Célébration de la mort de J.-M. Le Pen : les relents infects de la Révolution
Ce qui s'est passé mardi soir, place de la République à Paris, après l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen, a tristement révélé que l'homme demeure capable du pire. Si nous avions naïvement cru que l'humanité avait progressé dans sa compréhension et son respect de l'autre, ces événements nous prouvent le contraire. L'extrême gauche a foulé aux pieds le respect dû aux morts, une attitude indigne mais peu surprenante venant de mouvements politiques dont le projet de bouleverser l'ordre établi repose sur des principes révolutionnaires. En effet, ces mêmes principes avaient, à la fin du XVIIIe siècle, légitimé des célébrations macabres autour de la mort des figures emblématiques de l'Ancien Régime.
L'assassinat du marquis de Launay
Le 14 juillet 1789, Bernard-René Jourdan de Launay, gouverneur de la Bastille, se trouve au centre des événements qui marquent le début de la Révolution française. Confronté à une foule déterminée à s’emparer de la forteresse, il tente de négocier pour éviter un bain de sang. Mais après des heures de tensions et d’affrontements, il est contraint de capituler. Cependant, malgré la promesse de laisser partir les défenseurs de la forteresse indemnes, Launay est pris à partie par une foule déchaînée. Humilié et roué de coups, il est poignardé à mort. Un boucher, habitué à trancher la chair, décide alors de séparer la tête du marquis de Launay du reste de son corps avant de la fixer au bout d’une pique. Elle est ensuite exhibée dans tout Paris sous les acclamations d’un peuple assoiffé de liberté mais aussi de sang. Cette scène, bien que marquée par un enthousiasme populaire, soulignait déjà la perte de toute limite morale qui allait caractériser les épisodes les plus sanglants de la Révolution.
La mort de la princesse de Lamballe
La princesse de Lamballe, amie intime de Marie-Antoinette, est également l’une des victimes emblématiques de la violence révolutionnaire. Arrêtée en août 1792 lors des journées insurrectionnelles qui marquèrent la chute de la monarchie, elle est enfermée à la prison de la Force. Le 3 septembre 1792, elle est conduite devant un tribunal improvisé pour y être condamnée plutôt que jugée. Considérée comme étant trop proche de la monarchie, on la livre à une foule en furie. La malheureuse est alors criblée de coups, humiliée tant dans sa féminité que dans son humanité. Pour finir, on lui tranche la tête et on la plante au bout d’une pique avant de l'amener devant la fenêtre de Marie-Antoinette, au Temple, comme pour la prévenir de son funeste destin. Ainsi, la sauvagerie entourant la mort de la princesse de Lamballe durant ces funestes massacres de septembre reflète la haine impulsive et bestiale encouragée par les ennemis de l’Ancien Régime à l’égard de ses anciennes figures.
L'exécution de Louis XVI
Le 21 janvier 1793, Louis XVI, dernier roi absolu de France, est conduit à l’échafaud après avoir été jugé coupable de trahison par la Convention nationale. Son procès conclut à sa condamnation à mort à une courte majorité. Le roi, autrefois symbole de l’unité nationale, devient alors le bouc émissaire des frustrations accumulées contre la monarchie. Ainsi, ce matin-là, escorté par une garde imposante, il monte dignement sur l’échafaud dressé sur la place de la Révolution. Avant de mourir, il tente de s’adresser une dernière fois au peuple français, mais ses paroles sont couvertes par les roulements de tambour. Peu de temps après, la guillotine s’abat froidement sur le corps de celui qui fut le père d’un peuple. La tête de Louis XVI est ensuite montrée à la foule qui exulte aux cris de « Le roi est mort ! Vive la Nation ! Vive la République ! Vive la liberté ! »
La célébration publique de la mort de Jean-Marie Le Pen trouve de tristes échos dans ces événements historiques dont de nombreux autres peuvent être encore racontés. Tout comme les révolutionnaires qui, au nom de la liberté, avaient justifié des actes de barbarie contre leurs ennemis, l’indignité de se réjouir de la mort du fondateur du Front national, au-delà de ses polémiques et condamnations, illustre combien la violence symbolique et le mépris de la dignité humaine demeurent présents au cœur de certains hommes et femmes. Pourtant, respecter les morts n'est pas un acte politique mais est un devoir moral universel.
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32 commentaires
il est indigne et méprisable de se réjouir de la mort d’un adversaire politique. Même dans la lutte armée, contre des ennemis parfois animés d’une haine féroce, le légionnaire est tenu d’appliquer l’Article 7 de son code d’honneur : Au combat tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n’abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes. Les révolutionnaires d’aujourd’hui qui, au nom de la liberté, justifient des actes infâmes contre leurs ennemis politiques, seront un jour eux-mêmes rattrapés par ce feu dévorant de la haine qu’ils auront eux-mêmes allumés : ils se dévoreront entre eux…
Le spectacle abject et indigne de ces gauchistes ivres de haine ne fera que conforter les scores des patriotes aux prochains scrutins. Trop de braves gens un peu indécis ont eu envie de vomir devant ce spectacle révoltant.
Ça va se payer dans les urnes.
« la perte de toute limite morale qui allait caractériser les épisodes les plus sanglants de la Révolution. » La perte de toute morale remplacée avantageusement par le goût du sang.
est-ce que cela fera réfléchir bon nombre de français sur leur avenir si par malheur les gauchos arrivaient au pouvoir, il serait temps de dépoussiérer vos neurones et de reprendre la vie du bon côté.
Notons tout de même et c’est un journal gauchiste qui le dit, il s’agit de quelques centaines de « personnes »dans toute la France. On les reverra à la cérémonie publique pour JMLP. Notons aussi l’absence des FDO pour l’usage d’alcool en rue…Par contre j’ai bien rigolé lors d’un « plateau télé » avec cette femme qui estimait que c’était de très jeunes gens…alors que j’ai vu la vidéo montrant des adulescents bien en chair et barbus.
Une foule de decerebres qui danse sur une mort. Plus rien n’étonne de cette gauche nauséabonde et purulente. Une honte nationale qui rabaisse un peu plus la France aux yeux de l’étranger.
Un ami me rappelle (à juste titre) le nombre important de bouchons de champagne qui ont sauté à la mort du Général de Gaulle. Oui, mais ces effusions de « joie » sont restées dans le domaine privé du chez soi, et surtout concernait des gens qui avaient eu à souffrir de la politique du grand homme : familles des marins tués à Mers el Kébir, homme et femmes emprisonnés pour avoir continué à gérer le Pays sans pour autant « collaborer ». Donc rien à voir. Aujourd’hui il s’agit de crétins incultes sevrés par les médias globalement gauchistes depuis 1945. Le pire c’est qu’on peut les retrouver élus à L’Assemblée Nationale.
Certes ces manifestations sont honteuses mais c’est tous les jours que les révolutionnaires détruisent tout ce qui leur passe entre les mains jusqu’au plus haut sommet de l’Etat . Le Roi Lion est une parabole assez juste de ce que nous vivons ( Scar et les hyènes).
Révolution de quartier, de bobos parisiens qui boivent du champagne.
Le peuple lui boit du vin!
Eh oui , vu à la TV ces bobos gauchos , bien habillés , maquillées avec du champagne à 30€…
Ce n’est pas avec cette horde qui a fêté la mort de J.M. Le Pen qu’on va redresser le pays
Quand on vois un député LFI marcher sur un ballon à tête d’un ministre on n’est pas loin de le cette époque. L’homme n’a pas changé surtout celui de gauche. La haine n’est pas où on le dit.