« Délire transgenre » : Donald Trump sonne la fin de la récré

Capture d'écran : page officielle FB Donald J. Trump
Capture d'écran : page officielle FB Donald J. Trump

Donald is back ! A peine investi ce lundi 20 janvier, lors d’une cérémonie au sein de la rotonde du Capitole, le 47e président des États-Unis a promis « un déluge de décrets » qu’il signerait dans la soirée, devant les membres du Congrès. Parmi ces engagements figure celui de « mettre fin au délire transgenre ». « Désormais, aux États-Unis, il n'y a que deux genres : homme et femme », a lâché Donald Trump lors de son investiture.

Ce décret exécutif a pour but de « défendre les femmes face à l’extrémisme idéologique du genre et à restaurer la vérité biologique au sein de l’État fédéral », a affirmé à la presse un responsable républicain, précisant que l’identité sexuelle des individus serait désormais définie exclusivement par les gamètes, mâles ou femelles. Plus globalement, il s’agit de mettre fin aux politiques gouvernementales qui tentent « d'intégrer la race et le sexe dans tous les aspects de la vie publique et privée ».

Un engagement de longue date

Les traitements médicaux destinés aux mineurs dits « transgenres » ou l’accès de certains hommes « devenus » femmes aux compétitions sportives féminines sont des sujets brûlants dans des États-Unis où certaines élites ont tenté d’imposer par le haut une idéologie détachée du principe de réalité. Pendant la campagne électorale, le candidat républicain s’était également fermement opposé à l’accès des hommes aux toilettes pour femmes, à l’admission de personnes trans dans l’armée, ainsi qu’à toute propagande LGBT au sein des établissements scolaires. Le « wokisme doit s’arrêter », avait lancé le milliardaire en décembre dernier, très soucieux, notamment, de « mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants ».

Les commentateurs y avaient alors vu un discours taillé sur mesure pour séduire l’électorat « religieux et ultra radical ». L’élection du conservateur a au contraire révélé que ses mesures de bon sens étaient plébiscitées par une majorité de citoyens américains, bien au-delà du petit cercle des prêcheurs évangéliques exaltés ou des fameux « suprémacistes blancs » invoqués à tort et à travers par la presse française.

Le retard à l’allumage français

Si le « délire transgenre » semble avoir été neutralisé aux États-Unis, il n’en est rien, pour le moment, en France. Le Figaro révélait ainsi en décembre 2024 que notre Haute autorité de Santé était en train de rédiger un texte sur la transition de genre qui comprendrait l'accès gratuit à la transition pour les mineurs à partir de 16 ans. Y sont prônés une délivrance facilitée des hormones croisées et un accès accéléré aux chirurgies dites de « changement de sexe ». Enfin, pour les moins de 18 ans dont les parents seraient réfractaires à leur transition, l'Autorité recommande un signalement, « pouvant aller jusqu'à une déchéance de l'autorité parentale ou une émancipation »… La version finale du texte devrait être publiée d'ici mars 2025. BV ne manquera pas de vous en reparler.

Sur la question des athlètes trans aussi, la France s’inscrit désespérément à contre-courant des attentes populaires. On se souvient de l’émoi suscité l’été dernier, pendant les Jeux Olympiques, par l’affaire Imane Khelif, cette athlète intersexe algérienne, qui avait été autorisée à concourir dans la catégorie féminine et n’avait logiquement fait qu’une bouchée de ses rivales. Il y avait eu aussi Valentina Petrillo, sprinteuse italienne et surtout première athlète transgenre de l'histoire des Jeux paralympiques.

D’autres disciplines sportives résistent encore à la pression, mais pour combien de temps ? C’est le cas de l’athlétisme, où les Fédérations française et internationale n’autorisent pas les sportifs nés hommes à concourir contre des femmes. Au grand dam, par exemple, d’Halba Diouf, dont le profil intersectionnel de « femme trans, noire et musulmane » lui a valu le soutien de Radio France. « Pourquoi faire une catégorie pour les trans ?, demande-t-elle à ceux qui lui refusent l’accès aux courses féminines. Les femmes transgenres sont des femmes. A un moment donné, il faut que vous compreniez. »

C’est précisément en réaction à ce type de revendications farfelues que Donald Trump a été élu. Non, les « femmes transgenres » ne sont pas des femmes comme les autres. Ce sont des êtres nés hommes, dotés d’un chromosome Y dont ils ne pourront jamais se défaire. Avec toutes les spécificités biologiques, hormonales, psychologiques et comportementales que cela implique.

En rejetant les thèses woke défendues par le camp démocrate, les Américains ont fait le choix de la science et du bon sens. La France, elle, ne semble pas prête à suivre la même direction. Et si l’américanisation des esprits avait parfois du bon ?

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

Un commentaire

  1. Bravo Trump et surtout de protéger les enfants contre ces chirurgiens qui ne pensent qu’au fric . Quand à la France , honte à ce gouvernement qui irait jusqu’à aller à l’encontre des parents pour les mineurs . Si ces jeunes de 16 ans sont assez murs pour prendre ce genre de décision alors les criminels de 16 ans doivent aussi être punis commes des adultes en cas de crimes ou délits .

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