LFI rend hommage à Nahel et aux auteurs de refus d’obtempérer !

Depuis la mort du jeune Nahel, suite à un refus d’obtempérer, La France insoumise n’a jamais tenté de dissimuler le camp dans lequel elle se trouvait : celui du jeune récidiviste, contre celui des forces de l’ordre. Le 4 mars, près d’un an et demi après la mort du jeune homme, le parquet de Nanterre a requis le renvoi du policier devant une cour d'assises. Une occasion, pour La France insoumise, d’affirmer une nouvelle fois sa position. En conférence de presse à l’Assemblée nationale, Thomas Portes, député de la troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis, a tenu à rendre hommage à Nahel, qu’il estime traîné dans la boue par « l’extrême droite et les syndicats de police » depuis sa mort. L'occasion, pour lui, de rendre hommage aux victimes de violences policières qu’il énumère. Cela, un 11 mars, date anniversaire de l’attentat de Montauban au cours duquel Mohammed Merah ôtait la vie d’un militaire. Sur X, nombreux sont les internautes qui s’indignent de cette terrible coïncidence.
Thomas Portes entend, dans la logique de son soutien porté aux individus se rendant coupables de refus d'obtempérer, faire abroger l'article L435-1 du Code de le sécurité intérieure. Cette loi de 2017 encadre, en effet, l'usage des armes par les forces de l'ordre en cas d'absolue nécessité.
Parmi les victimes citées, de nombreux refus d'obtempérer
Parmi les noms de « victimes de la police » cités par l’élu LFI se trouvent Souheil El Khalfaoui. En 2022, à Marseille, ce jeune homme avait d’abord refusé de se soumettre à un contrôle de police. Le lendemain, reconnu par des policiers, l’individu, dépourvu de permis de conduire, au volant d’une voiture non assurée, avait reculé, blessant un policier à la jambe. Celui-ci avait alors fait usage de son arme, blessant mortellement Souheil. Selon l’enquête de l’IGPN, le policier a fait un usage réglementaire de son arme. La version est contestée par les proches de la victime et l’enquête a été réouverte. Vient ensuite le nom de Alhoussein Camara, lui aussi ayant été blessé mortellement en 2023 par un policier, toujours suite à un refus d’obtempérer, selon le communiqué du parquet d’Angoulême. Cette fois encore, la famille dément cette version de l’enquête. Autre refus d’obtempérer salué par Thomas Portes : Boubacar et Fadjigu, deux frères tués par un policier en 2022 à Paris. Selon la police, ils auraient commis un refus de contrôle, puis la voiture aurait foncé sur un policier, laissant l’autre représentant des forces de l’ordre tirer sur le véhicule. Dans cette affaire, la légitime défense n’a pas été retenue et le policier ayant porté le coup a été mis en examen pour homicide volontaire.
Malgré les circonstances compliquées, parfois troubles, des refus d’obtempérer causant la mort malheureuse des mis en cause, il n’en reste pas moins que le message envoyé par ce député, au-delà du légitime soutien aux proches de ces individus, peut être interprété comme une légitimation des refus d’obtempérer et, par ailleurs, une criminalisation des forces de l’ordre.

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47 commentaires
monsieur ( il ne mérite pas la majuscule d’usage) T. Portes est une honte !
Si la bêtise (je reste poli) pouvait se mesurer, LFI servirait de mètre étalon
ça c’est bien dit !
Le plus consternant, c’est que notre système judiciaire ne condamne pas cette association de malfaiteurs qui répand sans relâche son venin dans le but d’entretenir la haine mortifère contre notre pays.
A force de donner raison aux racailles, les policiers n’osent plus rien faire, si bien qu’au champ de Mars une poignée de vendeurs à la sauvette ont mis les policiers en fuite.
Cette récupération politique vise à tétaniser les policiers et gendarmes. Jusqu’au point que certains préfèrent, consciemment ou inconsciemment, utiliser des moyens de forces intermédiaires non létaux (taser…) plutôt que leurs armes à feu avec toutes les conséquences derrière (garde à vue, suspension de fonction, mise en examen, justice médiatique, etc.). Au péril de leur propre vie.
Ah, l' »essetrême drouate », si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer!
Premièrement la police dispose de l’usage de la violence légitime dans un cadre précis, donc c’est absurde de parler de violences policières. Elle fait partie de leur professionnalisme. Deuxièmement si on veut éviter de mettre les policiers trop souvent dans l’obligation d’y avoir recours c’est simple: peine plancher très sévère pour ces délits, d’ailleurs prévues dans le code de la route. Ah j’oubliais, supprimer le juge des libertés et de la détention, une idiote spécificité Française.
Depuis fort longtemps, si la POLICE est armée, c’est pour nous protéger du danger.