reçu la candidature providentielle. Contre son cœur, il serra la précieuse missive. « Elle, enfin ! » La Première ministre promise mais jamais requise...

Stratégie à la Kamala Harris

D'une main tremblante, il décacheta l'enveloppe et découvrit la même déclaration que la fois précédente. Une femme de gauche rassembleuse, expérimentée, experte en tout. Un détail, toutefois, pouvait cette fois-ci le faire chavirer du côté PS de la force. La prétendante s'était inspirée de Kamala Harris, dont elle avait saisi la stratégie pour triompher sans peine. Dans son désir d'accéder à Matignon, dame Ségolène avait claironné à qui voulait bien l'entendre : « Et je le dois à toutes les femmes et les petites filles. » L'aspirante avait compris qu'elle devait ratisser plus large que son modèle américain. À l'heure où la lettre était lue par le Président, nul ne savait encore si les nourrissonnes étaient concernées par l'éventuelle accession de Ségolène Royal à Matignon mais, au cas où, les associations féministes étaient sur le qui-vive. À tout moment, une représentante de leur combat pouvait être nommée Barnière à la place du Barnier. Une femme pour les femmes et leurs descendantes. Ne restait plus, à Emmanuel Macron, qu'à trouver le pendant masculin de la postulante. Un vaillant centriste engagé « pour les hommes et les petits garçons » et l'affaire était bouclée.

Outre cet atout qui place sa lettre sur le dessus de la pile, la re-compétitrice prévient sur les dangers d'une seconde motion de censure. « C'est ça qui viendrait fragiliser le président de la République », s'inquiète-t-elle. Au sommet de son art, dans la force de l'âge, Emmanuel Macron serait ainsi décrédibilisé à l'international, impopulaire en son propre fief, accusé d'avoir aggravé la dette. Adieu, grandeur et ovation des foules. Une visionnaire de gauche se tient prête à lui épargner ce calvaire en rassemblant femmes et fillettes autour de Matignon. La compétition s'annonce serrée.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

61 commentaires

  1. Cette femme est incapable de gérer ses comptes. En Poitou-Charentes, elle avait fortement plombé les finances de la Région. Ce n’est pas elle qui rétablira l’équilibre budgétaire du pays.

  2. L’hiver approche, la Reine des neiges, l’ambassadrice des pôles est de retour. Dans sa luge elle glisse à l’attaque d’un poste au chaud.

  3. Je n’ai jamais voté, pour cette « gôgôche » cache sexe, qui doit faire retourner Blum dans sa tombe, néanmoins, bien que n’étant pas « ségolèniste », je crois que c’est une femme de caractère, de convictions et de courage, qui si elle avait été élue aurait œuvré pour le bien de la France et des français, ce qui n’a pas été le cas des trois derniers qui se sont succédés.

    • des gens de caractère, de conviction et de courage ne manquent pas au milieu des nouilles qui plastronnent, le tout est de savoir ce qu’lls comptent faire de leurs talents !

    • C’est surtout une femme d’argent et qui aime le pouvoir plus que tout, elle comme son ex devenu président par inadvertance.

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