[SATIRE À VUE] Contre Tesla, roulons dans une voiture de gauche

Les propriétaires de Tesla savaient. Oui. Bien avant l'accession de Donald Trump à la Maison-Blanche, ils savaient qu'Elon Musk était méchant. Et pourtant, ils ont acheté une Tesla quand même ! La chroniqueuse de Libération remet les pendules à l'heure. Les Américains qui apposent l'autocollant « J’ai acheté cette voiture avant qu’Elon ne devienne fou » n'ont aucune excuse.
La messe était dite depuis la pandémie de Covid-19. Anti-wokiste, masculiniste, contestataire du confinement, le personnage réunissait toutes les raisons de le fuir. Les plus avertis ont pressenti le danger, les autres se sont vautrés sur les sièges moelleux de la Model S, Model 3 et autres abjections. Aujourd'hui, des garagistes reçoivent les repentis sur un pont élévateur de conscience. Vidange des idées de droite, graissage du « vivre ensemble ». Après confession de sa faute au chef d'atelier, l'automobiliste peut apposer l'autocollant « contrôle idéologique à jour ».
Une épuration du parc automobile est souhaitée
La future spécialiste auto de Libération publiera la cote Argus-woke de la marque en question. À partir de 2020, les prix s'effondrent. Pour son modèle 2025, le vendeur engagé offre une forte somme à l'éventuel repreneur. Face à l'embrasement de douze Tesla évoqué par Marie Delarue, la dame ne pleure que d'un œil. Il ne peut être question de « distinguer la bagnole des idées politiques de son concepteur ». Une épuration du parc automobile est souhaitée. Rouler à gauche devient le nec plus ultra du conducteur opposé à Elon Musk. Le choc frontal, une preuve de son intransigeance politique. Les pompiers arrivés sur les lieux saluent le sacrifice.
Choisir la « Musk Mobile », c'est contribuer « à empoisonner idéologiquement la planète en arguant d’une conduite plus écologique ». Le sauveur de planète préférera la brave Coccinelle Volkswagen lancée par... Non, mauvais exemple. Bref, de nombreux véhicules politiquement corrects sont disponibles sur le marché. Une chinoise électrique importée de cette démocratie rayonnante fera la joie de l'humaniste en herbe.
En remontant dans sa Trabant, la chroniqueuse de Libération s'est prise à regretter le bon vieux temps de la voiture unique proposée par l'Allemagne de l'Est. Réputé pour son inconfort et sa quatrième roue en option, le véhicule répondait à tous les critères wokistes. En panne après trois kilomètres, il polluait peu. La nouvelle version emballe Libération. Dans le mur en moins de quatre secondes. Le crash-test de la voiture idéologiquement correcte a débuté.

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5 commentaires
Faudrait savoir… les gauchistes à gauche toute de gauche-gauche veulent obliger la planète entière à rouler électrique, mais si on choisit Tesla, c’est pas bien, c’est mal. Ils préfèrent acheter aux Chinois qui nous mangent la laine sur le dos. Aucun bon sens, décidément ! Pour conclure… je me suis particulièrement régalée de l’humour automobile (!) de Jany Leroy.
Pauvres petits …. Ils leur restent leurs beaux vélos électriques ….
Toujours excellent! Pour complaire aux écolo de gauche, où puis-je trouver une 403 (ou une 4cv) et un paquet de maïs?
Votre pseudo est très automobile ! 403 ou 4cv, vous n’y pensez pas, quand même ! Pas Tesla, mais pas non plus pétrole ! Qu’est-ce qu’on va devenir ?… pour le paquet de maïs, direction troquet polyvalent !
Oh m’y god les memes cretins qui pillaient cassaient les boutiques Apple et twetaient leurs exploit sur Twitter et apparaissait l’appareil qu’ils utilisaient à l’époque, à savoir des iPhones, les petits bourgeois révolutionnaires des salons feutrés, où tu programmes ta prochaine action en buvant une petite coupe de champagne et un petit toast de foie gras, car le «faux gras » c’est juste pour la galerie, ah les enfants gâtés de la république ne vont jamais dans les quartiers pour dénoncer l’enfermement physique, les violences des dealers, il faudrait pour cela courir en esquivant balles perdues et lancés de couteaux :-)))