Honte à vous, François Hollande et Ségolène Royal… Assez de mensonges !

© Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons
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Article modifié ce 14 janvier

Ce dimanche était la journée médiatique de deux has been de la politique française ; deux chevaux de retour qui piaffent : l'ancien couple Royal-Hollande, qui voudrait bien revenir sur le devant de la scène. Ils étaient respectivement invités de BFM TV et de France 5 : l’occasion, pour les Français, d’entendre déverser, sur fond d’obsèques de Jean-Marie Le Pen, des mensonges et des contre-vérités tous plus énormes les uns que les autres.

Commençons par le faux débonnaire François Hollande. Fidèle de Mélenchon comme toute la bande du PS, idiot utile du NFP sans qui il n’aurait pu reposer ses fesses sur les bancs de l’Assemblée, c’est un homme prêt à toutes les compromissions dans l’espoir de revenir en 2027 à l’Élysée, oubliant dans quelles conditions il y est arrivé et comment il en est parti. Et pour cela, tout est bon à dire et à mentir.

François Hollande, plus Charlot que Charlie ?

Rappelons, en effet, que François Hollande n’était pas, loin s’en faut, le premier choix du PS, en 2012. Sans la pitoyable histoire du satrape jouisseur du FMI, son ami Dominique Strauss-Kahn, il n’aurait jamais remporté l’Élysée. Si bien qu’il l’a quitté par la (toute) petite porte.

Qu’importe, il pérore. Refait l’Histoire. Invité d'En société, ce dimanche sur France 5, il rejoue ainsi 2002 : « Lionel Jospin réussit économiquement, donc on se dit, puisqu’il réussit économiquement, son gouvernement ne risque rien de la part de l’extrême droite. Eh bien, si ! Parce que le thème qui va être utilisé par Jean-Marie Le Pen, puisque c’est lui qui arrive au second tour pour la première fois, c’est le thème de la sécurité et de l’immigration. » Un thème venu de la Lune, sans rapport avec la réalité, à l’en croire, mais qui va quand même changer la face du monde. Et depuis, « chaque fois que la gauche est au pouvoir, elle est confrontée à cette bataille que lui livre l’extrême droite ». Et de déplorer « une diffusion dans l’électorat, aujourd’hui, des idées de l’extrême droite ».

Et la diffusion de l’insécurité, du terrorisme islamique, les attaques incessantes contre les représentants de l’État, ça lui parle ? A-t-il oublié, en cette semaine où l’on commémorait les attentats de 2015, que c’est lui, François Hollande, qui menait la manifestation monstre, dans les rues de Paris ? On l’a compris, François Hollande n’est pas Charlie, ce n’est qu’un charlot !

Emporté par l’enflure du verbe, il pousse le bouchon encore plus loin : « Cette mutation qui s’est produite dans les année 80 avec Jean-Marie Le Pen […] c’est finalement ce qui a produit toutes les extrêmes droites en Europe. […] Maintenant, l’extrême droite est un phénomène européen. Et quand je dis européen, j’ai presque tort. C’est un phénomène mondial puisque, aux États-Unis, d’une certaine façon, il y a du Le Pen dans Trump. Il y a une façon de provoquer, il y a une façon de nier l’Histoire, il y a une méthode. »

Nier l’Histoire, c’est en effet une méthode

Une méthode d’ailleurs appliquée à la lettre par la mère de ses enfants, Ségolène Royal. Celle dont « la bravitude » est sans limites, de la muraille de Chine aux pôles en passant par les marais du Poitou. Madame Royal rêve, elle aussi, de revenir en politique. Deux fois cet automne, elle a voulu faire don de sa personne à la France, plus exactement à Emmanuel Macron, qui l’a dédaignée. Fin août, elle se disait « disponible pour Matignon », voulant « essayer de constituer un gouvernement d’union ». Rebelotte en novembre pour remplacer Michel Barnier ; cette fois, Ségolène Royal pose sa candidature pour « toutes les femmes et petites filles ».

Dotée d’une grandeur d’âme qui force le respect, Madame Royal a expliqué hier, sur le plateau de BFM TV, combien l’Algérie avait raison. « On a une dette morale à l’égard de l’Algérie car la colonisation est un ensauvagement », dit-elle, « la décolonisation en Algérie a été atroce. » Elle poursuit : « On évoquait encore, récemment, les actes de torture de Jean-Marie Le Pen [sic] », comme s’il s’agissait d’une vérité d’évidence, bien que cela n’ait jamais été prouvé, « et, donc, il ne faut pas oublier les dégâts que nous avons commis sur ce territoire que nous avons colonisé parce qu’il y avait des ressources. »

Ces propos sont scandaleux. Que Ségolène Royal aille donc lire Bernard Lugan, spécialiste incontesté de l’Afrique, qui écrit dans son Algérie, l'Histoire à l'endroit (BL Éditions) : en 1962, la France a légué à l’Algérie 54.000 km de routes et pistes, 31 routes nationales, 4.300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés, 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes, des centaines d’ouvrages d’art, des milliers de bâtiments administratifs, casernes etc. Alors, on parle de dette ?

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Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

102 commentaires

  1. Il est surprenant de voir cette Ségolène totalement ignare, ou feignant de l’être. Oser affirmer que la France a ensauvagé l’Algérie est une idiotie sans nom, alors que c’est assurément le contraire. Que cherche Ségolène ? N’a-t-elle pas démontré ses hautes compétences dans ses fonctions d’Ambassadrice des pôles ? La vérité est que l’Algérie n’a pas su développer les richesses que les Français lui ont cédées en partant. L’Algérie semble incapable de faire autre chose que d’envoyer ses forces vives en France. Si l’Algérie le voulait, elle garderait sa jeunesse pour redonner à ce pays l’élan qui lui permettrait de se développer. Il faut peut-être rappeler tout ça à Ségolène afin qu’elle arrête de raconter n’importe quoi.

  2. Et l’Algérie qui n’existait pas en tant que telle avant la France, alors que son territoire était colonisé par l’empire ottoman, on en parle ? Les algériens s’en souviennent-ils comme d’une époque bénie ? Que leur avait apporté au cours des siècle cette colonisation-là dont ils évitent de parler, tant elle leur avait apporté et laissé de merveilles ? Peut-être faudrait-il leur rafraichir la mémoire sur ces siècles stériles de leur passé !

  3. Entendre ça de la bouche de Ségolèe Royal qui, elle, s’est bien enrichie sur le dos des Français ! Une incapable diplomée, pourvue qu’elle intègre la fonction publique n’est autre qu’une « pompe à fric »….et si c’est l’ENA, faites le calcul !

  4. Conseiller de lire Bernard Lugan à ces deux-là, on rêve. Dommage, ils ratent bien de choses. Et dire que la Ségo se voyait comme un alternative de Mme Castex et que, les médias aidant, chaque semaine nous apporte la bonne parole de François le sage. Dépéchons nous d’en rire avant que d’en pleurer.

  5. Il s n’ont pas honte de donner des leçons, avec leur bilan, je me cacherais ! Ils se plaignent de la droitisation qui serait due à JM.Le PEN, elle est due en fait à l’incompétence de la gauche; merci à Mr Hollande pour la fermeture de Fessenheim, quant à Mme Royal elle participe à la falsification de l’histoire à propos de l’Algérie en soutenant la version des dirigeants de cette dictature.

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