La jeunesse « emmerde » le RN. Vraiment ?
Le 7 janvier au soir, alors que la France venait d’apprendre la disparition de Jean-Marie Le Pen à l’âge de 96 ans, des foules en liesse se rassemblaient à travers le pays pour célébrer l’événement aux cris de « IL EST MORT », encouragées par la hargne des réseaux sociaux et la complaisance de certains médias et même le soutien de certains responsables politiques.
Interrogée sur RTL à ce propos, la députée LFI Mathilde Panot déclarait, ce mercredi 8 janvier, ne « pas [être] choquée » de cette jeunesse qui « continue "d’emmerder le Front national" ». Loin d’étonner, venant de la chef de file des Insoumis à l'Assemblée, ces propos ne reflètent pourtant guère la réalité actuelle. Dans les urnes, aussi bien que dans son engagement militant, la jeunesse semble en avoir fini d'« emmerder le Front national » et la figure de Jean-Marie Le Pen, elle, continue même de l’inspirer.
«Il est mort !», «Marine, tu es la prochaine !»
La gauche qui manifestait hier contre le terrorisme islamiste avec des petites bougies en jurant « vous n’aurez pas ma haine », danse sur un cadavre aujourd’hui.
C’est misérable, honteux. Et
Symptomatique ! pic.twitter.com/keOB8iT3p4— Agnès Marion ن (@_AgnesMarion) January 8, 2025
Les jeunes votent de plus en plus pour le Rassemblement national
Lors de l'élection présidentielle de 2002, 16 % des 18-24 ans et 17 % des 25-34 ans avaient voté pour Jean-Marie Le Pen. En 2022, ces chiffres étaient passés à 25 % et 24 %, respectivement, pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle. Lors des législatives de 2024, le soutien des jeunes au Rassemblement national a doublé par rapport à 2002, atteignant 33 % chez les 18-24 ans et 32 % chez les 25-34 ans. Cette progression exceptionnelle a placé le parti en deuxième position auprès des jeunes Français, derrière le Nouveau Front populaire (coalition de la gauche et de l'extrême gauche), qui a recueilli 48 % des suffrages des 18-24 ans et 38 % de ceux des 25-34 ans.
Mais cet engouement des jeunes pour le premier parti de France ne se traduit pas que dans les urnes. L’héritage de son fondateur reste vivace, jusqu’à influencer l’engagement d’une certaine jeunesse conservatrice et identitaire.
JMLP, figure exemplaire pour la nouvelle génération de militants
Fondateur de « Génération Z », Stanislas Rigault, âgé de 25 ans, qui s’est lancé aux côtés d’ric Zemmour en 2021, nous a confié l’évidence de la place que Jean-Marie Le Pen a tenue dans son engagement politique. Il a vu en lui « le premier à avoir mis sur la table la question de l’immigration », qui représente une thématique incontournable du combat mené par Reconquête. Même constat chez le député RN de l’Aisne, Eddy Casterman, âgé de 28 ans, pour qui le rôle de Le Pen fut « incontestable » dans la construction de son engagement politique, à cause de son courage d’avoir « sonné le tocsin [...] à une époque où le pays était prisonnier du magistère moral de la gauche ». Les débats et interviews qui ont tant fait parler continuent de les inspirer tous deux : ils y reconnaissent, pour l’un, « un tribun rarement égalable », pour l’autre, un « homme [capable] de susciter la sympathie de millions de Français ».
Un « symbole » pour la jeunesse de droite
Auprès des jeunes qui s’engagent, Rigault ne doute pas de l’empreinte que laissera le châtelain de Montretout. « Jean-Marie Le Pen prouve, par ses décennies d’engagement, qu’il ne faut rien lâcher », affirme-t-il, rappelant l’ascension fulgurante de ce dernier, de ses premières campagnes électorales jusqu’au second tour de la présidentielle en 2002. « Notre génération est parfois impatiente, inquiète, défaitiste. Lui prouve que la persévérance est la clé », analyse-t-il, comme un encouragement pour la jeunesse à continuer de porter la flamme allumée par celui qui a « consacré sa vie à la France ».
Casterman surenchérit : pour lui, il est l’homme qui a « suscité une espérance nationale à plusieurs générations de Français » et « le symbole de la France qui se battra jusqu’au bout pour ne pas disparaître ». « À nous, désormais, de reprendre son flambeau et de lui offrir, à titre posthume, la conquête du pouvoir pour sauver la France », conclut le jeune député. Il semblerait que cette jeunesse n'a pas fini d'« emmerder » Mathilde Panot...
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43 commentaires
Non pas la jeunesse mais ce qui reste de jeunes gochos.
Je confirme a ma grande satisfaction que la jeunesse autour de moi est favorable au RN . Ils sont plus pragmatiques aujourd’hui qu’idéologiques dans les années 70 . Bosser / challenger en permanence sur beaucoup de sujets dans leur vie pour financer ceux qui ne font que couter , les jeunes ne sont plus d’accord . JM Le Pen est un sacré personnage politique , clivant c’est sur et qui aurait pu éviter certains » dérapages » verbaux .
LFI, le NAP, les écolos, les socialos, les macronistes se sont bien unis aux derniières législatives. Lorsqu’on leur rappelle quelques mois après ces alliances nauséabondes, ces derniers répondent que « ça c’est le passé, qu’on n’en parle plus ». Alors pourquoi les mêmes traitres attaquent systématiquement Le Pen sur des dérapages qui datent d’il y a plus de 40 ans ? Se calqueraient-ils sur le 2 poids 2 mesures de la justice ? S’ils étaient un tant soit peu honnêtes, ils nous diraient combien de juifs ont fuit la France à cause de Le Pen et combien de Juifs ont dû fuir la France à cause de l’antisémitisme islamiste.
La gôche continue à s’auto-raconter et surtout à s’auto-proclamer. Elle a toujours eu cette stratégie de préemption. Préemption de la notion de « peuple » ou de « la jeunesse », rejetant ainsi hors des limites de ces concepts ceux qui ne pensent pas comme elle. Un « jeune » n’est pas jeune si il n’est pas de gôche.
Tout ce ramassis bobo gauchistes réunis à Paris en dansant semblaient sabler l’évenement non pas avec un vulgaire mousseux mais un champagne de très grande marque , c’est ça la gauche .