Orsay : Jérémie Greco, nouvelle victime de l’immigration sous OQTF
C’était un homme apprécié de tous. Vendredi 6 décembre, à Orsay, en Essonne, un ancien agent de la ville dénommé Jérémie Greco a été retrouvé mort en pleine rue. Ses affaires personnelles étaient dispersées sur plusieurs mètres. Selon les premières investigations, le quinquagénaire se serait interposé alors qu’on tentait de lui voler sa moto. « Jérémie était un pilier de notre aventure électorale en 2020, a témoigné sur Facebook Louis Leroy, conseiller municipal d’Orsay. Homme discret mais indispensable, il a marqué Orsay par son dévouement tant durant ses années à la mairie, qu’au club de rugby, où il capturait chaque match avec passion. Sa simplicité, sa générosité et son humilité resteront gravées dans nos cœurs. »
Les proches du défunt ont également pris la parole sur le réseau social, exprimant leur désarroi. « Jérémie avait un cœur immense et était toujours là pour ceux qui en avaient besoin. Sa gentillesse et sa bienveillance étaient remarquables », a témoigné son ami Jean-Luc. « Je suis complètement dévastée, a ajouté Manuella, une autre de ses proches. Il incarnait une sagesse et une gentillesse extraordinaire, toujours prêt à rendre service ». La peine est également immense au CA Orsay Rugby Club, au sein duquel Jérémie Greco donnait de son temps bénévolement : « Difficile de trouver les mots, quelle tristesse… Jerem, tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires. »
«Il a été tué par des barbares.»
→ https://t.co/LAqoex5ALA pic.twitter.com/uSul15YANa— Le Figaro (@Le_Figaro) December 10, 2024
Depuis le début de l’année, Jérémie Greco pilotait le pôle digital de l’association locale « Orsay Ensemble », y apportant sa loyauté et sa bonne humeur. Il n’avait pas eu d’enfant et n’avait plus de famille, mais comptait en revanche bon nombre d’amis. C’est en accord avec ces derniers qu’une cagnotte a été ouverte, destinée à couvrir les frais de ses obsèques.
Une tentative de vol à l’origine du meurtre
Après avoir traversé une période de grave dépression, l’homme de 54 ans avait fini par sortir la tête de l’eau, mais vivait dans une certaine précarité. Sa moto était, dit-on, « son bien le plus précieux ». On devine qu’il ne s’est pas laissé faire lorsque trois hommes ont tenté de la lui subtiliser, vendredi dernier. Selon les premières éléments, Jérémie Greco a été violemment percuté par un véhicule qui se trouvait déjà dans le viseur de la police dans le cadre d’affaires de vols en série. Plusieurs hommes vivant dans un pavillon à Brétigny-sur-Orge, en Essonne, ont été interpellés deux jours après les faits. Il s’agit de trois étrangers : deux Libyens - dont l’un visé par plusieurs OQTF - et un Tunisien. Un camion stationné à proximité de leur domicile comporterait des impacts suspects sur sa carrosserie, témoins de la violence du choc. « Jérémie a perdu la vie en défendant sa moto contre d’odieux barbares qui tentaient de la lui voler dans une rare violence », a dénoncé l’élu local Louis Leroy.
Jérémie Greco, 54 ans, a perdu la vie en s’opposant au vol de sa moto à Orsay.
Au moins deux ressortissants tunisiens, dont l’un sous OQTF, ont été interpellés. Chaque jour, c’est la même barbarie ordinaire qui frappe la France et des innocents.
Il faut des actes forts et… pic.twitter.com/iitNuckTrT
— Jordan Bardella (@J_Bardella) December 10, 2024
A droite, le meurtre du quinquagénaire n’a pas manqué de faire réagir. « Chaque jour, c’est la même barbarie ordinaire qui frappe la France et des innocents. (…) Arrêtons de subir », a tweeté Jordan Bardella. « Ça pourrait être ton père, ton fils, ton cousin. C’était Jérémie Greco, 54 ans. Massacré par Nacer, Anis et Khouaaldi, trois migrants connus des services de police », a précisé la féministe engagée Alice Cordier.
The Usual Suspects
L’enquête ne fait que commencer, mais si elle confirmait les premiers éléments déjà connus, Jérémie Greco viendrait alors ajouter son nom à la longue liste des victimes de l’immigration clandestine. Depuis plusieurs mois, les méfaits barbares commis par des étrangers sous OQTF se succèdent à une cadence infernale. Il y a eu tout récemment l’affaire de ce Camerounais qui tuait des SDF à coups de parpaing (octobre 2024), la tentative de viol d’un jeune homme de 22 ans à Pantin par deux Algériens (octobre 2024), le viol de Géraldine dans la Somme par un migrant marocain (septembre 2024), le viol suivi du meurtre de la jeune Philippine dans le Bois de Boulogne par un autre Marocain (septembre 2024), le viol d’une lycéenne de 15 ans à Meaux par un Tunisien (juin 2024), l’attaque au couteau de quatre personnes, à Lyon, par un clandestin marocain (mai 2024)…
A chaque fois, l’exécutif « se rend sur place », « condamne avec fermeté » et promet de tout faire pour que de tels drames ne se reproduisent. Mais les faits sont têtus : en 2023, malgré la multiplication des affaires mettant en cause des illégaux, la France a enregistré son plus faible taux d’exécution des OQTF depuis plus de 10 ans… 6,9%. On a hâte de découvrir le chiffre de 2024.
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Un commentaire
Et une victime,une de plus….