[ÉDITO] Retour du service « national » : les Français le réclament, à raison !
Plus de six Français sur dix sont favorables au « rétablissement d’une forme de service militaire obligatoire ».
Sous l’influence des politiques, l’armée a à peu près tout bazardé de ce qui servait à assurer la conscription : casernes, régiments antiques, armes, uniformes. Du service militaire, rebaptisé service national, il ne reste plus que les souvenirs des plus de 50 ans.
Au terme de ce grand ménage, après des décennies d’illusions durant lesquelles les mêmes politiques ont promis, juré, craché que la guerre avait disparu de l’Europe pour toujours grâce à la sacro-sainte construction européenne, le sondage tout récent signé « Destin commun » fait l’effet d’une douche froide. Un préalable : il est toujours bon de savoir qui sonde qui. Sur le site de Destin commun, on cerne vite l'objectif : « La raison d’être de Destin commun est de bâtir une société plus soudée […]. Les Français résisteront d’autant plus à la tentation du repli et à l’attraction qu’exercent les extrêmes qu'ils auront le sentiment de vivre dans une communauté de destin. » On voit mieux encore l’idée quand on sait que ce « think tank » est financé par les organismes de George Soros et qu’il soutient activement la répartition des migrants dans nos campagnes (lire l'enquête de Clémence de Longraye). Par ailleurs, la directrice exécutive de « Destin commun », Laurence de Nervaux, est l’épouse, à la ville, du nouveau patron de l’Arcom : Paris est un village.
Seul un Français sur quatre s'y oppose
Pas de quoi soupçonner une dérive d’extrême droite militarisante, en tout cas… La fameuse Laurence de Nervaux commente ainsi le sondage réalisé dans cinq pays : « Le tournant historique que constitue le désengagement américain dans la guerre en Ukraine dessine dans l’opinion l’opportunité du renforcement d’un sentiment d’appartenance à une communauté de destin européenne. » Suit, bien sûr, l'habituel prêchi-prêcha européisto-mondialiste.
Mais les temps sont durs, pour les manipulateurs stipendiés. Car l’un des résultats de ce long sondage très orienté a de quoi décoiffer la gauche antimilitariste qui considéra la suppression du service militaire en France comme une grande victoire du progrès et de la paix dans le monde. En France, en effet, plus de six Français sur dix (61 %, précisément) sont favorable au « rétablissement d’une forme de service militaire obligatoire en France ». Au secours, le treillis revient ! Un Français sur quatre, seulement (26 %), s’y oppose. Dans le détail, les plus concernés, c’est-à-dire les plus jeunes, sont certes les moins partants : parmi les 18-24 ans, ils sont tout de même 43 % à appeler le rétablissement du service, contre 33 % qui s’y opposent - dix points de moins. Un 18-24 ans sur quatre (24 %) ne se prononce pas. Mais dans toutes les tranches d’âge, les « favorables au rétablissement » sont plus nombreux que les opposés.
À ce sujet — Financé par Soros, un think tank soutient la répartition des migrants dans les campagnes
De quoi troubler nos gentils apôtres de la paix dans le monde ou de la disparition des frontières, et dégoûter les contempteurs de la défense « nationale » (quelle horreur !), pressés de transformer cette antiquité barbare en surprise-party chez les Bisounours ! Comme un goût de retour au bon vieux temps du « service », avec chants de section et ordres qui claquent.
C’est, comme sur bien d’autres sujets, le Président « de droite » Jacques Chirac qui joua les fossoyeurs. Le 22 février 1996, au JT de 20 heures, le Président annonce qu’il va mettre fin au service militaire. Fin d'une tradition, malgré des interruptions assez longues, maintenue depuis… 1798 ! « Nous n'avons plus besoin d'appelés, de gens faisant leur service militaire, explique-t-il. Et, donc, dans six ans, il n'y en aura plus. »
Pas adapté aux « nouvelles missions », à la nouvelle configuration du monde, etc., le service est surtout… trop cher pour l’État, champion du monde de la taxation vis-à-vis de sa propre population. Chirac se donne dix ans mais, en mai, ouste : le service est supprimé à compter de début 1997. À la place, les Français effectueront une journée de service civil, parfaitement inutile et vite transformée en une séance de lavage de cerveau supplémentaire sur les obsessions ambiantes (diversité, inclusion…).
