Saint-Denis : belle opération des Natifs contre l’expo provocatrice

« Replacer gloire et honneur au cœur de la basilique Saint-Denis. » C'est l'objectif que s'est fixé le collectif Les Natifs en menant, ce mardi 11 mars, une action coup de poing au sein de la nécropole des rois de France. En ligne de mire : l’exposition photographique Nouvelles Reines, de Sandra Reinflet, installée depuis plusieurs mois dans l’édifice religieux.
Comparer l’incomparable
Les militants, dont le mouvement est né en 2021 de la dissolution de Génération identitaire, se sont rendus sur place pour couvrir certains tableaux de l’exposition avec des illustrations de ce qu’ils considèrent être des « reines éternelles » plus dignes de trouver leur place aux côtés de nos souveraines. Sainte Jeanne d’Arc, sainte Geneviève et Geneviève de Galard remplacent ainsi les anonymes que Sandra Reinflet avait voulu mettre à l’honneur en raison de leur parcours de « résilience ». Une réaction face à ce qu’ils estiment être une profanation de ce « haut lieu de l’Histoire de France » et qui s’inscrit, selon eux, dans une « continuité de destruction de toute période prérévolutionnaire », ont-ils confié à BV.
Les militants, poursuivis pour injures racistes envers la chanteuse Aya Nakamura et dont le procès est prévu le 4 juin prochain, ne sont pas les seuls à s’être offusqués d’une telle mise en scène dans ce lieu de culte, emblème de la France chrétienne. L’événement culturel a attiré de vives critiques, ces dernières semaines, à cause de la mise en scène, jugée provocatrice, de femmes, pour beaucoup, issues de l’immigration et dont certaines arborent le voile islamique, que l’artiste compare à nos reines de France, enterrées au cœur de la basilique. Regrettant que le diocèse de Saint-Denis « ne se rende pas compte de la portée politique » de ce choix artistique, les Natifs dénoncent auprès de BV un choix orienté, « voué à la polémique ».
Le diocèse conciliant à l’extrême
Un scandale que le diocèse, loin de partager l'indignation des Natifs, ne semble pas prêt à comprendre. Le 6 mars dernier, au lendemain de plusieurs articles et prises de position publiques, il publiait un communiqué dans lequel il disait « déplorer la polémique autour de l’exposition ».
Surpris par ces « réactions virulentes », alors que l’événement n’avait jusqu’ici « engendré aucune réaction négative » selon lui, le diocèse, qui n’avait pas répondu à nos sollicitations, assure avoir donné son aval à l’exposition, estimant qu’elle « ne porte atteinte ni aux valeurs de l’Évangile ni au culte catholique ». Tout en présentant ses excuses à ceux qui auraient pu se sentir offensés et en redisant « son attachement à l’Histoire de France, à ses reines et à ses rois », il invite « les croyants et toutes les personnes qui souhaitent s’y associer à profiter de ce temps favorable du carême [...] pour cultiver la prière, le partage et l’amour inconditionnel de l’autre, prôné par l’Évangile ».
De son côté, la ville de Saint-Denis a tout bonnement condamné « les propos tenus sur fond d’islamophobie » et fustigé « l’instrumentalisation politique » d’une polémique jugée « inutile ». Affirmant sa volonté de « continuer à défendre [la diversité], y compris dans la basilique, [son] monument emblématique », la mairie envoyait un message clair aux Français et aux catholiques choqués par l'exposition Nouvelles reines. C'était sans compter sur les Natifs, grâce à qui l'honneur de Saint-Denis est sauf.

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58 commentaires
Bonjour, J’imagine le tollé que ferait une exposition du chemin de croix dans une mosquée ! ! ! C’est sur personne n’osera le faire . Non par crainte , mais par respect, car en France on a la liberté d’expression, mais surtout le respect d’autrui , héritage de notre culture judéo chrétienne . Ce qui fait la différence avec les autres , qui ont provoqué cette polémique.
Historiquement, les premiers à approuver les revendications musulmanes ont été les catholiques, trop heureux de se trouver des alliés pour remettre la religion en avant face à la laïcité montante. Comme on dit dans ma région « le bac s’est retourné sur le pourceau ».
Bravo aux Natifs. Défendons notre histoire et notre patrie qui est grande et belle
Il suffirai de faire la meme chose dans une mosquée avec des affiches de reines de France pour voir la réciprocité de leur aveuglement.Et constater s’ils sont d’accord.
pour se cultiver sur l’islam, deux sources excellentes : Jack le Fou et Majid Oukacha, deux ex musulmans qui ont vraiment travaillé la question
On cultive le partage et l’amour inconditionnel de l’autre en déclenchant le scandale? Bon, à chacun sa logique.
L’attitude du diocèse (et celle de la conférence des évêques en d’autres occasions) explique pourquoi -malgré l’attraction que le message du Christ exerce sur moi-, je ne me suis jamais fait baptiser. Je traiterai directement !
Comment s’étonner de la réaction du diocèse quand le Pape ne voit pas le fossé existentiel entre le catholicisme et l’islamisme? La tolérance a des limites et l’histoire nous a montré que trop d’angélisme était nuisible. Bravo aux collectifs les Natifs.
L’église, muselée avec succès, n’ose plus ouvrir la bouche de peur qu’on lui ressorte un énième scandale.
Scandale que personne ne nie mais qui n’existe pas que chez elle.
Résultat, elle se décrédibilise jour après jour.
Depuis quelques années j’ai transféré nos dons au Denier du culte à AED et aux Chrétiens d’Orient ; cette information me conforte dans ce choix. Ce qui me console, c’est que ce clergé qui n’a toujours pas compris que 1968 était dépassé va bientôt disparaître, l’âge aidant ; les jeunes générations de croyants ne sont plus aussi naïves
J’ai fait pareil ! Mais je suis moins optimiste que vous pour la suite…
Très bonne initiative ! C’est une provocation que de choisir la Basilique Saint-Denis pour une exposition de femmes voilées, parce que c’est d’abord un lieu de culte catholique et que c’est le tombeau de nombreux rois de France. C’est très symbolique et c’est choquant que ces exposants aient obtenu les autorisations.
Ce sont ces petits pas, à bas bruit mais bien présents, qui marquent une manière de résister à la subversion de notre culture par les islamistes de tout poil.
Bravo à ce collectif, courageux : on est à Saint-Denis, plus vraiment un territoire de la République française.
Il fallait oser, ce collectif a osé.
Un exemple à suivre.