L’accord UE-Mercosur sur le point d’être signé
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, vient d'annoncer depuis l'Uruguay que les négociations avec le Mercosur étaient sur le point d'aboutir : « C'est une victoire pour l'Europe. […] C'est un accord gagnant-gagnant. » Cet accord vise à supprimer la quasi-totalité des droits de douane entre les deux zones économiques. En France, il suscite la controverse, en particulier dans le monde agricole, inquiet de la concurrence déloyale à laquelle il serait exposé - et malgré les affirmations triomphantes de Mme von der Leyen : « L’UE-Mercosur reflète nos valeurs et notre engagement en faveur de l’action climatique. Et nos normes sanitaires et alimentaires européennes restent intouchables. »
L'Assemblée nationale avait, récemment, signifié son désaccord sur le Mercosur. Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur, a rappelé sur X que l'accord n'est pas signé et que la fin des négociations « n'engage pas les États membres ». C'est désormais au Conseil et au Parlement européens de trancher. En cas d'approbation, la France n'aura d'autre choix que d'accepter.
This agreement is a win for Europe.
30.000 European small companies are already exporting to Mercosur.
Many more will follow.
EU-Mercosur reflects our values and commitment to climate action.
And our health and food standards remain untouchable ↓ https://t.co/Swp66exJrY
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) December 6, 2024
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18 commentaires
Si la France veut, comme la Grande Bretagne, conserver un minimum de son indépendance, elle doit, sinon quitter l’Europe, imposer des conditions explicites à l’acceptation de ses règlements. Remplacer l’hyper-nationalisme par l’hyper-européanisme n’est pas une solution pérenne, et certainement pas respectueuse des libertés publiques. L’Europe consultative, oui, l’Europe gouvernement non.
Ursulaxit + procès pour ses magouilles durant l’affaire des vaccins Pfizer