Pas d'autorité du tout
Vingt-huit ans plus tard, les Français touchent-ils du doigt ce qu’ils ont perdu avec la fin du service ? Pas une journée ne passe sans délits commis par des « jeunes » : agressions de policiers, pompiers, maires, professeurs, tirs à la kalachnikov, assassinats purs et simples… Les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement se sont radicalisés. Ils n’obéissent à personne, ne respectent rien et ne craignent rien. À 25 ans, une bonne partie de cette génération, notamment dans les « quartiers populaires », n’a connu ni l’autorité parentale, ni celle de l’instituteur, ni celle du professeur (consciencieusement démolie par les pédagogistes), ni celle du curé, ni celle des policiers qu’ils provoquent, ni celle du maire ou des pompiers. Pas d’autorité du tout : le rêve de 68 accouche d'un cauchemar. Avant 1997, l’armée se chargeait d’apprendre à ces décivilisés le respect du supérieur hiérarchique, l’obéissance aux ordres et aux commandements, le prestige du drapeau qu’on salue au garde-à-vous sans un mot et le sens du sacrifice suprême : celui de sa propre vie qu’il faudra peut-être donner en cas de conflit. Cela change la donne : la France, aujourd'hui tiroir-caisse et punching-ball d’un pouvoir algérien discrédité, courbait alors les fortes têtes et forçait le respect.
Maintenant que l'argent magique de Macron a fait bondir les crédits militaires, l'idée de revenir à une formule de « service national », deux mots magnifiques et pleins d’enseignements, ne paraît pas folle. Il faudra, au passage, remercier nos amis de « Destin commun » pour ce sondage si national !
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste
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26 commentaires
Ce qu’ils n’ont peut-être pas prévu dans le budget c’est la construction de prisons militaires car avec+- 30%
de récalcitrants, il faudra de la place .Je plains les chefs de sections.Conclusion ,je doute beaucoup de ce « machin »
Le retour de service militaire ? Jusqu’à sa « suspension », les jeunes appelés étaient « formés » pour, en théorie, apprendre à défendre les frontières en cas d’attaque. Ils ne pouvaient en aucun cas être utilisés sur des théâtres d’opérations extérieures. Aujourd’hui, la guerre, les tranchées, les combats à la baïonnette, c’est fini. Et avant que les Russes pénètrent en France… il aura fallu qu’il traverse la Pologne et l’Allemagne, ce qui ne sera pas une promenade de santé. Ensuite, avec 3300 milliards de dette, la France a-t-elle les moyen d’accueillir, loger, habiller, nourrir, encadrer, former et occuper 300 000 jeunes par an, dont certains, malheureusement, seraient plutôt enclins à retourner leurs armes contre elle ?
A l’Heure actuelle me retrouver avec une bande de gens pas comme moi dans une chambre ou nous étions 8 bidasses me serait très difficile car je serais obligé de partager mon espace avec des gens qui n’ont rien de commun avec moi , pourtant je garde un très bon souvenir de mon service militaire. 69 1 C .
Le jeune Français a été dissuadé de posséder une arme, de se défendre ou de défendre un ou une autre en cas d’agression, des fois qu’il pourrait blesser son agresseur. Maintenant, après l’avoir lobotomisé pour tout accepter de la racaille ambiante. on veut le transformer en foudre de guerre, sans doute pour aller casser du Russe en Ukraine, ou plutôt pour se faire casser par le Russe… On est vraiment gouvernés par une bande de clowns !
