Évreux : un adolescent de 14 ans tué par un jeune de 16 ans
Un adolescent de 14 ans a été tué vendredi à Évreux (Eure). Son agresseur présumé âgé de 16 ans s’est dénoncé auprès de la police et a été placé en garde à vue dans la soirée.
Selon Le Parisien, « l’adolescent de 16 ans s’est réfugié chez sa voisine après les faits et a contacté la police vendredi soir pour s’accuser du meurtre ». Il a été interpellé et placé en garde à vue à 21 heures.
Les circonstances de la mort du mineur de 14 ans ne sont pas connues en l’état actuel des investigations. Mais le maire d’Évreux, Guy Lefrand, a déclaré à l'AFP que, « d’après les premiers éléments de l’enquête, une querelle amoureuse serait à l’origine des faits ». Selon lui, le suspect et la victime « sont de la même communauté, du même groupe ». « C’est plus une histoire à l’intérieur d’un groupe qu’autre chose », a-t-il estimé.
D'après Le Parisien, « le suspect a déclaré aux policiers qu’après avoir raccompagné une amie chez elle, il aurait reçu un message lui donnant rendez-vous. Sur place, il dit avoir fait face à une dizaine d’individus, certains armés de "brises vitres", et avoir reçu des coups. Muni d’un opinel, il aurait à son tour porté des coups à un de ses agresseurs présumés.»
Les faits se sont produits dans le quartier prioritaire de la Madeleine où « il n’y a pas eu d’agitation particulière, c’est très calme, on a surveillé cette nuit, il ne s’est rien passé de particulier », d'après le maire cité par BFM-TV.
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2 commentaires
Excusez-moi ! Ai-je bien lu ? « C’est plus une histoire à l’intérieur d’un groupe qu’autre chose ». Mais ce maire se rend-il compte de la légèreté de ses propos ? Un jeune de 16 ans qui tue un autre de 14 ans. Ben voyons ! Faut pas être grand clerc pour comprendre le drame derrière ce meurtre (ou assassinat). La psychiatrie a du mouron à se faire pour les années à venir. Ce type de comportement n’est plus un fait divers mais un phénomène de société qu’il est urgent de stopper. Manque de repères, manque d’éducation, manque de culture, manque d’intelligence. Il est temps que les parents tout comme les autorités sanitaires et sociales s’emparent réellement du problème et réagissent en revenant à des moyens disciplinaires qui enrayent ces déficiences comportementales. Moins de permissivité et plus de sévérité dans l’accompagnement des jeunes et dans la sanction à infliger aux parents irresponsables. On n’évitera sans doute pas tous ces drames mais on les atténuera. Ce qui serait déjà un pas allant dans le bon sens.
Lire le pédopsychiatre maurice berger