Émeutes en banlieue sud parisienne : la gauche joue les pyromanes

Capture écran FdeSouche sur X
Capture écran FdeSouche sur X

Le même scénario semble se répéter indéfiniment. Un homme meurt après son arrestation par la police, laquelle est alors accusée de bavure, provoquant des émeutes qui se propagent dans les villes avoisinantes et se poursuivent plusieurs nuits durant.

Drogue et psychiatrie

Tout commence cette fois-ci avec l’arrestation le 8 décembre à Bagneux (Hauts-de-Seine), d’un homme de 34 ans habitant Fontenay-aux-Roses, pour infraction à la législation sur les stupéfiants. L’homme est placé en garde à vue au commissariat de la ville à 17 heures. Le « grand Baba » - son surnom - est déjà connu des services de police pour des faits analogues, mais aussi des services psychiatriques. Ce soir-là, un premier malaise lui vaut d’être transporté par les pompiers à l’hôpital privé d’Antony, lequel ne juge pas utile de le garder et produit un certificat de non-admission. Il est alors examiné par un médecin de l’unité médicale judiciaire et un psychiatre, qui déclarent tous deux son état compatible avec une garde à vue dans les locaux de la police. Mais le 10 décembre, l’homme est victime d’un second malaise, qui lui est fatal.

En août 2023, il avait déjà été hospitalisé d’office, un refus d’obtempérer ayant provoqué une interpellation musclée. Ses avocates avaient porté plainte pour violences aggravées, sans succès : l’affaire avait été classée sans suite. Par leurs déclarations au quotidien Le Parisien, les mêmes contestent aujourd’hui les certificats médicaux ayant permis la garde à vue. « Notre client n’était pas en état de poursuivre sa garde à vue. […] Nous n’en resterons pas là. Nous avons d’ores et déjà saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Nous envisageons par ailleurs de demander le dépaysement de l’enquête, en dehors du ressort du tribunal judiciaire de Nanterre. »

Montée de tension artificielle

En attendant l’achèvement de l’enquête confiée à l’IGPN (la police des polices), les premiers éléments semblent dégager les policiers de toute responsabilité. Le parquet de Nanterre confirme en effet que « le défunt a fait l’objet de plusieurs examens médicaux, le 9 et le 10, somatiques et psychiatrique, au regard de la mesure de curatelle dont il faisait l’objet. Ils ont été réalisés dans différents établissements hospitaliers, qui ont chaque fois confirmé la compatibilité de son état avec la mesure de garde à vue en cours. »

La municipalité centriste de Fontenay-aux-Roses cherche à calmer le jeu. Frédéric Wimmer, directeur de cabinet du Maire, confie à BV que, dans sa ville, « il n’y a pas eu de grandes échauffourées. On a eu deux conteneurs de poubelles qui ont brûlé, quelques tirs de mortiers, et cela s’est arrêté là. On a eu deux nuits sur lesquelles (se sont déroulés) des évènements assez légers. Nos voisins de Bagneux, de Sceaux et de Chatenay-Malabry ont eu des nuits un peu plus difficiles. » Mais dès que la mort du suspect est connue, certains se chargent immédiatement de mettre le feu aux poudres.

A commencer par un influenceur, un certain Bezeleze92, qui n’hésite pas à publier sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il parle de « bavure policière » et affirme, sans apporter le moindre début de preuve, que « le grand Baba » aurait en fait été interpellé durant le week-end, « cabossé » et « tabassé par des policiers », avant même d’arriver au commissariat. Alors que des émeutes commencent à gagner Fontenay-aux Roses, Châtillon, Clamart et Malakoff, les déclarations des élus locaux de gauche ne favorisent pas l’apaisement.

Pour Marie-Hélène Amiable, la maire (PCF) de Bagneux « une enquête doit permettre de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. » Et pour Astrid Brobecker, conseillère municipale socialiste de Fontenay-aux-Roses, « ce n’est pas le premier drame. Les jeunes ont un sentiment d’injustice grandissant. Ils ne comprennent pas, et leur énervement est légitime. »

Légitimation des violences

Autant dire que, de la légitimité d’un « énervement » à celle de violences gratuites et répétées aux frais du contribuable, il n’y a qu’un pas que de nombreux groupes d'émeutiers ne se sont pas privés de franchir. La gauche laxiste comprend, tolère... Car LFI juge stratégique de conquérir certaines villes et certains quartiers à forte densité de populations immigrées ou issues de l’immigration. A quelques kilomètres de Bagneux, à Villeneuve-Saint-Georges, le prochain édile chargé de calmer les émeutes sera peut-être... Louis Boyard ! Le député qui a annoncé son intention de se présenter aux municipales à Villeneuve Saint Georges, avait confessé un passage par la case trafic de stupéfiants. Précisément ce qui a valu au « grand Baba » son arrestation le 8 décembre. Charge à lui d'apaiser les violences urbaines !

Vos commentaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois