Donald Trump impose la résurrection d’une Amérique souveraine et fière

Capture d'écran
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C’est le Jour J. Ce 20 janvier 2025, sous les plafonds dorés de la rotonde du Capitole, Donald Trump a retrouvé le fauteuil présidentiel. Le froid glacial a forcé Trump à organiser la cérémonie à l’intérieur, mais rien n’a refroidi l’ardeur du 47ᵉ président des États-Unis. « L’âge d'or de l’Amérique commence maintenant », a-t-il lancé d’un ton solennel. « À partir d’aujourd’hui, notre pays prospérera et sera à nouveau respecté dans le monde entier. » Trump, plus conquérant que jamais, a promis de secouer les fondations d’une nation qu’il estime trahie par des élites corrompues et assoupies.

Une pluie de décrets pour renverser le déclin

Sitôt investi, Trump n’a pas laissé place à l’attente. « Tout d’abord, je vais déclarer une urgence nationale à notre frontière méridionale, » a-t-il déclaré. « Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées. » Cette déclaration ouvre une salve de grandes mesures annoncées lors de sa campagne. Promettant d’expulser des « millions d’étrangers criminels » et de mobiliser l’ensemble des forces fédérales pour écraser les cartels, le président américain a une vision claire : la sécurité et la souveraineté des États-Unis sans compromis.

L’économie n’a pas été en reste. Le milliardaire veut tourner la page des politiques climatiques qu’il qualifie d’idéologiques. « Nous mettrons fin au Green New Deal et nous révoquerons le mandat sur les véhicules électriques » a-t-il affirmé. Sa priorité ? Relancer la production industrielle et exploiter les ressources naturelles du pays, le tout sous le drapeau de l’indépendance énergétique. « À partir de maintenant, le déclin de l’Amérique est terminé. », a-t-il conclu sur une note tranchante, devant un Joe Biden médusé.

La rupture, brutale et assumée

Cette investiture est aussi une déclaration de guerre contre l’héritage démocrate. Le géant de l’immobilier new-yorkais a dénoncé « un establishment radical et corrompu » qui, selon lui, a vendu l’âme du pays. Sa première cible : les politiques inclusives de son prédécesseur. « À partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux genres : homme et femme », a-t-il asséné. Le wokisme, ce mot honni dans les cercles conservateurs, est ici enterré d’un trait de plume.

Trump a aussi annoncé la réintégration des militaires ayant refusé le vaccin contre le Covid-19, réhabilitant ceux qu’il décrit comme des héros injustement démis. Mais il ne s’arrête pas là. Il a promis de « rétablir la liberté d’expression » en mettant fin à toute censure gouvernementale. « Plus jamais l’immense pouvoir de l’État ne sera utilisé pour persécuter les opposants politiques », a-t-il martelé, dans un élan presque messianique.

Une révolution du bon sens

« Le 20 janvier 2025 est le jour de la libération » a-t-il encore proclamé sous un tonnerre d’applaudissements, comme pour graver cette date dans l’Histoire de son pays. Avec cette investiture, il ne s’agit pas seulement de gouverner, mais de renverser l’ordre établi. Le Républicain tend la main aux Américains : « Si nous travaillons ensemble, il n’y a rien que nous ne puissions faire. »

Trump ne cache pas ses ambitions : il veut une Amérique fière et redoutée, il évoque la nécessité d’une « restauration complète de l’Amérique et la révolution du bon sens. » Ce sens commun, selon lui, passe par des réformes radicales qui, pour ses partisans, symbolisent le retour à une normalité perdue. Reprendre le contrôle du canal de Panama, imposer des taxes aux pays étrangers, écraser l’inflation et redonner au peuple américain sa souveraineté économique : en d’autres termes, Trump va rendre sa grandeur à l’Amérique.

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