Narcotrafic : le plus gros réseau jamais démantelé en Creuse, piloté en prison
Selon le commissariat de Guéret, « le plus gros réseau de trafiquants de stupéfiants de Creuse » vient d'être démantelé, après une longue enquête de plusieurs mois menée au sein d'un groupe d'enquête régional de la police nationale, rapporte le journal La Montagne.
Un réseau piloté par deux caïds depuis leur prison
Le commissariat de Guéret précise que ses policiers ont interpellé onze personnes et ont saisi plusieurs kilogrammes de stupéfiants, des armes, des faux billets et de nombreux biens de valeur. Ce réseau, toujours selon les policiers, était « coordonné depuis leur lieu de détention par deux personnes incarcérées ». Le réseau agissait sur tout le département de la Creuse, « et plus particulièrement à Guéret ». Les deux commanditaires, guérétois, étaient incarcérés à Riom, selon France Info, l'un « jusqu'en 2029 pour trafic de stupéfiants », l'autre pour « homicide volontaire ». Tous les membres du réseau ont été présentés au parquet de Guéret ce vendredi 7 février.
Un butin impressionnant pour un petit département rural
Le journal révèle que « plusieurs kilogrammes de stupéfiants (cocaïne et résine de cannabis) ont été saisis, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros en argent liquide, d’armes, de gilets pare-balles, de faux billets, de nombreux biens mobiliers de valeur dont un véhicule et des bijoux ». Les deux chefs du réseau « se vantaient de pouvoir faire entre 3 et 6.000 euros de chiffre d'affaires par jour », selon une source policière citée.
Le narcotrafic, en pleine expansion, priorité affichée de Darmanin et Retailleau
Ces dernières semaines, les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont dit vouloir se saisir du dossier. M. Darmanin a annoncé l'isolement carcéral des narco-trafiquants et M. Retailleau vient de lancer « une campagne de culpabilisation » visant les consommateurs de drogue. Il a par ailleurs fourni les derniers chiffres : « Le volume des saisies en 2024 s’élève à 53,5 tonnes de cocaïne (+130 % d’augmentation par rapport à 2023), mais aussi plus de 9 millions de comprimés d’ecstasy et de MDMA (+123 %) et 618 kilogrammes d’amphétamines et de méthamphétamines (+133 %). [...] Les services répressifs ont saisi, en 2024, 122 millions d’euros (+4 %) dans des enquêtes liées aux stupéfiant » (Le Monde).
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11 commentaires
Sont pas belles nos prisons ? Si l’on confiait la gestion des prisons à des actionnaires et la gestion des épadhs à l’état , c’est à dire nous contribuables , ce ne serait que justice . Avec les restrictions imposées par les actionnaires les prisonniers n’auraient plus les moyens de faire du bussiness .
Les déviances du droit combinées à la naïveté ont gagné jusqu’aux prisons ; ajoutez-y que dans certains milieux une condamnation à la prison ferme est vantée comme un fait d’armes. Tout ceci ne préfigure rien de bon…
Manque plus que la Lozère !
Ce qu’il y a de gênant dans ce narcotrafic c’est le blanchiment d’argent qui en découle. On voit de plus en plus de Djeuns rouler dans des autos de luxe coûtant un prix de dingue, et achetées à l’étranger.
Louées en Pologne …..
En Italie, la lutte victorieuse contre les mafias a commencé avec les LOIS Berlusconi sur les consfications et sur le régime carcéral spécial (que la gauche, comme il se doit veut supprimer)
Les trafiquants de drogue s’adaptent rapidement , le télé-travail à la campagne , c’est cool !
priorité de retailleau et darmanin…..alors ça va ils sont tranquilles
Une piste serait d’agir comme pour la prostitution : faire payer les clients.
Il faut en effet pénaliser les consommateurs et les soumettre à des obligations de soins et à des contrôles. Mais il faut être impitoyable avec les trafiquants. Avec les premiers vous faites de la répression, avec les second vous êtes en guerre. C’est pas tout à fait la même chose.
Logés, nourris, blanchis et protégé … le tout aux frais du contribuable. La vie n’est-elle pas belle ? A quoi ressemble les « guérétois » ?
Les prisons sont-elles des succursales du trafic de stupéfiants ?