Colonel en retraite j’ai toujours commandé des unités d’appelés aux quels j’ai fait toute confiance et qui, pour les meilleurs (et la majorité) me disaient clairement qu’ils n’avaient pas été volontaires pour venir mais qu’ils souhaitaient « faire de leur mieux »Et j’en ai obtenu comme Lieutenant chef de peloton de chars, comme Capitaine commandant un escadron de chars ,et comme chef de corps de trés bons résultats ç quelques exceptions près
J’ai toute ma carrierre été partisan d’une Armée de soldats appelés et de soldats engagés
Mais maintenant que l’Armée est devenue PRO nous n’avons plus les casernes les instructeurs necessaires pour une Armée d’appelés (il faudrait aussi loger les filles en grand nombre !) Donc non au SM
Bon, Pas mal de rien dans les commentaires….
Point important que la solde de nos militaires soit payé en TEMPS ET en HEURE, les conneries du systéme de paiement louvois ont causés bien et trop de pbs….
1- Mettre un ministre de la défense qui soit un MILITAIRE ayant connu le feu/Combat Stop au guignol/e
2- Augmenter l’effectif de la Legion etrangére à 30 000 H, et pas 10 000, Oui c’est couteux mais ce sont « Nos Chiens de Guerre » à NOUS FRANCE, . Solde Mini 2000€
3- Augmenter l’effectif de nos seuls VRAIS regiments Aptes au combat : RP etc/R(P)IMA/Chasseurs Alpins au double de l’actuel, Solde mini idem 2000€.
4- Construction Immédiate d’un deuxième porte-avion, et de sa flottille, en fait il nous en faudrait trois ( avec leur flotilles) Le cout d’un PA + Flotille 5/9 Mds d’€ , Hors avions. C’est cher ? combien avons nous payé à l’ukraine, NOUS FRANCAIS… ???
Aucun besoin de service national, de plus avec des jeunes n’ayant aucune notion de « nation ».
Pour rappel, La France oui avec des majs, car à l’Epoque La France etait. Donc, nous avons conduit une guerre, L’Indochine, 1946/1954, Uniquement avec des pros, SANS AUCUN conscrits… Certes La fin fut pitoyable ( merci la 4eme republique et les usa).
Le cout de ma proposition ?
15 Mds mais = ce que macron a envoyé à l’est sur 20 mois et pour ce prix vous avez un porte avion de plus, payé en une fois, et toute la solde des unités pre mentionnés.
C’est bon ou dois je continuer ?
Si Vis pacem Para bellum.
Bjr à tous les utopistes…Imaginons que ce futur SN soit cette fois vraiment vécu , sans exemption aucune !
Pas certains que si nécessaire , tous ces appelés visent dans la même direction ?
Retour du service militaire : la très mauvaise solution de la droite qui n’a rien compris au monde (la France n’a pas d’ennemi à part l’UE et ses partisans et tous les progresso-mondialistes – ce sont les mêmes) et qui tombe, comme toujours, dans le piège de Macron. Le service militaire c’était les beuveries et les clopes…Pourquoi un service militaire ? Pour envoyer nos jeunes mourir en Ukraine, en Roumanie, en Moldavie, en Georgie…partout où l’UE met le bordel ? Les vieux bourgeois de droite sont d’accord…Pathétique.
Cela permettrait de faire la différence entre un franco/… et un français. –
Celui qui n’acceptera pas de le faire : déchéance de notre nationalité et retour chez lui. – Amen.
Complètement absurde:
1- il faut au moins 18 mois voire deux ans pour former un soldat, qui faut-il le rappeler est un technicien qui manie des armes complexes;
2- apprendre le maniement des armes à certains petits chéris de banlieue qui ont l’amour de la France chevillé au corps, voilà une idée qu’elle est riche!
3- que tous ceux qui font l’apologie du SM se demandent s’ils seraient prêts à partager une chambrée et la vie de garnison avec lesdits petits chéris.