La submersion migratoire, c’est ça !
François Bayrou persiste et signe : devant la situation où se débat le pays, « le mot de submersion est le plus adapté. Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, c’est la réalité », a-t-il déclaré, lundi 27 janvier, sur TF1. Mais voilà, il paraît que les chiffres sont d’extrême droite. C’est ce que la gauche morale et totalement immorale gueule dans l’Hémicycle, le PS mettant même la censure dans la balance : soit Bayrou retire son vilain mot de « submersion » et va se rincer la bouche, soit son gouvernement rejoint la sortie par la grande porte.
Entre la présidente de l’Assemblée qui se dit « gênée » et une Marine Tondelier qui parle de « délire », les anathèmes volent en escadrille, comme le rappelle ici Marc Baudriller. Et les Français, eux, qu’en pensent-ils ? Selon le sondage réalisé, mardi, par l’institut CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD, ils sont 65 % à être d’accord avec le Premier ministre ! À ce degré de déni de la classe politique, il faut aller voir les chiffres. C’est ce que fait l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), que dirige Nicolas Pouvreau-Monti.
De la vague au tsunami ?
Ces chiffres sont ceux de l’INSEE, très officiels donc : le nombre d’étrangers recensés en France, en 2024, s’élève à 6,7 millions. Si bien qu’« il est factuellement vrai de dire qu’il n’y a jamais eu autant d’immigration en France qu’aujourd’hui », assène Nicolas Pouvreau-Monti, ce mercredi matin, sur Europe 1. Il égrène : le nombre annuel de nouveaux titres de séjour accordés chaque année a quasiment triplé, depuis la fin des années 1990. Idem pour le nombre de demandes d’asile qui, lui aussi, a plus que triplé depuis les années 2000. Quant à l’immigration clandestine, par définition plus difficile à chiffrer, on peut l’estimer par le biais de l’AME, l’aide médicale de l’État réservée aux clandestins : elle a aussi triplé en vingt ans.
Toujours selon les données de l’INSEE, les immigrés de première génération sont aujourd’hui 7,3 millions, soit 10,7 % de la population. En comptant leurs descendants – immigrés de deuxième génération –, on atteint environ 22 % de la population. Factuellement, dit Nicolas Pouvreau-Monti, « la population immigrée au sens strict, en France, a augmenté de 40 %, depuis le début des années 2000 ». Cela, avec des « singularités » qui sautent aux yeux des Français mais pas de la classe politique des beaux quartiers. En 2022, l’INSEE indique ainsi qu’un quart des enfants de 0 à 4 ans, en France, ont un ou deux parents immigrés, en majorité originaires du continent africain.
Ainsi, avec une immigration qui est « la plus africaine d’Europe et même des pays développés », la France compterait la plus grande population musulmane d’Europe. La note de l’OID l’évalue aujourd’hui entre 6 et 10,5 % de la population, de 12 à 18 % demain.
Les vannes du droit d’asile
Le phénomène susceptible de nous faire passer de la vague submersive au tsunami est le droit d’asile, « devenu l’une des voies majeures d’immigration vers la France et les autres États membres de l’Union européenne », dit la note de l’OID. On y apprend que les bénéficiaires directs de l’asile représentent, désormais, 600.000 personnes dans notre pays, soit plus de 10 % de la population étrangère, tandis que le nombre de primo-demandes d’asile reçues en France a augmenté de 245 %, entre 2009 et 2023.
Pire que tout, la création d’un « droit d’asile » ouvert à toute personne persécutée ou menacée dans son pays, destiné donc à « mettre en sécurité des étrangers fuyant leur pays », et non répondre aux besoins du pays d’accueil, n’a cessé de s’étendre. Si bien qu’on peut, aujourd’hui, estimer à 580 millions le nombre de personnes en mesure de demander l’asile en France « sans qu’aucun garde-fou ne puisse leur être opposé dans l’état actuel de notre régime juridique ». Conséquence de ce qui précède : seuls 2 % des OQTF pour le motif « débouté du droit d’asile » ont donné lieu à un éloignement forcé du territoire.
Enfin, il est à noter qu’en raison des politiques gouvernementales de « répartition » des immigrés sur le territoire, on constate depuis vingt ans une « diffusion de réalités migratoires à des régions autrefois restées à l’écart des grands flux, notamment l’ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie…) ». Si des villes comme Caen, Brest ou Le Mans ont vu leur population immigrée multipliée par deux, entre 2006 et 2021, le phénomène est encore plus marqué dans de petites communes de quelques milliers d’habitants, entraînant une pression énorme sur les services publics et la population locale.
