Retour fracassant de Trump à la Maison-Blanche en perspective

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De retour à la Maison-Blanche, Donald Trump promet une entrée fracassante. Dans une réunion de plus d’une heure et demie avec les sénateurs républicains le 8 janvier dernier, le président américain a promis de débuter son mandat avec « un grand et beau projet de loi ». Avec une liste de plus de cent décrets exécutifs prêts à être signés, Donald Trump s’engage à redessiner le paysage politique américain dès ses premiers jours en revenant à ses fondamentaux : immigration, énergie et lutte contre le wokisme. De quoi inscrire une rupture claire avec l’héritage de Joe Biden.

Un front de bataille aux frontières

Premier cheval de bataille du président Trump : l’immigration. Le magnat de l’immobilier prévoit de déclarer une urgence nationale pour accélérer l’achèvement du mur à la frontière mexicaine. L’objectif avancé est clair : stopper net les flux migratoires illégaux. En parallèle, il entend rétablir la politique « Remain in Mexico », contraignant les demandeurs d’asile à patienter hors du territoire américain durant le traitement de leur dossier.

Mais ce n’est pas tout. Trump cible également les « villes sanctuaires », ces bastions progressistes qui protègent les migrants en situation irrégulière. En suspendant leurs financements fédéraux, il espère contraindre des métropoles comme New York ou Los Angeles à collaborer avec les autorités fédérales. Une stratégie musclée – dont Trump a le secret –, qui vise autant à rassurer sa base qu’à affirmer l’autorité fédérale face aux dissidences locales des démocrates.

Une croisade contre le wokisme

Dans son viseur, un autre adversaire qu’il juge tout aussi menaçant : le wokisme. Dès son retour au pouvoir, Trump entend signer un décret interdisant l’enseignement des théories critiques de la race dans les agences fédérales et les écoles publiques. Le républicain ambitionne de recentrer l’éducation américaine sur un récit patriotique, débarrassé de ce qu’il qualifie de « propagande idéologique ». En décembre 2024, Donald Trump promettait de mettre fin au « délire transgenre » et affirmait qu’il signerait dès le premier jour « des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées ».

L’homme d’affaires prévoit aussi de réviser les politiques de diversité imposées par l’administration Biden. Fini les quotas et autres obligations d’inclusion dans les entreprises sous contrat avec l’État. Pour Trump, la chose est simple : « La politique officielle des Etats-Unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme ».

Une relance énergique et des symboles forts

Sur le front de l’énergie, Trump joue la carte des énergies fossiles. Il prévoit de suspendre les projets d’éoliennes offshore sur la côte Est, qu’il accuse de nuire à l’industrie locale et de faire grimper les factures d’électricité. En ce sens, sa politique se résume à garantir l’indépendance énergétique américaine, et faire primer le droit du consommateur à avoir une énergie fiable et peu coûteuse, quitte à raviver les critiques environnementales.

Enfin, pour parachever ce programme ambitieux : fin de la citoyenneté automatique pour les enfants de parents non citoyens, tarifs douaniers renforcés pour protéger l’industrie nationale, et même une série de grâces présidentielles pour de nombreux émeutiers ayant participé à la prise du Capitole, le 6 janvier 2020.

Vos commentaires

5 commentaires

  1. Le retour de DT insuffle à l’Occident un élan nouveau face à la dérive complaisante, voire encourageante de ses élites dirigeantes à l’égard de l’islamisme conquérant, du progressisme délirant, du totalitarisme idéologique envahissant, de la chrétienté opprimée, menacée. Certes, restons lucides mais l’impulsion est bien là.

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