[ÉDITO] Le milliard de ces très chères associations pro-migrants
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Un milliard d’euros ! Pour être plus précis, 1,1 milliard : c’est le montant des subventions perçues, en 2023, par les associations intervenant en France en matière d’immigration et d’intégration. En 2019, ce montant s'élevait « seulement » 716 millions d’euros. Soit une hausse de 52 % en quatre ans. Ces chiffres faramineux viennent d’être publiés dans un rapport de la Cour des comptes. Mais, tenez-vous bien, ils ne représentent que la moitié des crédits alloués sur le budget de l’État à la mission « Immigration, asile et intégration » : 2,3 milliards d’euros en 2023, soit une progression de 23 % depuis 2019. Un rapport explosif donc pour des chiffres en pleine explosion. Notez qu’ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les mineurs non accompagnés (MNA) pris en charge par l’Action sociale pour l’enfance (ASE). Ce n’est pas les mêmes budgets mais cela sort des mêmes poches : les vôtres.
Pendant ce temps, on explique aux Français - déficit public oblige - qu'il faut faire des efforts, des économies, penser aux générations futures à qui on va laisser une dette abyssale. Très bien. De son côté, Marine Le Pen, à la découverte de ce rapport, n’a pas manqué de monter au créneau, en qualifiant, sur X, le « refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration » d’ « insulte aux Français à qui l’on demande de se serrer la ceinture », et d’ « injustice révoltante ».
Le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par Francois Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de se serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante. https://t.co/c8B7llhCRL
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 12, 2025
Des officines immigrationnistes
Mais revenons à nos chères associations. Des associations à qui l’État délègue, sous-traite, externalise – appelez ça comme vous voulez - une mission qui, en principe, est de sa responsabilité. C’est, du reste, ce que rappellent les magistrats de la rue Cambon dans leur rapport. Pourquoi cette passe à l’aile ? Là est la question. Comme si l’immigration n’était pas aujourd’hui « la mère des batailles », selon l’expression de Thibault de Montbrial. Des associations, donc, qui délivrent les différentes prestations offertes aux étrangers selon leur statut administratif : logement, emploi, apprentissage du français et surtout, bien sûr, aide juridique. Tout ça est très bien sauf que… Sauf que ces associations sont très souvent des officines militantes, immigrationnistes et qui ne s’en cachent pas d’ailleurs. Donc, pour faire simple, vous avez des ministres de l’Intérieur, qui appellent à une fermeté migratoire en montrant les muscles. Dans le même temps, ces ministres délèguent la gestion de l’immigration à des associations qui tirent dans l’autre sens. Pour mémoire, pour la période 2019-2024, ce ministre s’appelait Gérald Darmanin. Vous voulez une comparaison ? C’est un peu comme si le ministre des Armées confiait la garde du matériel militaire à des objecteurs de conscience. Et tout ça, on le rappelle, avec de l’argent public qui n’est jamais que l’argent des contribuables.
De véritables usines de recyclage d'anciens politiques
Qu’en penser ? Trois hypothèses s’offrent à nous. La première, le ministère de l’Intérieur n’y peut rien et ne maîtrise rien. La deuxième : il s’en fiche. La troisième : en fait, il pense le contraire de ce qu’il nous annonce à grands coups de menton. Dans le premier cas, c’est inquiétant, dans les deux autres c’est insultant pour les Français. Dans les trois cas, il y a de quoi être un tantinet agacé. Quand en plus, cerise sur le gâteau, on sait que ces associations, sont souvent trustées, à leur sommet, par des anciens politiques : comme le Conseil constitutionnel, de véritables usines de recyclage ! Un nom seulement : Najat Vallaud Belkacem, qu’on ne présente plus. Elle est aujourd’hui présidente de France Terre d’Asile. Cela lui permet de faire grandes envolées lyriques, dans Le Monde ou ailleurs, dans des articles fleuve, de dénoncer la loi immigration, ou encore le laboratoire d’extrême droite que serait devenue l’Italie de Giorgia Meloni.
Alors, comme nous vivons, visiblement, des temps résolument sentimentaux (sentiment d’insécurité, sentiment de submersion migratoire), comment ne pas évoquer ce sentiment qu’on se paie légèrement la tête des Français, au sommet de l’État. Un sentiment, comme les autres, ou une réalité, comme l'insécurité et la submersion migratoire ?
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18 commentaires
Je pense que çà commence à se voir que les Français ont compris qu’ils sont gouvernés par de lâches