Drame à Mayotte : l’hypocrisie de LFI sur l’immigration à son sommet
Les images sont saisissantes d’effroi et témoignent de l’ampleur du désastre. Des débris à perte de vue jonchent le sol mahorais depuis ce samedi 14 décembre, après le passage du cyclone Chido dont on continue de dénombrer les victimes. Parmi les amas de détritus causés par des vents d’une violence inouïe, avec des rafales atteignant les 226 km/h – un record inégalé depuis 90 ans – émergent des vestiges d’habitations, de toitures en tôle et de briques, emportés par des torrents de boue. C’est tout ce qu’il reste des nombreux bidonvilles de l’île, anéantis par la catastrophe, ce qui suscite depuis une avalanche de réactions.
#Tsoundzou après le passage du cyclone #Chido pic.twitter.com/mXijwHTWMp
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) December 15, 2024
À gauche, l’incohérence outrancière
À commencer par celle de l’ancien président de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui s’est exprimé au sujet du « pouvoir méprisant et incapable, occupé par son nombril », et qui « n’a rien prévu, ni organisé ». Déclarant sur X que « la France est responsable des bidonvilles présents sur l’île », l’ancien candidat à la présidentielle a ajouté que « le sous-développement tue », admettant par là que la présence de ces milliers d’habitations illégales, qui prolifèrent sur Mayotte depuis des années, est responsable de la mise en danger des populations, souvent clandestines elles aussi, qui y vivent. Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir la députée mahoraise du groupe LIOT, Estelle Youssouffa, qui a pointé du doigt ce qu’elle considère être « l’hypocrisie » d’un homme et d’un parti s’étant « opposés à la destruction des bidonvilles » que le cyclone a aujourd’hui transformés en « cimetières », selon ses mots. « En défendant les habitats insalubres, vous avez creusé des tombes », s’est-elle indignée à son tour sur le réseau social.
Comme si un #Cyclone n'est pas suffisant, #Mayotte doit aussi subir l'#Hypocrisie de @JLMelenchon et #LFI qui s'étaient opposés à la destruction des #bidonvilles qui sont aujourd'hui des #cimetières. En défendant les habitats insalubres, vous avez creusé des tombes. #Honte pic.twitter.com/ZZeGiIwo9t
— Estelle Youssouffa Députée (@DeputeeEstelle) December 14, 2024
Tout comme l’actuelle présidente du parti d’extrême gauche et députée à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, qui a déclaré que « l’heure est à la solidarité nationale », ces propos de Jean-Luc Mélenchon ont, en effet, de quoi interpeller un esprit cohérent. Car les prises de position passées autour de la question mahoraise ne semblent pas toujours avoir été en faveur de la sécurité et de la salubrité de nos concitoyens. Où est, en effet, cette solidarité nationale lorsque le peuple mahorais crie à l’aide face à la submersion migratoire qui frappe le département le plus pauvre de France depuis plusieurs décennies ? Où encore se trouvait cette solidarité, quand, contre l’avis même de la population locale, le groupe politique de Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot s’opposait à l’opération Wuambushu de 2023 qui prévoyait de raser ces bidonvilles et d’expulser les nombreux migrants illégaux établis sur l’île ?
La tragédie des bidonvilles : une vulnérabilité prévisible
Ils sont en effet entre 100 000 et 200 000 réfugiés clandestins à se retrancher sous des abris de fortune incapables de résister aux intempéries hostiles de Mayotte. Cette proportion, qui représente aujourd’hui plus de la moitié de la population de l’île, s’est donc retrouvée ces derniers jours, particulièrement vulnérable face au cataclysme qui l’a frappée. Le nombre de victimes, encore incertain, pourrait s’élever à plusieurs centaines, voire milliers de morts, selon le préfet François-Xavier Bieuville.
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Un vert manteau de mosquées
2 commentaires
Depuis que Mayotte est « un département français », combien de MILLIARDS en « Aide au Développement » jetées dans des gouffres comme en Algérie et en même temps combien pour Mayotte ? …
JAMAIS ce « caillou » n’aurait dû être « rattaché » à la FRANCE ! … A part une situation géographique pseudo « stratégique », RIEN ne justifiait cette décision ! …
J’ai connu Mayotte dans les années 84/85 durant une période militaire en outre mer …
Ce « caillou » avait déjà une immigration invasive venant d’Afrique et « ça » a explosé depuis qu’il y a un drapeau français planté là bas ! …
Le désastre du cyclone a « impacté » toute l’île mais ce sont bien les plus pauvres qui ont vu leurs tôles s’envoler ! …
Macron va pouvoir en faire des discours pathétiques en y allant dans ces prochains jours ! …
Dès sa « prise de parole », rappelez vous de ses mots sarcastiques au sujet des kwassa-kwassa ! …
Le nombre , encore le nombre …
Y a 2 mois, Retailleau avait organisé un charter retour vers les grands lacs au Congo pour des clandestins séjournant a Mayotte