« Nouvelles reines » : l’exposition à Saint-Denis qui mêle royauté et hijab

Elles s’appellent Diangou, Assia et Sadia, ou encore Leila, Samia et Ishraf. Parfois ce sont Marie, Nathalie, Thérèse ou Josiane. Elles viennent de Tunisie, du Nigeria, de l’Azerbaïdjan, d’Algérie et même, parfois, de France. Pour Sandra Reinflet qui les a photographiées, ce sont les « nouvelles reines ». Leur parcours a tant marqué l’artiste qu’elle a voulu exposer leurs portraits là où reposent nos reines de France : dans la basilique Saint-Denis, au cœur de sa nécropole. Une exposition qui nous rappelle, si tant est que ce soit nécessaire, l’existence d’un refus obstiné d’assumer notre héritage français et catholique.
Le féminisme intersectionnel au pied des tombes royales...
La démarche est avant tout féministe, à en croire l’artiste. Dans cette basilique vieille de près de dix siècles, Reinflet a voulu comparer le destin de ces trente-deux femmes photographiées à celui des trente-deux reines représentées sur les vitraux datant du XIXe siècle. En sous-vêtements ou en hijab, c’est leur féminité et leur résilience qui sont ici « célébrées », raconte la photographe. Qu’ont en commun ces Dionysiennes, pour un grand nombre, venues d’ailleurs avec les souveraines que des milliers de visiteurs viennent admirer chaque année ? Pour la photographe, la réponse semble évidente : « Elles ont su, malgré leur exclusion du pouvoir, marquer l’Histoire de France de leur empreinte. » Si tel est le cas de Clotilde, Berthe ou encore Marie-Antoinette, il faudra expliquer aux Français en quoi Gloria, Rezkia ou Kamala ont changé le cours de leur histoire.
Une démarche qui s’inscrit dans le sillon de milliers d’autres tentatives qui veulent faire croire qu’immigration, islam et féminisme s’intègrent dans le paysage français comme n’importe quelle autre caractéristique. C’est un choix artistique, dira-t-on, qui ne regarde que l’auteur. Mais ce qui, ici, concerne Français et catholiques, et provoque la colère ou l’indignation d’un certain nombre d’entre eux, c’est le lieu choisi pour une telle exposition qui fait l’éloge d’anonymes, presque élevées au rang de saintes, dans un sanctuaire où repose une partie de l’Histoire de la France chrétienne.
... qui ne convainc pas
Un tel acte de profanation, c’est-à-dire l’introduction dans la sphère sacrée de ce qui ne l’est pas, est loin d’être sans précédent. Souvenons-nous qu'en 2018, une manifestation pro-migrants avait envahi la basilique : comme s'il n'y avait pas d'autres endroits pour manifester... Toutefois, pour l’abbé Mathieu Raffray, la désacralisation va encore plus loin : « Si des reines ont été enterrées ici et des vitraux faits en leur honneur, c’est en raison de leur vertu chrétienne », commente auprès de BV ce prêtre catholique. « Mettre sur le même plan des femmes anonymes relève d’une autre profanation qui est cette fois historique », ajoute-t-il.
Pour lui, « exposer ces femmes pour le simple fait d’être femmes rabaisse le culte des saints au simple éloge humaniste ». Une confusion des genres qui détourne la basilique de Saint-Denis de sa vocation première : « Une église comme celle-ci devrait être un lieu de spiritualité où ceux qui la visitent sont élevés vers le ciel, par l’intermédiaire des saints. Avec les photos des vitraux qui se reflètent sur les visages de ces femmes, on a l’impression que c’est le contraire, qu’on veut faire redescendre la lumière des voûtes sur ces personnes qui représentent une idéologie que les Français n’ont pas choisie. »
L’abbé conclut avec amertume : « La France chrétienne était jusque-là enfermée dans la basilique — car les alentours n’étaient plus depuis longtemps représentatifs d’une telle France - et, maintenant, c’est jusqu’à l’intérieur qu’elle devient méconnaissable. »
L’exposition, qui se tiendra jusqu’au 27 avril, est largement soutenue par un consensus administratif : du ministère de la Culture à la municipalité en passant par la préfecture et le Centre des monuments nationaux. Sandra Reinflet se voit convoquée par les instances officielles au rendez-vous de la subversion du roman national. Le reflet de l’histoire sur des femmes nues ou encore en hijab, voilà, pour certains, le symbole de notre identité.
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36 commentaires
Si on avait représenté les concubines de mahomet, dont une gamine de 9 ans, en bikini, cela aurait été un crime contre l’humanité et interdit date dare. Alors, au nom de quoi on doit accepter ces profanations, ces rabaissements de nos reines représentées comme des objets de soumission, sans que nos représentants, ceux qui sont censés protéger la France et son histoire, etc., ne se révoltent et répliquent à ces outrages d’une indécence crasse qui me donne la nausée.
Affreux et insipide. Que celle qui a eu l’idée assassine de cette exposition, plus digne d’une fête picrocholine que de la célébration de la renaissance d’une de nos plus belles cathédrales, soit appelé artiste montre bien le niveau de médiocrité déracinée et iconoclaste de ce milieu déboussolé autrefois cultivé, exemplaire et envié.
Evidemment ce n’est pas présenté dans une mosquée et il n’y aura aucune manifestation de honte,personne ne va tout jeter par terre, non, non, du tout !
« »… c’est jusqu’à l’intérieur qu’elle devient méconnaissable. » la France. Pauvre pays en décomposition; Les réactions s’entendent, mais la plupart du temps ostracisées, submergées par le wokisme bien-pensant, aussi bruyant que minoritaire. Le pékin lambda laisse faire. J’avoue en faire partie…
L’enfant, à sa mère, venus avec lui visiter les Lieux Saints: « Maman, c’est qui les dames sur les tableaux »? Rep: « Ce sont des touristes, mon chéri »!
Apparemment il ne faut toujours pas parler de grand remplacement. Il y a pas non plus de « nouvelles reines ». Rien ne change à Saint Denis. Il n y a pas de nouvelles paroissiennes non plus. Il est vrai qu’ on va un peu dans une église pour échapper aux réalités terrestres et qu’il peut être pénible d’être rattrapé par la réalité.
Les cathédrales vont disparaitre, comme les temples romains, même si on entretient ces édifices, comme on peut, en leur trouvant de nouveaux usages ( concerts , expositions, logement…)
Profanation pure et simple, personne ne doit aller voir cette soit disant exposition
Pas besoin d’aller à l’église pour voir des « voilées » !! Il y a ce qu’il faut sur la voie publique !!
Ils ont, il y a peu, admis que le « grand remplacement » n’était pas qu’une théorie. Ils participent dorénavant activement à la fin de sa mise en œuvre…
Le roi très chrétien Dagobert voulait que la basilique de Saint-Denis soit la capitale du royaume. Son ministre des finances était Saint-Eloi.
c’est pour ça que je ne donne plus au denier du culte. Tendre l’autre joue, ça nous amène tout droit à l’anéantissement de notre société
Ça vous étonne ?
Va mettre une photo d’un beau cochon Français contre un mur d’une mosquée,t’as tout de suite « le raid » à tes trousses mais là t’as la bénediction de la gauchosphère régnante
au secours qui saura protéger notre culture ?
si on mettait des pin-up dans une mosquée ?
Très bonne idée !!
Il est temps de surveiller notre Joconde : elle risque elle aussi de finir sous le voile.
Ces gens ont l’art de défigurer notre Histoire et notre Art.
Très bonne idée !