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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40 commentaires
Toute la gauche a été révoltée qu’un Homme Politique ose dire la vérité. C’est la première fois que cela arrivait.
Tous les jours, nous subissons les conséquences de l’incompétence de nos dirigeants, de leur impuissance, de leur faiblesse, les Français pensent et craignent l’effondrement total. Après ce qui vient de se passer dans ce gymnase à Paris est très révélateur. Plutôt que de tourner autour du pot, Mr Bayrou et ses acolytes censés gouverner la France, ne pourraient-ils pas avoir l’honnêteté de dire que nous sommes « REMPLACES » ? et avoir le courage de réagir fermement et définitivement. Ce qui vient de se passer est révélateur. Expulser des élèves en plein cours de sport pour y installer 200 migrants sans que les responsables ne puissent s’y opposer, est très grave.
Submerger veut dire dans le dictionnaire ROBERT = » inonder » , mais au figuratif veut dire « envahir complètement ». On y est, et nous ne sommes pas les seuls.
Donc selon l’INSEE il y aurait environ 12% de gens en France qui sont d’origine émigrée en comptant la deuxième génération Alors juste un petit rappel: lorsque la France a quitté l’Algérie il y avait 11% d’Européens en Algérie…si ce n’est pas une colonisation en retour les mots n’ont plus de sens.
On a l’impression que ces politiques découvrent les conséquences de leur décisions ? Mais cela fait une bonne trentaine d’année que, je, et nous, le constatons et le déplorons pour ceux qui ont été en immersion dans certains quartiers de banlieues .
Je rassurerais monsieur Bayrou en lui accordant qu’il n’est pas le seul puisque les principaux concernés qu’étaient les élus de terrain étaient les premiers à se voiler la face devant le changement de population qui s’accélérait à mesure que les entrées sur le territoire français se multipliaient, qu’elles soient le fait de l’immigration régulière, comme clandestine .Mais comme dirait l’autre , le nombre fait la qualité, et il suffit de le caresser dans le sens du poil et satisfaire ses revendications religieuses ou identitaire sachant que la France c’est comme dans la pub ; « tu viens comme tu es » et tu le reste et les autochtones n’ont qu’à s’intégrer au plus grand nombre . Tout cet achat de voix en partie avec l’argent de la ville dont certains fonds viennent de l’UE qui nous rend par cela une partie de notre contribution à l’Europe. Et le tour est joué !
Oui enfin, les français pensent cela… Et qui a voté pour le NFP en suivant les consignes de ces guignols de la Macronie et de la droite vendue ?
Finalement 76 % de français approuvent Mr Bayrou et sa phrase « submersion migratoire « . Les chiens aboient et la caravane passe.
On a décidément une classe dirigeante très sentimentale entre le sentiment d’insécurité puis le sentiment de laxisme judiciaire et désormais le sentiment de submersion migratoire.
Il n’y a pas besoin de « CHIFFRES » pour voir la réalité. Ça saute tellement aux yeux de certains, qu’ils en sont devenus aveugles.
Hier je me suis rendue dans une grande surface et j’ai vraiment eu l’impression d’être étrangère, ne portant pas le même accoutrement que la majorité des clientes, ne cherchant pas les rayons « halal », ne comprenant pas les conversations entre clientes parlant arabe.
Vous n’êtes malheureusement pas la seule. Étrangère dans son… propre… pays.
Ils peuvent bien nous appauvrir, nous maltraiter, nous stigmatiser, nous avons encore nos cinq sens, donc la vue, pour nous rendre compte.
Oui mais les utopistes multiculturalistes et tenants de la diversité heureuse contestent votre droit de souligner ce que vous avez vu et surtout l outrecuidance de déplorer
Pour ces deconstructeurs l l immigration n est pas une calamité, mais un projet de société
Et après la submersion migratoire vient la subversion migratoire , on le constate depuis longtemps , certains disent guerre civile a bas bruit .
Bientôt, ce sont les Français de souche qui auront droit aux OQTF. Reste à trouver notre destination… Les Kerguélen peut-être…
Pendant combien de temps , la minorité qui nous gouverne , va-t-elle pouvoir nier la réalité ? et refuser la volonté populaire qui s’affirme dans les divers sondages .
Sondages??? Qui les fait? Qui interroge-t-on?…